|
Glossaire: L' EVALUATION. |
||||
|
|
|
|||
DOC : Le devoir
formatif pour permettre le suivi en Formation Individualisée : LE CONTROLE et L’ EVALUATION
des instruments de régulation et de validation en « Apprentissage »
. Ce sont des
TRAVAUX INDISPENSABLES - INDISCOSIABLES et COMPLEMENTAIRES. A utiliser dans le cadre d’une formation
. |
Auteur : Warmé Raymond Vincent . |
||||
|
|
|
|||
|
|
Pédagogie : Comment
pratiquer pour garantir la réussite scolaire pas à pas … |
|||
|
|
|
|||
Ici : @ INFO sur : le contrôle et
l’évaluation appliqués au devoir formatif :
DEFINITIONS :
LE CONTROLE et L’
EVALUATION. |
Ces deux épreuves
sont distinctes et indissociables
lorsque l’on doit composer un devoir formatif.
Jacques
Ardoino a clarifié la fonction du
« contrôle » et celle de « l’évaluation » :
«Contrôler » :
le contrôle consiste à mesurer les écarts et les variations entre un référé et
un référant constant sinon immuable, puisqu’il sert d’étalon permanent.
« Evaluer » :
Au contraire l’évaluation , en ce qu’elle pose la
question de sens , consiste essentiellement à produire, à construire, à créer
un référent en même temps qu’elle s’y rapporte.
On ne
peut jamais que contrôler l’exécution des programmes et des plans, tandis que
l’interrogation sur le sens ou la pertinence de ceux - ci renvoie
immanquablement à l’évaluation, au sens plein du terme, des projets - qui les
inspirent »
Pour chaque objectif , leçon , module , de
formation , il faut à la fois
« contrôler » et « évaluer » celui qui se forme .
Introduction: Il n’y a pas de formation sans
« contrôle » et sans « évaluation ». Pour atteindre un
objectif de formation , pour parvenir à un niveau défini par un référentiel on doit
mesurer la « progression » de celui qui se forme et l’accompagner dans cette progression .Le
contrôle et l évaluation sont les outils indispensables qu’il faut utiliser en
« continu » , jusqu’à ce que la formation soit
« validable » .
Comment construire ou élaborer un
contrôle et une évaluation ?:
Quel élève , quelle partie du programme doit -il traiter ? quel niveau
doit ‘il atteindre ? que doit -il
savoir ? et
savoir faire ? à la fin d’un apprentissage « cours » ?
Chaque étape de la formation nécessite un « apprentissage » .
Chaque étape de cet
apprentissage doit faire l’objet
de mesures en vu de compléter ou corriger les
connaissances mal ou pas acquises.
Les outils qui permettent de mesurer une progression à un temps
« t » d’une personne qui se forme sont :
Le contrôle qui permet de comparer le niveau de capitalisation
des savoirs acquis par rapport aux savoirs à acquérir et l’évaluation
qui permet de mesurer le degré de mise en œuvre et de maîtrise des
« savoirs déclaratifs et
procéduraux » appelés
« savoirs - faire ».
Tout formateur est chargé :
De contrôler si les
savoir déclaratifs « objet » ou « procéduraux »
soient appris.
D’
évaluer le niveau de mise en œuvre de ces savoirs ( compétences ) ,
Ce sont ces deux mesures
inséparables , indissociables,
qui permettront de valider ou non
la qualité de la formation d’un individu dans un objectif ,
une leçon ou un module .
En milieu scolaire et universitaire.
Le contrôle et l'évaluation sont deux "méthodes de mesure
" différentes et indissociables et
nécessaires qu’il faut utiliser pour
mesurer l’appropriation et le niveau des connaissances acquises.
Ces mesures doivent se faire avant l’apprentissage, pendant
l’apprentissage et après l’apprentissage.
LE CONTROLE et L’ EVALUATION.
(GENERALITES) |
En milieu scolaire et universitaire.
Le contrôle et l'évaluation sont deux "méthodes de mesure
" différentes et indissociables et
nécessaires qu’il faut utiliser pour mesurer
l’appropriation et le niveau des connaissances acquises.
Ces mesures doivent se faire avant l’apprentissage, pendant
l’apprentissage et après l’apprentissage.
I ) LE CONTROLE : |
|
Le contrôle est utilisé pour
mesurer le niveau d’acquisition de savoirs déclaratifs et procéduraux. |
|
1) Définition. Effectuer un "Contrôle" c'est
vérifier la conformité à un
modèle, à une norme. On dit aussi : « contrôler » consiste à mesurer les
écarts et les variations entre un référé et un référant constant sinon immuable , puisqu’il sert d’étalon permanent. |
|
2) Qu'est ce que « contrôler » ?
prendre un « référent » doit être conforme au
« référé ». les contenus mesurer doivent
se superposer. |
|
3) Pourquoi « contrôler »?
Pour vérifier si les savoirs déclaratifs sont capitalisés.( compris , acquis). Parce qu’ils sont définis comme
étant des savoirs « pré requis » dans le cours de niveau immédiatement supérieur. |
|
4) Contrôler quoi ? A chaque
que fois qu ‘ un « savoir » de
nouveau est identifié et comme étant à
retenir. |
|
5) Comment « contrôler »? sous forme d’une récitation ( table de multiplication) ,sous forme de question
« ouvert » ou « fermé », ou sous forme de phrases
« à trou » à compléter. |
|
6) Quand « contrôler »?
à tout moment, après que chaque leçon soit supposée entièrement travaillée. |
|
7) Qui doit « contrôler »?
tout formateur est chargé de
vérifier et évaluer le niveau de connaissances à acquérir. |
|
8°) VALIDATION du
contrôle : A chaque fois qu’un nouveau
« savoir - faire » visée , il y a « obligatoirement » des nouveaux
savoirs à acquérir , ou d’autres savoirs « à compléter » . Les savoirs déclaratifs « capitaliser » lors de l’étude d’un
objectif « A » sont toujours
« rappelés » ou « réinvestis » dans l’objectif
« suivant B » , de niveau immédiatement
supérieur . Le contrôle a donc
une fonction fondamentale : . la validation du
contrôle donner lors de l’ étude de l’objectif
A va faciliter
voir garantir la réussite de l’
étude de l’objectif « B ». On peut affirmer que le contrôle a pour but de
vérifier si les pré requis
« exigés » pour l’étude de l’objetif
« B » sont acquis
dans l’objectif « A » . 9 )
Remarques et conclusion. Le contrôle consiste à effectuer une mesure par
comparaison entre ce que l’on
a ( le
devoir produit « à corriger ») et ce que l’on
veut « le corrigé type » on recherche « la conformité » .
Tous les contrôles « non conforme » doivent faire l’objet de
remédiation tant que le devoir n’est pas entièrement validé. La quantité de travail restant à fournir « en
apprentissage » par celui « qui se forme » est proportionnel à
la valeur de l’écart qui existe entre ce qui est fait et ce qui aurait du être fait. ■ On a défini l’état
final « pour tous » , on ne défini pas l’état initial , qui est différent à chaque
individu , mais ceux ci doivent posséder un tronc
commun de connaissances ; ( « savoirs » identifiables à partir
des « pré requis ») |
|
|
|
II)
Chapitres sur :
L'
EVALUATION. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(Mise en œuvre des savoirs : « les savoir-faire » , à mettre en lien avec les compétences )
1) Définition : "Evaluation" :
L'évaluation est, de toutes les phases d'une activité (de
l'apprentissage), et certainement la phase la plus délicate. Evaluer un
travail que nous croyons connaître, évaluer un projet, évaluer l 'effet pratique , évaluer la qualité d'une formation…..c
'est plus déroutant d'une part parce que les notions mises en jeu sont en
générales abstraites d'autre part parce que l'idée de projet est liée à celle
d'autonomie.
2),Qu'est-ce qu'évaluer?
Evaluer c'est "chercher à connaître" les résultats de l'action
et tous les résultats.
Evaluer une action est une action dynamique faisant intervenir des
efforts, le mouvement et le temps. Il ne s'agit pas seulement de savoir dans
quelle mesure les objectifs fixés ont été atteints mais aussi de repérer les
effets induits.
Exemple caricatural :
-
objectif : supprimer les accidents d'automobile
-
action : interdiction de la circulation.
Résultats :
-
plus d'accidents (objectif atteint)
-
paralysie de la cité (effet induit)
L'évaluation n'est pas un contrôle, on ne
vérifie pas la conformité à un modèle, à une norme.
L'évaluation :
-
ne permet pas de connaître d'avance le résultat.
-
N'est pas neutre, le résultat est confronté à certaines valeurs
variables suivant l'évaluation.
-
N'est pas hiérarchique puisqu'elle peut-être
réalisée par l'acteur de l'action.
L'évaluation est indispensable :
-
pour savoir si l'action est
efficace et donc continuée
-
pour gérer la bonne utilisation des ressources
-
pour rendre crédible l'action entreprise et par là convaincre les
partenaires
-
pour être formative
-
afin d'être dynamisante
Les objectifs généraux étant souvent abstraits, il faudra les traduire en comportements observables,
donc les décomposer en objectifs opérationnels plus concrets. Chaque objectif
opérationnel débouche sur une action concrète.
Cet essai de mesure nécessite le passage par des intermédiaires concrets, des indicateurs dont on pense
qu'ils ont un rapport avec l'objectif.
Le choix de ces indicateurs est important. Quelles qualités peut les caractériser?
-
son degré de pertinence, c'est à dire son rapport plus ou moins
étroit avec l'objectif.
-
Son aptitude à enregistrer une faible variation dans l'atteinte des
objectifs.
-
Son existence préalable.
La collecte et l'exploitation des indicateurs nécessitent la
construction d'instruments : Grilles d'observation, questionnaires etc.…. afin
de rassembler et d'établir des corrélations.
Comme l'évaluation va comparer des résultats à un système de valeur discutable
par définition, le choix des éléments de référence devra être réalisé avec
beaucoup de soins.
Il faudra aussi se demander si le
résultat est bien imputable à l'action ou à d'autres causes. Il sera donc
souhaitable - pour tendre vers l'objectivité- de multiplier les éléments de référence.
Les résultats seront présentés- afin de les rendre plus lisibles- sous forme de
graphes, de tableaux….Il est important dans la présentation de bien
différencier les constats (données brutes) des commentaires ou interprétation.
Une bonne évaluation devra renseigner d'une manière suffisante tout en
étant relativement rapide.
Cette idée d'évaluation doit être présente des
le départ : l'état final doit pouvoir être comparé à l'état initial.
Evaluer l'état initia: diagnostic de départ orientant les objectifs.
Evaluer les phases successives : permet une régulation voir un
infléchissement des objectifs.
Evaluer en fin d'action : bilan.
Evaluer ultérieurement : jugement à long terme.
Ceci induit trois questions:
-
Peut-on évaluer justement?
-
Destinataire de l'évaluation?
-
Qui prendra les décisions, quelles réponses apportées?
*comme l'évaluation n'est pas neutre, il vaut mieux parler d'équipe
d'évaluation et envisager d'autres types d'évaluation.
*Il paraît important que les acteurs de l'action soient destinataires cela accroît leur
capacité d'action et de décision.
*En matière de projet d'établissement les acteurs sont aussi des
décideurs ce qui n'enlève rien aux autres responsables.
8) A partir de ces remarques, on peut
définir deux types :
-L'évaluation interne avec possibilité de s'adjoindre des spécialistes
extérieurs.
- L'évaluation externe qui a des objectifs plus larges est nécessaire
car plus objective.
Complément de l'évaluation interne elle permet des synthèses plus
larges.
Toute action ne peut être
efficace sans évaluation. Le projet conduit l'action, l'évaluation de celle-ci
conduit à un autre projet. Une politique d'établissement est faite d'une série
de projets avec ses réussites et ses échecs, qu'on analyse par l'évaluation.
Celle-ci mène à un nouveau projet qui exclut l'échec ou améliore la réussite.
Le contrôle et l’évaluation appliqués
au devoir formatif : Le devoir
formatif ( ou sommatif formatif) est composé de deux
devoirs en un . |
||||
Le contrôle |
Le contrôle mesure la quantité de
savoirs à capitalisé |
|
L’ évaluation |
L’
évaluation permet «d’ estimer » le niveau de compétences ( savoir - faire) . Elle sert à évaluer le niveau de mise en œuvres des « savoirs acquis », ou elle
permet d’évaluer le degré de maîtrises
de ces savoirs.. |