Pré requis:
Factoriser et
développer |
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Les identités
remarquables |
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Calcul numérique
(calculs avec des relatifs contenant des
carrés) |
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Etudier une
équation du second degré |
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Objectif
précédent : La dérivée « notion
de base) . |
1°) Les dérivées |
La
règle de trois : limites de son domaine
Essai pour
étendre ces limites : dérivées ; Série de Taylor
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- Les langages
utilisés pour exprimer une étude
de problème . |
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- Règle de
trois : ( ces limites) |
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- Recherche des
dérivées. |
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- Intérêt que représente l’étude de la dérivée. |
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- Dérivée
première ; seconde ; troisième … |
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Interdisciplinarité |
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Les langages utilisés pour exprimer une étude de
problème :
Exemple : Un ouvrier gagne 1 € par
heure.
Combien gagne - -t – il en
2 ; 3 ; …..
« x » heures ?
Modèles utilisés :
a) Tableau :
Nombres « x » d’heures |
1 h |
2h |
3 h |
……. |
x h |
Gain « y » |
1 € |
2 € |
3 € |
……. |
x € |
b) Le gain est inscrit dans le tableau ; il est ; il dépend du nombre d’ heures de
travail ; il est fonction de « ».
c )représentons-
le graphiquement .
Au point U pris sur Ox , tel que OU = 1 heure ,
prenons l’ordonnée UA = 1 Euro. Le gain est figuré par la droite OA.
Cette droite pour le point D ( tel que OD = 2
heures ) a pour ordonnée DC = 2 Euros .
Etc. ;…..
Nous avons exprimé le gain
de l’ouvrier en trois langages :
1°) par le tableau , arithmétiquement ;
2°) par la droite OA , graphiquement ;
3°)par l’équation y = x , algébriquement.
Suite : un autre ouvrier gagne 2
€ , par
heure . Combien gagne –t- il en « x » heures ?
Son gain peut – être représenté par le tableau ci-dessous :
Nombres « x » d’heures |
1 h |
2h |
3 h |
……. |
x h |
Gain « y » |
2 € |
2 2 € |
3 2 € |
……. |
x 2 € |
Il l’est aussi par l’ équation :
Il l’est aussi par la droite OB ( voir figure précédente) , telle que pour OU = 1 l’ordonnée
soit UB = 2
Ce qui distingue le gain des deux salariés c’est :
Dans le tableau :
La première ligne : l’heure 1 F pour le
salarié A et 2 € pour le salarié B
Dans l’équation :
Le coefficient de
« x » : 1 pour le salarie A
et 2 pour le salarié B
Dans la représentation
graphique : pour une même abscisse « OU » on
a l’ordonnée « UA » pour le
salarié A et l’ordonnée « AB » pour le salarié B
L’angle AOU
est caractérisé par le rapport = que l’on appelle
« tangente »
L’angle BOU
est caractérisé par le rapport = que l’on appelle
« tangente »
Ce rapport appelé « tangente
de l’angle » est en effet la longueur
de la tangente au cercle de rayon OU = 1 ,
menée par le point U et limitée par la droite considérée ( droite OA , 1er
cas , droite OB 2e cas ).
Cette tangente ( ou ) , ce coefficient de « x » dans l’équation de la droite ( y = x ou y = 2x ) s’appelle encore « coefficient angulaire de la droite » ou « pente de la
droite ». »
Règle
de trois : ( ces limites)
La ligne droite de la représentation graphique , l’équation de la forme
y = ax du premier degré , les tableaux de grandeurs proportionnelles
, régissent de la même manière bien que sous trois forme s différentes , la
très grande majorité des problèmes abordés à l’école primaire , régissent le
« fameuse » règle de trois .
Dans le tableau , si
l’on prend deux lignes portant les nombres
x’ et y’ pour l’une et x’’ et y’’ pour l’autre
Nombres « x » d’heures |
1 h |
2h |
3 h |
x’ |
x’’ |
Gain « y » |
2 € |
2 2 € |
3 2 € |
y’ |
y’’ |
on a : = ; par extension on a =
connaissant trois de ces nombres , on peut calculer le quatrième
.
y’ = a
x’ et y’’= a x’’ d’où on déduit =
et on obtient la même
relation ; la même règle de trois à employer .
règle de trois à employer .
Enfin , d’après le
graphique , si on prend sur la droite deux points A et C (voir graphique)
Qui ont pour ordonnée et pour abscisse :
pour le point A l’abscisse l’un
OU et l’ordonnée AU et pour le point B l’ abscisse OD et
l’ordonnée CD , on aura :
= c’est à dire
encore =
( voir les triangles
homothétiques et le rapport
d’homothétie)
Cette règle de trois se
rencontre si souvent dans les problèmes posés à l’école primaire et au collège
qu’il arrive qu’elle soit appliquée
automatiquement sans réflexion par les élèves.
Il est bon de bien
comprendre qu’en procédant ainsi on risque des erreurs très graves en fait et
en théorie .
Qu’on se garde de croire que , en fait , une douzaine d’objets coûte , de toute
nécessité logique , 12 fois plus qu’un seul objet . A plus forte raison , qu’on se garde de croire qu’une pierre dans sa
chute en 2 secondes parcourt seulement 2 fois plus de chemin qu’en une … ;
etc. .
Il y a des grandeurs liées par proportionnalité , c’est à dire , il y a des droites , c’est
à dire il y a des équations du 1er degré. Mais il y a aussi des
courbes, il y a des équations plus compliquées ; il y a des grandeurs
liées par des relations moins simples que la proportionnalité directe.
Question :
Dans quel cas la règle de trois est-elle applicable ?
Un ouvrier gagne 4 € à l’heure . Son gain en « x » heures est y = 4 x
Ou bien , un piéton fait 4 km à l’heure . Son
trajet en « x » heures est : y = 4 x
Gardons ce dernier cas ( celui du piéton) et
comparons l’accroissement de la
fonction « y » ( du chemin parcouru ) à l’accroissement de la
variable « x » ( de la durée du trajet ).
Supposons un premier trajet durant « x » heures ; sa
valeur est « y »
Relation équation 1 y = 4 x
Supposons un deuxième trajet , durant ( x + Dx ) heures :
La notation Dx représente la différence entre la nouvelle valeur
(t2 )et la première valeur de la variable
« x » (t1) ;
ainsi ( t2 - t1 = Dx)
Le nouveau trajet est (
y + Dy
) kilomètres ; (Dy est la distance
parcourue pendant l’instant t2
- t1 = Dx , elle
représente la différence entre la nouvelle valeur et la première valeur de la
fonction (y) . ainsi Dy = 4 Dx )
On a : Relation équation 2 y + Dy = 4 ( x + Dx )
En retranchant membre à
membre les équations (1) et (2)
y + Dy = 4 ( x + Dx ) et
y = 4 x
premiers membres : y + Dy – y = Dy
deuxièmes membres 4 ( x + Dx ) -4 x
= 4 x – 4x +4 Dx = 4 Dx
nous avons Dy = 4Dx ou = 4 = une « constante »
Ce rapport ,ici, c’est la vitesse du piéton ;
c’est le chemin parcouru à chaque
nouvelle heure ( de 0 h à 1 h ; de 1 h à 2 h , … ).
Les grandeurs « y » et « x » ici sont
proportionnelles parce que la vitesse
est constante .
Cette vitesse est « 4 » ; c’est le coefficient de
« x » dans l’équation fondamentale « y = 4 x » . Donc , les
grandeurs sont proportionnelles parce que l’équation qui les lie est du 1er degré .
A un instant quelconque marqué par OA = x , le trajet déjà parcouru AB = y A l’instant OA + AC = x
+ Dx , le trajet
parcouru devient CD = CB’ + B’D = y + Dy Sur la figure : DB’ est Dy et BB’ est Dx et dire
que = 4 = Conste
C’est à dire que l’angle DBB’ ( caractérisé
par ) est constant , que
le mouvement est représenté par une ligne droite . |
|
Cas
où la règle de trois ne s’applique pas .
Ce sont les cas où la fonction n’est pas représentée par une équation du
1er degré ,
n’est pas figuré par une droite , mais est représenté par une courbe dont la
pente n’est pas constante .
La « vitesse d’accroissement » de la fonction est donc variable . Et par suite , il est
intéressant de connaître les diverses
valeurs que prend cette vitesse .
1er Exemple :
Pour un corps tombant en chute libre , l’espace
parcouru « y » ( en mètre) est au bout du temps « x » ( en
secondes)
Relation équation 1 y = 5 x2
Pour le temps OD = x , le trajet est DE = y Pour un temps légèrement accru et devenu OF = OD + DF = x +Dx , le trajet devient FG soit FH+HG, soit y + Dy et l’on a : Relation équation 2 : y + Dy = 5 (x +Dx)2 |
|
Nous avons un système : (1) et (2)
soit y = 5 x2 et y
+ Dy = 5 (x +Dx)2
Par soustraction membre à
membre nous avons :
Dy = 5 (x + Dx)2 - 5 x2
d’où Dy = 5
(x2 + 2xDx + Dx2 ) - 5 x2
Dy = 5 x2
+ 10xDx + 5Dx2 - 5 x2
Dy = 10xDx + 5Dx2
Dy = Dx (10x + 5Dx)
et enfin
= 10x + 5Dx
ce résultat est la vitesse
moyenne de chute entre le temps « x » et le temps
« x + Dx ».
Si l’on fait Dx = 0,1 sec. ; puis Dx = 0,01 ; puis Dx = 0,00….01 on a la vitesse moyenne successivement entre le
temps « x » et « x +
0,1 »
Ou « x + 0,01 » ou
« x + 0,00……01 »
Evidemment , à la
limite Dx
décroissant jusqu’à 0 , on a « la vitesse moyenne entre x et x »
décroissant jusqu’à 0 , on a « la vitesse moyenne entre x et x »
On peut donc écrire
Limite (pour Dx = 0 ) = vitesse au temps x.
Or , cette limite ( pour Dx = 0 ) se calcule par l’équation ( 3) en y faisant Dx =0
Limite = 10 x + 0
= 10x
(4) Limite = 10 x
Pour marquer ce passage à la limite , pour
marquer que Dx
a décru jusqu’à zéro , on change un peu , très peu , la notation. Dx accroissement petit de x est
remplacé par d x , signifiant «
accroissement infiniment petit de x , et
Dy accroissement petit de « y »
est remplacé par d y , accroissement infiniment petit de « y ». Donc
l’équation (4) s’écrit = 10x
Ainsi pour la chute libre d’un corps , on a le
tableau suivant :
De la loi des espaces , y = x2 ,
nous avons déduit
la loi des vitesses : v = = 10x
Temps « x » |
0 |
1 |
2 |
… |
x |
Vitesse : = 10x |
0 |
10 |
20 |
|
10x |
Nous avions « y » l’espace , fonction
de « x » , nous avons maintenant en outre la vitesse
v = = 10x
Une nouvelle fonction de « x » ,
déduite de la première fonction , ou
comme on dit « dérivée »
de la première fonction qui elle , est dite alors « fonction
primitive »
y = 5 x2 est ici la fonction primitive
v = = 10x est ici la fonction dérivée
La
dérivée d’une fonction est « sa vitesse d’accroissement » quand la
variable est le temps.
Autre exemple : Dérivée d’une fonction quand la variable
est une longueur.
Soit la courbe ainsi construite . A tout
abscisse OD =x correspond une ordonnée DE = y = x2 (1) Pour un
accroissement petit Dx = DF
, l’ordonnée devient : FG= y +Dy = (x + Dx)2
= x2 + 2xDx + Dx2
(2) Par soustraction , les équations (1) et (2)
donnent : Dy = 2xDx + Dx2 |
|
D’où
= = 2x + Dx
Géométriquement , caractérise l’angle
HEG , donne la pente de la corde EH.
Lorsque Dx décroît
jusqu’à 0 ( et
s’écrit alors d x , Dy décroît jusqu ‘ à 0 ( et s’écrit alors d y
, l’équation (3) devient = 2x
En même temps la corde EH est devenue la tangente ET et le rapport limite du rapport donne la pente de la
tangente ET.
Ainsi y = x2 est ici la fonction primitive , = 2x est ici la
fonction dérivée , c’est en quelque sorte la vitesse d’accroissement de la
fonction : elle est représentée par la pente sur l’horizontale de la
tangente de la courbe .
Intérêt que représente l’étude de la dérivée :
Cet intérêt est visible pour les physiciens , dans le cas de la chute
d’un objet (vu précédemment) .On étudie assez facilement par expérience la loi
des espaces parcourus en chute libre , car on n’a qu’à déterminer
les positions du corps qui tombe de 1 ; 2 ; 3 ;…. Secondes
.Après cela , on peut bien étudier la loi des vitesses
, il faudrait encore plus de patience ,
encore plus d’habileté que pour la loi des espaces . Mais ,
grâce au calcul que nous offrent , les mathématiques , cette deuxième partie
des recherches expérimentales est
superflue ; elle peut – être supprimée .
La loi y = 5 x2
suffit pour conclure v = = 10x
Ainsi le calcul de la dérivée rend service au physicien
. Il rend service au mathématicien en lui donnant des
renseignements précieux sur l’allure
d’une courbe et joue un grand rôle dans la discussion des problèmes .
Soit par exemple à étudier la courbe ci –dessous :
(pré requis : 1°) calculer y = x2 – 4 x + 3 pour « x = 0 » ; 2°) résoudre
l’équation du second degré 0 = x2 – 4 x + 3 )
y = x2 – 4 x + 3 On voit d’abord que : pour x = 0 on a
y = 3 La courbe passe par le point A . Pour y = 0
on a
0 = x2 – 4 x + 3 ( x = 2 ± 1) , d’où x’ = +1 ; x’’ =
+ 3 la courbe passe par B( +1) et C ( +3) |
|
Voilà ce qui se trouve par les
« moyens ordinaires » : les trois points blancs de la figure ( A ; B ;C
)
Et voici ce que l’on trouve avec la dérivée :
Cette dérivée est = 2x – 4 .
(résoudre : 2x – 4 = 0) Elle s’annule pour x = 2 et on a
alors
y = x2
– 4 x + 3 ; y = 22 – 4 2 + 3 = -1
Donc la courbe passe par le point « D » ( point noir sur la
figure) de coordonnées 2 et –1 . et de plus , la
dérivée est nulle , c’est à dire ( voir dérivée d’une
fonction quand la variable est une longueur)que la pente sur l’horizontale de la tangente à la courbe est nulle ; c’est à dire que
la tangente à la courbe en D est
horizontale .
On voit combien la connaissance
de ce point D de cette tangente H’H
favorise le tracé , et plus généralement
comment elle favorise la recherche du maximum ou du minimum . (voir la figure précédente)
Remarque :
la fonction « y » était ici du second degré , la
dérivée n’est que du 1er degré ; c’est ce qui facilite la
discussion .
RECHERCHE DES DERIVEES :
Les dérivées étant importantes à connaître , il
faut essayer de les calculer , au moins dans les cas principaux . Et d’abord
pour les expression algébriques entières .
1°) Nous avons vu que la fonction du premier degré
y = a x donne la dérivée = a
(si y = 4 x ; = 4 )
2°)Nous avons vu la fonction du second
degré
que la
fonction y = x2 donne la dérivée = 2x
que la
fonction y = 5x2 donne la dérivée = 10x .
Il est
facile de comprendre et on trouvera aisément
que :
que la
fonction y = a x2 donne la dérivée = ax
3°) On trouvera de même que :
y = a x3 donne la dérivée = 3 ax2
y = axn
donne la dérivée = na xn-1
Ainsi
, pour les expression algébriques entières , on sait passer de la
fonction primitive a xn
à la dérivée
na xn-1 et
inversement de la fonction dérivée na xn-1 à
la fonction primitive a xn .
DERIVEE SECONDE :
Dans le cas d’un mouvement uniforme , le chemin
parcouru « y » , en fonction
du temps « x » , est y = ax . La vitesse
dans ce mouvement , est la dérivée :
v = = a
Elle est constante . Il n’y a plus rien à
ajouter.
Dans le cas de la chute libre
d’un corps , le mouvement est uniformément
accéléré , le chemin parcouru ( y ) est
y = 5 x2 . La vitesse dans ce mouvement ,
est la dérivée , elle est v =
= 10x
Elle n’est pas constante . Elle croît
avec « x » ; elle
est fonction de « x ». Elles croît avec une certaine vitesse .
On l’appelle « la vitesse de cette vitesse » que l’on note dv
sur la d
x; et la
est la dérivée de
cette dérivée . Cette dérivée on l’appelle la dérivée
seconde de la primitive
. Ici , elle est
= = 10
(*)
* Nous avons arrondi les nombres . En réalité elle est de 9,81 ; car en
réalité la loi des espaces est y = 9,81 x2
= 4,905 x2 et non de
5x2
Elle est constante , il n’y a plus rien à ajouter
.
En physique , en mécanique , on l’appelle
« l’ accélération »
CONVENTION D’ECRITURE :
On a v = donc peut s’écrire et on convient de
l’écriture signifiant par là que c’est la dérivée seconde de y
Imaginons un mouvement régi par la loi y = a x3
Sa dérivée est = 3ax2
. Cette dérivée est une fonction de « x » qui croît avec
« x » ; et qui croît avec une vitesse qui est la dérivée de 3ax2 , qui est donc 2 ( 3ax) . C’est la dérivée de la
dérivée ; c’est la dérivée seconde . Donc = 23ax = 6ax
Cette dérivée- seconde est une fonction de « x » qui croît
avec « x » et qui croît avec une vitesse = 6a
C’est la dérivée de la dérivée seconde , c’est la dérivée troisième
Donc = 6a
Ici elle est constante . Il n’y a rien à
ajouter.
On voit que si on part d’une expression de degré élevé y = axn , on aura des dérivations successives en nombre élevé (
« n » dérivation ; puisque chaque dérivation abaisse de
« 1 » le degré de l’expression ).
On peut représenter la fonction primitive par f(x) et écrire
y = f(x) , ce qui se lit et se comprend :
« y est une certaine fonction de « x » ».
( voir « fonction généralités » pour en savoir
plus )
Les dérivées successives s’écrivent ; ; ou bien y’ ; y’’ ;
y’’’ ;… ou bien encore f’(x) ;
f’’(x) ; f’’’(x) ;…….
Expression , au moyen de ses dérivées , de la nouvelle valeur
que prend une fonction « y » .
EXERCICE N°1 : La fonction est du
premier degré :
Y = ax
ou f(x) = ax
Donnons à « x » un accroissement « h »
quelconque ; grand ou petit .
La fonction prend un accroissement correspondant « k »
y + k = a ( x + h ) = ax + ah
ou
f( x + h ) = ax + ah
(1)
or , ax, c’est l’ancienne valeur de « y » ou « f(x) »
et « a » est la dérivée de la fonction « y » ou « f(x) »
( y’
ou f ’(x)
)
donc la relation (1) s’écrit :
f( x + h ) = f(x) + h f ’(x)
EXERCICE N°2 : la
fonction est du second degré :
. y = a
x 2 ou f(x) = a x 2
pour l’accroissement « h » donné à « x » ,
y prend l’ accroissement « k »
(1) y + k = a ( x + h ) 2 = ax2 + 2 ax .h + a . h2
or , ax2 , c’est « y » ou « f(x) «
2ax c’est la dérivée ou f ‘ (x)
« a » c’est la demi – dérivée de 2ax ; c’est la moitié de
la dérivée seconde , c’est f ‘’ (x)
Donc , la relation
(1) s’écrit y + k
= f ( x + h) :
( Avec : ax2 = f(x) ; + 2
ax .h =
h . f ‘ (x) ; + a .
h2 = f ‘’ (x) .h2 )
f ( x
+ h ) =
f(x) + f’ (x) + f’’( x)
EXERCICE N°3 : soit la fonction y = a x3 du 3e degré .
On trouvera de même que :
f ( x + h ) = f(x)
+ f’
(x) + f’’( x) + f ’’’( x)
Exercices : On fera de pareils exercices avec des fonctions qui ne
sont pas réduites à leur terme le plus élevé . Avec y = ax3 + b x2 + cx + d + …Etc. …
S’il s’agit d’une expression algébrique entière ,
on trouvera un développement analogue ; une série de termes célèbre , sous
le nom de série de Taylor . A chaque dérivation le degré s’abaisse de
« 1 » , donc on arrive au degré 0 à une expression constante , qui n’admet
plus de dérivée.
La série , dans ce cas est limitée .
Mais il est des expressions qui donnent des dérivées sans
fin ! ! ! !et dont le développement en série de Taylor , est par suite une série illimitée .
( Cette série
illimitée est utilisable si elle est
convergente)
On comprend donc combien cette étude est attachante .
Donnons – en des exemples .
EXPRESSION ALGEBRIQUES à PUISSANCE NEGATIVE : DERIVATION INDEFINIE
Soit y = ; Qu’on peut écrire y = x-1
C’est une expression à puissance négative . Si
elle suit la règle « recherche des dérivées »
TRAVAUX
AUTO FORMATIFS (re
voir les exercices dans le cours)