Le devoir formatif intègre deux
épreuves : un contrôle et une évaluation. :
Pour effectuer le suivi
individualisé dans les apprentissages il
faut utiliser un devoir comprenant une preuve
dite contrôle (
théorie dit savoir déclaratif )
et une épreuve dite évaluation ( épreuve
qui mesure les capacités pratiques à mettre
en œuvre les savoirs théoriques dans un exercice ou une situation problème)
DEFINITIONS : LE CONTROLE et L’ EVALUATION. |
Pour valider les apprentissages d’ une étude
d’un objectif « cours » , une leçon , on s’utilisera le devoir formatif (qu’il faut réussir).
Ce devoir formatif sera toujours
composé de deux parties : un contrôle et une évaluation.
Ces deux épreuves
sont distinctes et indissociables
lorsque l’on doit « composer » un devoir formatif.
Préambule :
Jacques Ardoino à
clarifié la fonction du contrôle et celle de
l’évaluation : « «Contrôler » consiste à mesurer les écarts et
les variations entre un référé et un référant constant sinon immuable ,
puisqu’il sert d’étalon permanent. Au contraire l’évaluation
, en ce qu’elle pose la question de sens , consiste essentiellement à
produire, à construire, à créer un référent en même temps qu’elle s’y rapporte.
On ne peut jamais que contrôler l’exécution des programmes et des plans, tandis
que l’interrogation sur le sens ou la pertinence de ceux - ci renvoie
immanquablement à l’évaluation, au sens plein du terme, des projets - visées
qui les inspirent ».
SUITE :1° ) Les différentes formes de
« mesures ». II)
Chapitres sur : L' EVALUATION. |
Introduction: Valider une formation passe nécessairement par l’exécution et la réussite
de travaux formatifs que sont le
« contrôle » et
l’« évaluation ».
Chaque étude d’une leçon exige un
minimum d’activités qui vont permettre de mesurer une évolution
, une progression pendant la période réservée aux
« apprentissages » .
Chaque étape identifiable de ces
apprentissages doit faire l’objet
de « mesures » , qui au vu des erreurs
constatées obligeront à mettre en œuvre des activités spécifiques ,
personnalisées , individualisées en vu de compléter
ou corriger les connaissances mal ou pas acquises, cela jusqu’à ce que le
niveau visé soit acquis et validé , donc « certificable »
et faire l’objet d’une certification.
Les outils qui permettent de mesurer une progression à un temps
« t » d’une personne qui se forme sont :
Le contrôle qui permet de comparer le niveau de capitalisation
des savoirs acquis par rapport aux savoirs à acquérir et l’évaluation
qui permet de mesurer le degré de mise en œuvre et de maîtrise des
« savoirs déclaratifs et
procéduraux » appelés
« savoirs - faire ». ( pédagogie du contrat)
En milieu scolaire et universitaire.
Le contrôle et l'évaluation sont deux "méthodes de mesure
" différentes et indissociables et
nécessaires qu’il faut utiliser pour
mesurer l’appropriation et le niveau des connaissances acquises.
Ces mesures doivent se faire avant l’apprentissage, pendant
l’apprentissage et jusqu’à la validation du niveau visé
. Cette validation clos l’apprentissage entrepris.
I ) LE CONTROLE : |
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Le contrôle est utilisé pour
mesurer le niveau d’acquisition de savoirs déclaratifs objets et procéduraux. |
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1) Définition. Effectuer un "Contrôle" c'est
vérifier la conformité à un
modèle, à une norme. On
dit aussi : « contrôler » consiste à mesurer les écarts et les
variations entre un référé et un référant constant sinon immuable
, puisqu’il sert d’étalon permanent. |
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2) Qu'est ce que « contrôler »
? C’est prendre un
« référent » qui doit être conforme au « référé ».
les contenus mesurés doivent se superposer. |
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3) Pourquoi « contrôler »?
Pour vérifier si les savoirs déclaratifs sont capitalisés.( compris , acquis). Parce qu’ils sont définis comme
étant des savoirs « pré requis » dans le cours de niveau immédiatement supérieur. |
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4) Contrôler quoi ? A chaque que fois qu ‘ un
« savoir » de nouveau est identifié et comme étant à retenir. |
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5) Comment « contrôler »? Oralement ,
mais de préférence par écrit ;
sous forme d’une récitation ( table de multiplication) ,sous forme de
question « ouvert » ou « fermé », ou sous forme de
phrases « à trou » à
compléter. |
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6) Quand « contrôler »?
à tout moment, après qu’une nouvelle
leçon ou nouvel objectif soit
supposé entièrement travaillé (étudié) . |
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7) Qui doit « contrôler »?
tout formateur est chargé de
vérifier et évaluer le niveau de connaissances à acquérir. |
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8°) VALIDATION du
contrôle : A chaque fois qu’un nouveau
« savoir - faire » visée , il y a « obligatoirement » des nouveaux
savoirs à acquérir , ou d’autres savoirs « à compléter » . Les savoirs déclaratifs « capitaliser » lors de l’étude d’un
objectif « A » sont toujours
« rappelés » ou « réinvestis » dans l’objectif
« suivant B » , de niveau immédiatement
supérieur . Le contrôle a donc
une fonction fondamentale : . la validation du
contrôle donner lors de l’ étude de l’objectif
A va faciliter
voir garantir la réussite de
l’ étude de l’objectif « B ». On peut affirmer que le contrôle a pour but de
vérifier si les pré requis
« exigés » pour l’étude de l’objetif
« B » sont acquis
dans l’objectif « A » . 9 )
Remarques et conclusion. Le contrôle consiste à effectuer une mesure par
comparaison entre ce que l’on
a ( le devoir produit
« à corriger ») et ce que l’on veut « le corrigé
type » on recherche « la conformité » . Tous les contrôles « non conforme » doivent faire l’objet de
remédiation tant que le devoir n’est pas entièrement validé. La quantité de travail restant à fournir « en
apprentissage » par celui « qui se forme » est proportionnel à
la valeur de l’écart qui existe entre ce qui est fait et ce qui aurait du être fait. ■ On a défini l’état
final « pour tous » , on ne défini pas l’état initial , qui est différent à chaque
individu , mais ceux ci doivent posséder un tronc
commun de connaissances ; ( « savoirs » identifiables à partir
des « pré requis ») |
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II) Chapitres sur : L' EVALUATION @ . |
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(Mise en œuvre des savoirs : « les
savoir-faire » , à mettre en lien avec les
compétences )
1) Définition : "Evaluation" :
L'évaluation est, de toutes les phases d'une
activité (de l'apprentissage), et certainement la phase la plus
délicate. Evaluer un travail que nous croyons connaître, évaluer un projet,
évaluer l 'effet pratique , évaluer la qualité d'une
formation…..c 'est plus déroutant d'une part parce que les notions mises en jeu
sont en générales abstraites d'autre part parce que l'idée de projet est liée à
celle d'autonomie.
2),Qu'est-ce qu'évaluer?
Evaluer c'est "chercher à connaître" les
résultats de l'action et tous les résultats.
Evaluer une action. C’est une action dynamique faisant intervenir des
efforts, le mouvement et le temps. Il ne s'agit pas seulement de savoir dans
quelle mesure les objectifs fixés ont été atteints mais aussi de repérer les
effets induits.
Exemple caricatural :
-
objectif : supprimer les accidents d'automobile
-
action : interdiction de la circulation.
Résultats :
-
plus d'accidents (objectif atteint)
-
paralysie de la cité (effet induit)
L'évaluation n'est
pas un contrôle, on ne vérifie pas la conformité à un modèle, à une norme.
L'évaluation :
-
ne permet pas de connaître d'avance le résultat.
-
N'est pas neutre, le résultat est confronté à
certaines valeurs variables suivant
l'évaluation.
-
N'est pas hiérarchique puisqu'elle peut-être réalisée par l'acteur de l'action.
L'évaluation est indispensable :
-
pour savoir
si l'action est efficace et donc continuée
-
pour gérer la bonne utilisation des ressources
-
pour rendre crédible l'action entreprise et par là
convaincre les partenaires
-
pour être formative
-
afin d'être dynamisante .
-
Les objectifs généraux étant souvent abstraits, il
faudra les traduire en comportements
observables, donc devra les décomposer en objectifs opérationnels
plus concrets. Chaque objectif opérationnel débouche sur une action concrète.
Cet essai de mesure nécessite le passage par des
intermédiaires concrets, des indicateurs
dont on pense qu'ils ont un rapport avec l'objectif.
Le choix de ces indicateurs est important. Quelles
qualités peut les caractériser?
-
son degré de pertinence, c'est à dire son rapport
plus ou moins étroit avec l'objectif.
-
Son aptitude à enregistrer une faible variation
dans l'atteinte des objectifs.
-
Son existence préalable.
La collecte et l'exploitation des indicateurs
nécessitent la construction d'instruments : Grilles d'observation,
questionnaires etc.…. afin de rassembler et d'établir des corrélations.
Comme l'évaluation va comparer des résultats à un
système de valeur discutable par définition, le choix des éléments de référence
devra être réalisé avec beaucoup de soins.
Il faudra
aussi se demander si le résultat est bien imputable à l'action ou à d'autres
causes. Il sera donc souhaitable - pour tendre vers l'objectivité- de multiplier les éléments de référence.
Les résultats seront présentés- afin de les rendre plus lisibles- sous forme de
graphes, de tableaux….Il est important dans la présentation de bien
différencier les constats (données brutes) des commentaires ou interprétation.
Une bonne évaluation devra renseigner d'une manière
suffisante tout en étant relativement rapide.
Cette idée d'évaluation doit être présente des le départ : l'état final doit pouvoir être comparé à
l'état initial.
Evaluer l'état initia: diagnostic de départ
orientant les objectifs.
Evaluer les phases successives : permet une
régulation voir un infléchissement des objectifs.
Evaluer en fin d'action : bilan.
Evaluer ultérieurement : jugement à long terme.
Ceci induit trois questions:
-
Peut-on évaluer justement?
-
Quel est le destinataire de l'évaluation?
-
Qui prendra les décisions, quelles réponses
apportées?
*comme l'évaluation n'est pas neutre, il vaut mieux
parler d'équipe d'évaluation et envisager d'autres types d'évaluation.
*Il paraît important que les acteurs de
l'action soient destinataires cela
accroît leur capacité d'action et de décision.
*En matière de projet d'établissement les acteurs
sont aussi des décideurs ce qui n'enlève rien aux autres responsables.
8) A partir de
ces remarques, on peut définir deux types
d’évaluations :
-
L'évaluation interne avec possibilité de s'adjoindre des spécialistes
extérieurs.
- L'évaluation
externe qui a des objectifs plus larges est nécessaire car plus objective.
Complément de l'évaluation interne l’évaluation
externe permet des synthèses plus larges.
Toute action
ne peut être efficace sans évaluation. Le projet conduit l'action, l'évaluation
de celle-ci conduit à un autre projet. Une politique d'établissement est faite
d'une série de projets avec ses réussites et ses échecs, qu'on analyse par
l'évaluation. Celle-ci mène à un nouveau projet qui exclut l'échec ou améliore
la réussite.