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APRES :
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Complément d’Info :
Sommaire : Géométrie dans l’espace |
TITRE
: Géométrie dans
l’espace : LE PARALLELISME
I )
DROITES PARALLELES : définition ;propriétés
II) DROITES ET PLANS
PARALLELES.
Travaux ; devoirs
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Corrigé
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Contrôle |
évaluation |
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Interdisciplinarités : (matière concernée) |
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H |
Géo. |
Vie quotidienne et vie familiale |
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Sciences et technique |
Physique Chimie Electricité |
Statistique. |
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1°) DEFINITION
Deux droites
« D » et « D’ » de l’espace sont parallèles si et
seulement si :
a)
ou bien elles sont
confondues ;
b)
ou bien elles sont
coplanaires , distinctes et sans point commun.
Il
faut remarquer que dans
l’espace deux droites non parallèles ne sont pas nécessairement
concourantes puisqu’elles peuvent
être non coplanaires. Il
résulte de la définition que deux droites parallèles distinctes
« D » et « D’ » déterminent un plan : le plan défini par
« D » et un point
« A » appartenant à « D’ ». |
Soit une droite « D » et un point
« A » n’appartenant pas à « D » . Le point « A »
et la droite « D » déterminent un plan et un seul. Dans ce plan ,
d’après l’axiome d’ Euclide , il existe une droite « D’ » et
une seule contenant « A » et parallèle à « D » .
Donc :
Par un point extérieur à une
droite , on peut mener une parallèle et
une seule à cette droite .
a) théorème . Si
deux droites sont parallèles , tout plan qui coupe l’une coupe l’autre .
Soit « D » et « D’ » deux
droites parallèles distinctes définissant le plan « Q » et soit
« P » un plan qui coupe « D » en « A »
.L’ensemble des points communs à « P » et « Q » est
une droite D qui passe par A . |
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Dans le plan « Q » , la droite D coupe « D » ,
donc coupe sa parallèle « D’ » en un point « A’ » . Ce
point « A’ » est le seul point commun à « D’ » et à
« P » puisque « P » et « Q » n’ont pas de points
communs en dehors de ceux de D. Donc si « P »
coupe « D » , il coupe la parallèle « D’ » à
« D » au point « A’ ».
b)Relation de parallélisme .
La relation , définie dans l’ensemble des droites de l’espace « E » par
« est parallèle à » et appelée relation de parallélisme,
est :
Réflexive :
toute droite de l’espace est parallèle à lui-même ;
Symétrique :
si « D » est parallèle à
« D’ » , alors »D’ » est parallèle à « D » ;
Transitive : nous
montrons en effet que si « D » est parallèle à
« D’ » et si « D’ » est parallèle à « D’ » ,
alors « D » est parallèle à « D’ ».
Soit le plan « P » déterminé
par « D » et un point « M » de « D’’ ». Si
D’’ n’est pas incluse dans P , P coupe D’’ en M , donc coupe D’
parallèle à D’’ et coupe D parallèle à D’ , il y a contradiction puisque D est
incluse dans P . Donc D’’ est incluse dans P . |
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D et D’’ n’ont aucun point commun , car si elles en avaient un , on
pourrait mener par ce point deux parallèles distinctes à D’ ; donc :
D //D’’.
En conclusion , dans l’ensemble des droites de l’espace
E , la relation de parallélisme est une relation
d’équivalence.
.La classe d’équivalence d’une droite donnée D est l’ensemble des
droites de l’espace qui sont parallèles à D .
Définition : Toute classe d’équivalence est appelée
direction de droites.
II)
DROITES ET PLANS PARALLELES.
1°) THEOREME d’
EXISTENCE :
Soit le point A extérieur au plan P et la droite D parallèle à la
droite D de P et contenant le point A.
La droite D contenant A extérieur à P n’est pas incluse dans P ; si P
coupe D , il coupe alors sa parallèle D ; ceci
contredit l’hypothèse selon laquelle P contient D . |
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Théorème : Etant donné un plan , il
existe des droites de l’espace n’ayant aucun point commun avec ce plan .
2°)DEFINITION :
Une droite D et un plan P sont parallèles si et
seulement si :
a)ou bien la droite D est incluse dans le plan P
b)ou bien la droite D et le plan P n’ont aucun point
commun.
Une droite et un plan parallèles n’ayant aucun point commun sont dits strictement parallèles.
3°)THEOREME.
Si une droite est parallèle à un plan ,
elle est parallèle à une droite de ce plan .
Si la
droite est incluse dans le plan , le résultat
est immédiat.
Si nous supposons la droite D non incluse dans P ; dans ce cas D et P n’ont aucun point
commun.
Soit Q le
plan déterminé par la droite D et
un point A du plan P . Q coupe P suivant une droite D . Les droites D et D sont dans un même plan Q
et ne peuvent se couper en un point C , sinon C appartiendrait à la
fois à D et
à P , ce qui contredirait l’hypothèse (D et P n’ont aucun point commun) .
4°)CONDITION DE PARALLELISME.
En tenant compte des
résultats précédents , on déduit :
Une droite est parallèle à un plan si et seulement si elle est parallèle
à une droite de ce plan.
5°) CONSEQUENCES .
a)
Si une droite D et un plan
P sont parallèles , toute parallèle D à D est parallèle à P .
En effet , étant donné deux parallèles D et D , un plan qui ne coupe pas
l’une ne coupe pas l’autre .
b)
Si une droite
D et un plan P sont parallèles , la parallèle à D menée par un point de
P est incluse dans P .
6°) PLANS SECANTS PARALLELES A UNE DROITE.
Soit deux plans sécants P et Q parallèles à la droite D et soit un point A
commun aux deux plans .
La parallèle à D menée par A est incluse dans chaque
plan ; c’est donc leur intersection. (voir : conséquence b ) |
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Théorème :
Si une droite est parallèle à deux
plans sécants , elle est parallèle à
leur intersection .
En particulier , si une droite « D » et un plan
« P » sont parallèles , tout plan qui contient D et qui coupe P , le
coupe suivant une droite parallèle à D .
1°)
EXISTENCE ET DEFINITION.
a) Existence : Soit un plan P et un point A extérieur
à P .
Par A menons deux droites D et D parallèles à P . Elles
déterminent un plan Q distinct de P
car A n’appartient pas à P . Si Q coupait P , la droite d’intersection incluse
dans P serait à la fois parallèle aux deux droites sécantes D et D (
6° ci dessus) , ce qui serait impossible . |
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b) Définition.
Deux plans « P » et « Q » sont
parallèles si et seulement si :
a)
ou bien ils sont confondus.
b)
Ou bien il n’ont aucun
point commun.
On écrit P
//Q
Si « P » et « Q » n’ont aucun
point commun , on dit qu’ils sont strictement
parallèles.
3°) Propriétés .
a) la démonstration
d’existence conduit au théorème suivant :
Si deux droites sécantes d’un plan
« Q » sont parallèles à un plan « P » ; les plans P et
Q sont parallèles.
b) d’après la définition , il va de soit que :
Si deux plans sont parallèles , toute
droite incluse dans l’un est parallèle à l’autre .
Des deux propositions précédentes, il en résulte que :
Deux plans sont parallèles si et seulement
si deux droites sécantes de l’un sont parallèles à l’autre .
4°)
Plan passant par un point et parallèle à un plan .
Pour mener par un point « A » un plan
« Q » parallèle à un plan « P », il suffit de construire
les droites « D’ » et D’
passant par « A » et respectivement parallèles aux droites
concourantes D et D
du plan P . |
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Ce plan « Q » est unique : s’il
existait un second plan Q’ , ce plan Q’
contiendrait D’ car s’il la coupait en A , il couperait aussi sa parallèle D ,
donc il couperait le plan P . De même Q’ contient D’ . Il est donc confondu
avec P’ .
On énoncera le théorème suivant :
Il existe un plan et un seul parallèle à un
plan donné et passant par un point donné
.
5°)Relation
de parallélisme dans l’ensemble des plans de l’espace.
la relation définie dans l’ensemble des plans de
l’espace E par « est parallèle à »
et appelé « relation de parallélisme » est :
réflexive : tout plan de l’espace est parallèle à lui-même.
Symétrique : si P est parallèle à P’ , alors P’
est parallèle à P .
Transitive : nous pouvons montrer que si P est
parallèle à P’ et si P’ est parallèle à P’’ , alors P est parallèle à P’’ .
Si P et P’ sont confondus , alors ils sont
parallèles.
Si P et P’’ sont distincts , ils n’ont aucun point
commun. En effet , s’ils avaient un point commun A , il passerait par A deux
plans distincts parallèles à P’, ce qui est impossible. ( voir précédent 4°) : plan passant par un
point …..)
La relation de parallélisme dans l’ensemble des
droites de l’espace est donc une relation
d’équivalence .
A
retenir : La classe d’équivalence du plan P , ensemble des plans
parallèles à P , est appelée « direction »
du plan.
5°)
Problème :
a) Trois plans : on veut étudier la figure
formée par deux plans parallèles et distincts de P et Q et un plan R qui coupe
P.
Si R est parallèle à Q , les plans P et R
distincts et parallèles à Q seraient parallèles , ce qui n’est pas le cas
puisque R coupe P .(voir ci contre) Donc Q et
R sont sécants . Les intersections D
et D de R avec P et Q sont des
droites coplanaires et sans point
commun puisque situés dans deux plans parallèles distincts P et Q . |
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D’où le théorème suivant :
Si deux
plans sont parallèles , tout plan qui coupe l’un coupe l’autre et les droites
d’intersection sont parallèles.
Tétraèdre :
On donne un tétraèdre ABCD . Par un point M de l’arête [AC] on fait passer un
plan P parallèle aux droites (AB) et ( CD), déterminé en menant par M les
parallèles à ces droites. Etude de la section par ce plan: Le plan P et le plan de la face ACD sont
parallèles à la même droite (CD) ; leur intersection qui passe par M est
donc parallèle à (CD) : MN//CD. De même l’intersection de P et du plan de la face
CBD est aussi parallèle à ( CD) : SR//CD Donc , les droites ( MN) et ( SR) sont parallèles
.On démonterait d’une façon analogue que les droites ( MS) et ( NR) sont
parallèles. |
La section MNRS
est un parallélogramme |
7°)Application pratique. Réalisation de surfaces
planes .
a) La droite D est appelée « génératrice » , se déplace
parallèlement à elle même à elle même en s’appuyant constamment sur la droite
Delta, appelée directrice . |
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b) Certains procédés d’usinage du plan utilisent ce mode de génération à
l’aide de deux droites concourantes
dont une droite delta est fixe et
l’autre D se déplace parallèlement . (exemple : l’étau limeur ) |
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CONTROLE:1°)Trouver des
exemples concrets de droites parallèles , de droite et plan parallèles , de
plans parallèles
EVALUATION: ( à voir)