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Définition
de la « métacognition » |
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Définition : méthode ( de méta :succession et
hodos : chemin) est la succession des chemins
que suit l’esprit pour parvenir à un résultat. |
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Résumé sur les lois de
l’apprentissage Préambule :
Modification induite par
la formation : Toute formation fait
acquérir 3 types ( genres) de
connaissances en simultanées : -
l’acquisition de nouveaux savoirs
(intellectuels) qui s’opère par le truchement de la mémoire. Souvenir ; -
l’ acquisition de savoir faire professionnels - ou sociaux
( savoir paraître) - qui s’opère principalement par le truchement de la
mémoire habitude (mémoire « motrice ») . -
l’acquisition de nouveaux
savoirs -être au niveau des attitudes,
des valeurs, des croyances, des modèles socio-culturels ,
des rôles sociaux ( mémoire cognitivo -affective). Ces nouveaux savoirs , savoir - faire ,
savoir être , sont censés déterminer de nouvelles conduites , et du point de
vue de l’observateur , de nouveaux comportements souhaités et souhaitables
dont l’explication serait un des moyens de fixer les buts et critèrier
les objectifs de la formation . Tout nouveau savoir , savoir
faire ou savoir être , capitalisés par l’individu « à former » , va
induire une modification dans le savoir être
, et par conséquence ,son comportement devra s’améliorer , dans le
système éducatif. (la réussite transforme les
comportements : la réussite = sérénité et l’
échec engendre la violence) . Remarque :en matière de formation : L ‘ élément nouveau
est une simple addition au déjà acquis. L’élément nouveau
entraîne une modification du déjà acquis. Toute formation crée
un changement et une évolution ,qui peuvent
engendrer ou faire surgir des résistance ou des conflits. On évitera que
l’élément nouveau ne vise à la modification d’un facteur inné comme les instincts et les
pulsions. (on pourra constater
des résistances au changement , comme tels ,
l’apprentissage , la formation sont toujours manipulateurs , mais la
manipulation pédagogique a pour objectif avoué de faire passer chez le formé
des vérités universelles admises , donc d’entraîner , chez lui , des
modifications qui lui seront globalement favorables et profitables. Souvent en début d’‘entrée en formation de nombreux élèves
sont considérés « hors la loi » : qu’ils n’ont pas les mêmes repères
ou les mêmes valeurs : Il faudra faire modifier des comportements, ….. On se souviendra que pour
changer des valeurs il est insuffisant d’affirmer d’autres valeurs. Par
contre , pratiquer , favoriser , induire d’autres comportements , apparemment
innocents , liés aux valeurs que l’on souhaite introduire est un excellent moyen de faire évoluer les
mentalités jusqu’au moment où , les nouvelles valeurs étant assises sur un
vécu , le changement est réalisé sans
que celui qui en a été la
« victime » s’en soit aperçu. Résumé sur les lois de
l’apprentissage : — La loi de l’exercice au travers de la répétition de Thorndike. Toute
activité produite dans une situation donnée a tendance à se reproduire dans
une situation identique. — La loi du
renforcement. Le renforcement est un événement qui est perçu par celui
qui apprend, comme lié d’une quelconque façon à la réponse qu’il vient de
donner. Le renforcement peut être positif ( «
récompense ») si la réponse est bonne, négatif ou aversif («
punition ») si la réponse est mauvaise. Le renforcement positif aide à fixer
les bonnes réponses. Les mauvaises réponses peuvent être éliminées soit par
l’absence de renforcement (ce qui peut être perçu comme négatif), soit par un
renforcement négatif. — La loi de récence ou de
l’antériorité immédiate. Même en absence de renforcement positif, c’est
la dernière réponse, qui est la plus proche, qui se trouvera confirmée. Il en
est ainsi si la dernière réponse est une erreur. Il ne faut donc jamais
rester sur un échec et toute erreur doit être immédiatement corrigée
(punition) ou redressée faire donner la bonne réponse. — La loi de l’effet par la motivation de Thorndike. Tout
comportement qui a un effet favorable et/ou entraîne la satisfaction de la
motivation, va se trouver renforcé par cet effet favorable et/ou cette
satisfaction, indépendamment de tout renforcement ajouté de l’extérieur. — La loi de la sélection au travers de la fréquence de Watson. Lorsqu’un
être apprend une tâche plus ou moins complexe, il a, puisqu’il a réussi, fait
plus d’essais heureux que d’erreurs. Les essais heureux, répétés plus
souvent, se fixent au détriment des erreurs. — La loi de structuration hypothétique des données de Tolman. L’homme
et l’animal seraient capables d’émettre des hypothèses préalables sur les
effets de leur activité, et l’apprentissage serait dû à une
amélioration continue de la structuration globale des données du problème.
Cette loi fait partie de la théorie du comportement intentionné. — La loi de compréhension intuitive de l’école phénoménologique
hollandaise. A partir d’un certain nombre d’essais, le processus
d’acquisition peut s’accélérér comme s’il y avait
brusquement compréhension intuitive de la tâche à accomplir. ( insight). Notons, pour finir, que ces sept lois mettent
insuffisamment en relief deux facteurs fondamentaux la répétition (l’exercice
le drill) et le renforcement. |
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L’apprentissage
chez l’homme L’homme,
entre autres choses, se distingue de l’animal par sa capacité à apprendre et
à conserver ses acquis. Non seulement, il acquiert par lui-même, par son
activité propre, son expérience, mais aussi il apprend, par transmission
d’une génération à l’autre, les connaissances accumulées à travers les
siècles par tous ceux qui l’ont précédé l’homme capitalise des connaissances. La
transmission fut orale avant que d’être écrite l’Ancien Testament,
l’Iliade, l’Odyssée mais aussi tous les récits plus ou moins mythologiques
nous sont parvenus de cette façon. La tradition orale des veillées, fondée
sur la mémoire du récit, a été relayée par l’écriture. Celle-ci, comme nos
répertoires téléphoniques, a été un moyen de nous affranchir des servitudes
de notre mémoire individuelle et collective. Ainsi
l’homme est-il capable de progresser à partir du passé de l’humanité sans que
l’on puisse percevoir des limites à cette évolution qualitative et quantitative
actuellement, on estime que la totalité des connaissances humaines double
tous les dix ans. |
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L’homme,
le plus performant des animaux Les lois de
l’apprentissage ont été de tous temps utilisées pour domestiquer les animaux,
pour élever (éduquer) les enfants, pour maintenir les valeurs de
l’institution. Chez l’homme
, le développement de son cerveau lui permet d’accéder à des performances
remarquables ; outre la possibilité (cf. l’introduction ci-dessus) de former
une culture, il est a) capable d’exo-apprenltissage et d’endo-apprentissage
rapides, ne nécessitant que peu de répétitions. S’il peut, comme l’animal,
apprendre sans comprendre, beaucoup plus souvent il comprend avant d’avoir
appris.., et oublie qu’apprendre est tout aussi nécessaire que comprendre; b) capable d’appréhender en
une seule fois une quantité d’informations s ans
commune mesure avec ce dont est capable l’animal; c) capable d’imitation
spontanée, avec découverte (compréhension) du sens de ce qui est imité, et
aussi d’imitation différée ; d) capable d’auto-apprentissage en réduisant
considérablement le nombre des essais-erreurs de par sa capacité à analyser
une situation et d’en mettre les éléments en rapport les uns avec les autres
(cf. l’intelligence [de inter et de legere]
littéralement, mettre en relation ce qui a été recueilli par les sens). En outre, une voie très intéressante chez
l’homme est celle de son auto- perfectionnement. Elle pose des problèmes très difficiles au
formateur car elle nécessite -
que la personne s’auto-motive en permanence pour son perfectionnement...
et nous ne connaissons pas de pédagogie de la motivation. Par contre. nous
savons ce qu’il faut faire pour qu’une motivation au perfectionnement et a
l’évolution puisse se développer il faut d’abord que celui qui s’auto-perfectionne
ait une connaissance claire de lui-même et des choses à améliorer. Il faut
ensuite qu’il soit capable de se fixer des objectifs, qu’il participe
activement à la recherche des moyens pour les atteindre, le formateur ne
jouant que le rôle de clarificateur et de catalyseur; - qu’à
partir de cette motivation à apprendre, à évoluer, on lui apprenne a apprendre. Apprendre à
apprendre, la formule est belle et l’objectif noble. Malheureusement, là
encore, on ne sait pas faire. Plus exactement, on a des idées: par exemple,
travailler avec quelqu’un en l’aidant à découvrir lui-même ses erreurs, à se
poser les bonnes questions au bon moment, à découvrir comment avancer, sur
quel point, dans quelle direction. C’est malheureusement un suivi
individualisé, un véritable tutorat comme celui de certains ((patrons )) sur leurs
«chercheurs »... et l’opération est très coûteuse. L’apparition des nouvelles technologies (cf.
ci-dessus p. 22) nécessiterait un effort général de développement des
capacités à s’auto-perfectionner en continu. Or les situations créées bloquent
plutôt Cet auto-perfectionnement. En effet, côté motivation, les gens qui,
après dix, vingt ou trente ans perdent leur métier, leur qualification et
leur emploi, nagent en pleine frustration. Ils sont d’autant moins motivés
aux reconversions proposées qu’ils craignent d’échouer, d’où le jugement
négatif des camarades, de la famille, etc., et l’obligation de se reconnaître
«non capables ». Côté auto - formation, les anciennes technologies
étaient basées sur un savoir-faire, long à acquérir (deux à cinq ans d’apprentissage)
et complété par l’expérience : or, c’est ce savoir-faire qui sera accompli
par la machine. Les nouvelles technologies leur demandent ce dont ils n’ont
ni l’habitude, ni l’expérience (ni peut-être les capacités) : l’acquisition
de savoirs et/ou de savoir-être pour un travail qui n’a plus rien à voir avec
ce qu’ils faisaient avant, un travail dont ils ne possèdent pas une
représentation mentale. On demande aux
formateurs d’aider les gens à accomplir cette mutation. Il est clair que nous
sommes placés ici dans une dynamique de changement avec toutes les
résistances qu’elle engendre. Si l’homme est le plus performant des animaux,
encore faut-il ne pas le placer en situation de rupture. Autrement dit, il ne
faudrait pas attendre l’irréparable pour faire appel à la formation : il
faudrait se placer dans une dynamique d’évolution, au moins un an avant le
changement~ pour préparer celui-ci et qu’il ne soit pas vécu dans toute sa brutalité. Apprentissage
et pratique d’un métier Chaque fois qu’un plombier exécute une
installation sanitaire, qu’un menuisier a à équiper une pièce avec des
placards, qu’un plombier- zingueur a à poser une gouttière, qu’ un couvreur refait un toit, etc., ils doivent tenir
compte des
contraintes de l’existant et des volontés du client : chaque travail est
globalement différent de tous les autres déjà faits. Cependant, si nous analysons tous les travaux exécutés dans
sa vie par un plombier, un menuisier, un plombier- zingueur, ou un couvreur,
nous allons découvrir que chaque corps de métier nécessite de connaître x
savoir-faire élémentaires et y règles de l’art qui indiquent dans quelles
conditions tel savoir-faire peut ou doit être utilisé, et comment des
savoir-faire peuvent se raccorder. Savoir-faire et règles de l’art résultent
d’apprentissages : ils constituent des habitudes, des automatismes acquis que
l’exécutant devra mettre en oeuvre. Mais
l’apprentissage ne peut rien «dire de plus »: la mise en oeuvre
dépend de la compréhension que l’exécutant aura de la tâche globale à
accomplir ; cette compréhension dépend de son intelligence, et aussi.., de
son astuce. Nous avons tous connu d’excellents manuels, capables d’un travail
d’une qualité et d’une finition exemplaires (bons automatismes) mais qu’il
faut guider dans leur travail faute d’une appréhension globale de la tâche à
accomplir.., ce qui est peu susceptible d’apprentissage1. Chaque fois que nous
résolvons un problème (prenons, en particulier, un problème de mathématique,
qu’il soit de géométrie, d’algèbre, d’arithmétique, ou de toute autre
branche), nous utilisons des théorèmes, des processus opératoires partiels
qui résultent de l’apprentissage de cette branche des mathématiques. Il y a
des gens qui ont «appris par coeur » les théorèmes
et les processus opératoires partiels mais qui sont totalement démunis devant
un problème réel à résoudre. Tout se passe comme s’ils étaient incapables de
découvrir l’enchaînement des processus partiels à effectuer pour parvenir au
résultat. Par contre, si Cet enchaînement leur est donné, ils deviennent
capables de réaliser la séquence de raisonnement. L’apprentissage ne
pouvait, là encore, donner que des «outils»; leur mise en oeuvre
dépend de la compréhension de la tâche, de l’intelligence... et de l’astuce
du sujet (élégance ou économie dans la « démonstration »). En synthétisant ce qui
précède, nous pouvons dire que certains, au cours de leur apprentissage, ont
reçu des éléments préfabriqués avec lesquels on peut construire une variété
quasi infinie d’ensembles, mais sont incapables, seuls, de concevoir comment
construire un de ses ensembles. 1. Parce que l’apprentissage est fondé sur la
répétition et l’exercice (drill), on ne peut apprendre qu’une « chose »
unique et constante. Il ne peut y avoir apprentissage de la variété et de la
variabilité mais apprentissage de chaque variété.., on n’apprend pas (par
avance) la vie. Tout au plus fait-on l’apprentissage d’un non-stress devant
la variété, encore que nombreux sont ceux qui ne se sentent à l’aise que dans
la stabilité et la sécurité. La bureaucratie est un exemple de situation qui
renforce chez ses membres la résistance à toute variabilité : elle induit
chez eux une ((formation » anti-évolutionniste,
donc anti-vie. 2. Louis Armand disait: <Tout ce qui est
machinal peut être confié à la machine. » Ceci
attire deux types de remarques — Tout ce qui est appris
et automatisé permet de décharger «le cerveau pensant » d’une activité qui,
sans cela, l’aurait accaparé en permanence. Si donc ce cerveau pensant... est
capable de penser, l’individu peut devenir un vrai professionnel ; sinon, il
sera confiné dans des tâches répétitives où il pourra mettre en oeuvre les automatismes acquis. — La mécanisation,
l’automatisation ont amené, très précisément, à confier à la machine2 tous
les automatismes humains: les nouvelles technologies sont liées à ce
transfert des automatismes humains à la machine. Mais alors, que vont devenir
les automates humains ? S’ils sont restés automates, c’est parce qu’ils n’ont
pas la capacité d’être de vrais professionnels. Ceux-ci ont une place dans
les nouvelles technologies, mais pour la majorité des non- professionnels,
des «spécialisés » (mis à part ceux qui avaient des capacités intellectuelles
suffisantes et ne sont pas trop âgés, mais avaient préféré pour des raisons
personnelles, familiales, etc., rester ouvriers spécialisés), nous serions
heureux, en tant que formateur et que psychologue, que l’on nous explique
quel autre avenir ils ont que d’être des privés d’emplois cycliques si de
nouveaux emplois utilisant des «automates » ne sont pas créés. Les psychologues n’échappent pas à cette menace:
il y a trente ans un psychotechnicien faisait passer lui-même les
tests, il les corrigeait lui-même et interprétait les résultats.
Actuellement, les passations sont si standardisées qu’on peut se passer de
lui; de nombreux tests sont corrigés sur ordinateur et nous voyons arriver
des batteries de tests dont l’interprétation entière (le compte rendu) est
rédigé par un ordinateur3. Que vont donc devenir tous ceux dont on
peut dire à la fois qu’ils se sont donnés à leur métier et qu’ils s’y sont
«emboutis)) sans évoluer ? Ainsi, le même problème de mutation se pose pour
les manuels et les intellectuels. Une des tâches les plus urgentes est
peut-être d’apprendre aux jeunes et aux moins jeunes à évoluer, à être
mobiles physiquement et intellectuellement. Quel sera le sort de ceux qui ne
seront pas capables de cette mobilité? |
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Apprentissage
et entraînement Le «training» est l’apprentissage, avec, nous
l’avons vu, une correspondance avec le «learning
by doing ». Le training comprend une
première phase qui est learning (j’apprends à
faire, jusqu’au moment où je sais faire correctement une fois), et une
deuxième phase qui est le drill, l’exercice, qui va servir à fixer
l’acquisition par la répétition jusqu’au moment où on l’exécute correctement
« sans y penser» (automatisme, sur apprentissage). La comparaison avec le sport est très
instructive : apprendre à lancer le poids, c’est apprendre, avec correction
immédiate des erreurs4, l’enchaînement parfait des gestes parfaits
pour lancer le poids : peu importe la distance à laquelle on lance le poids.
Puis, c’est, par répétition, réaliser cet enchaînement sans avoir à
réfléchir. Mais pour devenir un grand lanceur de poids, il faut non seulement
que la technique de lancement soit parfaite (ce qui, nous venons de le voir,
relève de l’apprentissage), mais aussi que le poids soit envoyé le plus loin
possible : il ne s’agit plus d’apprentissage, mais d’entraînement. L’adolescent qui sort d’apprentissage devrait,
en principe, savoir faire (au niveau qualitatif);
lorsqu’il entre dans la vie active, il prend conscience qu’
on lui
en demande plus il faut faire plus vite en continuant à faire bien, il faut
assurer une rentabilité, parvenir à la « cadence » des anciens. Ainsi, il ne faut pas confondre la répétition
(au cours de laquelle il peut encore y avoir progrès qualitatif), l’exercice,
le surapprentissage, (on «fixe» la qualité) et
l’entraînement (on vise la quantité). |
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Les
apprentissages mentaux Il s’agit de l’acquisition des savoirs, des
connaissances. Elle est essentiellement de nature visuelle et auditive (voir
ci-dessus). Toutefois, et en particulier lorsqu’il y a verbalisation, il y a
toujours une part motrice dans les apprentissages mentaux: par exemple,
lorsque nous lisons « des yeux »
, on peut enregistrer des courants d’actions sur le larynx 5
lorsque nous apprenons une image, l’oeil ne
balaie pas l’image systématiquement (comme un faisceau d’électrons sur
l’écran de télévision) mais il « saute » d’un point à un autre
selon un schème d’exploration propre à l’individu et probablement lié à un
projet. Lorsque l’acquisition n’est pas une simple
affaire de mémoire, mais lorsque des stratégies différentes de compréhension
et de mémorisation sont mises en marche, on peut obtenir une courbe
d’acquisition à plateaux (voire même avec une légère perte) chaque fois qu’il
y a changement de stratégie (fig. ci dessous). Ce
5. Apprendre à voix haute est donc un bon
moyen pour assimiler le texte par la voie visuelle (lecture muette), par la voie auditive (on
s’entend lire) et par la voie motrice (surtout celle des t i
muscles du larynx). phénomène,
découvert par Bryan et Harter en 1896 (courbe du
télégraphiste, apprentissage de la réception) a été étudié par Valery F.
Vanda6 au cours de recherches récentes à l’Académie des sciences
de l’URSS. Le lecteur pourra facilement comparer cette courbe avec
l’apprentissage classique de la lecture d’abord les lettres, ensuite les
syllabes, les mots, les groupes de mots. On distingue
généralement trois sortes de mémoire : la mémoire à très court terme, celle
du numéro de téléphone lu dans l’annuaire et que nous composons; la mémoire à
moyen terme (quelques jours) qui paraît «se situer» dans les lobes temporaux
et être liée à une structure interne : l’hippocampe ; la mémoire à
long terme (plus de huit jours) qui diffuserait à tout le reste du cerveau
(surtout le lobe pariétal). Ceci nous donne une indication grossière: un
texte à apprendre qui n’a pas été «répété» pendant au moins une semaine est
voué à l’oubli. Ceci est important pour le formateur qui doit savoir qu’il
faut rappeler la même chose un certain temps pour la faire acquérir, et pour
l’élève qui sait qu’il doit répéter un certain temps son apprentissage s’il
veut le fixer < à vie
». L’apprentissage a en général
intérêt à être distribué dans le temps et non pas «massé» sur une courte
période, en continu7. La leçon suivie d’un repos, et même d’une
période de sommeil, sera mieux retenue que celle qui est suivie de
l’apprentissage d’une autre leçon (surtout s’il y a interférence). Enfin le matériel à
apprendre a intérêt à être organisé par séquences courtes bien séparées
(présentation «analytique » premièrement, deuxièmement, etc.). L’acquisition des
savoirs s’opère essentiellement par la mémoire-souvenir.
6. Actes du I ~ congrès de psychologie du
travail de langue française, EAP, Issy-les-Moulineaux, Valéry Vanda, « Voies
nouvelles pour une théorie de l’apprentissage », p. 507-517. 7. Sur les « programmes
systématiques de formation ~, consulter J. LEPLAT, C. ENARD et
A. WEILL-FASSINA, La formation par l’apprentissage, Paris, PUF,
1970. La
courbe d’acquisition (cf. les expériences d’Ebbinghaus) a la même forme que,
les courbes d’apprentissage du conditionnement pavlovien (fig. 48). Tout
savoir, une fois acquis, est modifié par deux phénomènes —l’altération; — l’oubli. L’altération est liée à
la dissociation du souvenir global et à l’oubli de certaines de ses
composantes le sujet restructure alors « ce qui reste» afin de lui redonner
une cohérence logique interne. Ce qui reste a tendance à continuer à
s’effacer, alors que la restructuration logique paraît plus solide (exemple
de la dégradation des témoignages). Ceci nous montre aussi que plus des
éléments de souvenirs (l’élève qui apprend sa leçon) sont reliés par l’élève
en un tout cohérent qui prend une signification propre (c’est-à-dire qui est
plus que la somme des parties), plus l’acquisition est
solide. Une tête bien pleine oublie très vite, une tête bien faite retient
longtemps. L’oubli est l’incapacité
dans laquelle on se trouve à un moment donné de se souvenir de tout ou partie
d’une chose apprise. L’oubli d’un ensemble complexe ne s’opère pas d’un seul
coup mais on verra des oublis partiels successifs entraînant des
restructurations des souvenirs restants (altérations), jusqu’à disparition
complète. La figure ,ci dessous , donne une représentation des courbes d’oubli
dans le temps. Un bon moyen de fixer pour très longtemps un souvenir consiste
à le réapprendre chaque jour: le premier jour, il aura fallu (par exemple) le
lire cinq fois pour l’apprendre, le second jour, il suffira de le relire deux
fois, le troisième jour, une fois. Si l’on continue à partir du quatrième
jour (où l’on s’en souvient sans faute), à le lire une fois tous les jours,
puis tous les deux jours, etc., on parviendra à un apprentissage très solide.
Il est préférable de «se j réciter» à soi-même ou de réciter à
quelqu’un plutôt que de relire, car la récitation force l’attention.
Le
rappel des souvenirs s opère — par la mémoire évoquée : évocation directe
d’un événement indépendamment de tout autre — par la mémoire associative: un événement en
rappelle un autre auquel il est lié par contiguïté ou ressemblance — par la mémoire de reconnaissance :
c’est-à-dire que le souvenir ne revient que si on est confronté à sa source «Ah! en
effet, je me souviens maintenant, j’ai déjà lu ce roman.» La
mémoire évoquée est la plus performante, c’est aussi la plus difficile,
puisqu’elle est une mémoire «à l’état pur |
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Les
apprentissages psychomoteurs Il s’agit de
l’acquisition des savoir-faire. Elle est essentiellement visuelle, auditive,
et motrice, donc à la fois mentale et motrice. Elle tient de la mémoire
souvenir et des habitudes, avec un renforcement «dans les deux sens », de
l’un par l’autre, dont les mécanismes sont loin d’être élucidés. Nous ne reviendrons pas
ici sur les apprentissages mentaux et la formation des habitudes qui ont été
rappelés ci-dessus. Nous exposerons, à titre d’exemple, plusieurs «méthodes»
de formation professionnelle. La
métacognition ou : « apprendre à conduire
consciemment sa pensée » Faire de la
métacognition c’est éprouver le
besoin d’ « analyser et réfléchir sur la démarche cognitive « et
la « capacité de mettre en œuvre consciemment un raisonnement » Ce qui
implique : 1°) première étape : la prise de
conscience par l’enseignant d’une
structure du savoir et de son élaboration afin de guider l ‘élève par
l’acte pédagogique dans la construction de son savoir. ( l’élève est - au mieux-
imprégné par les démarches qui lui permettent d’acquérir des connaissances au
niveau de l’abstraction et de la généralisation mais ne saurait les dégager
seul pour une utilisation autonome.) 2°) Deuxième
étape :L’ acte pédagogique
appelé :métacognition. Conduire les
élèves à prendre conscience des « méthodes de pensée » qui leur
permettent effectivement de réussir pour qu’ils puissent les mobiliser volontairement dans une situation d’apprentissage
ultérieur. Avant de débuter le programme de la formation
diplômante. Il est nécessaire de travailler sur des activités de
métacognition. Ces activités
vont permettre d’aider chacun a
se découvrir, à se connaître. A s’approprier
de nouveaux concepts ou redéfinir des
concepts mal perçus ou à peine esquissés ou
abordés. Ces activités
auront l’intérêt d’ homogénéiser le groupe classe .
Et donc de partir sur les mêmes bases , avec les
mêmes chances pour réussir. La méthode utilisée à
pour but de donner ou faire acquérir des méthodes dans l’organisation de
l’espace et le temps, ainsi qu’ à faire acquérir ou
faire découvrir des méthodes pour l’auto apprentissage (par l’utilisation d’
activités auto formatives ) , et pour aider celui qui se forme à s’approprier
une méthode pour apprendre à apprendre. |
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Savoir être et
paraître : Premières informations de citoyenneté : La salle de classe : Un lieu d’étude, où règne
le silence et la sérénité. L’ Elève : l’ ‘Elève qui va se former , L’Elève est
celui qui veut savoir , Le maître : le Maître qui va aider l’Elève à se
former. le Maître est celui qui sait.
. Un respect mutuel s’impose Le Maître « questionnera » pour
guider et suivre celui qui se forme dans sa progression. Il fera réciter et
appliquer !!!!!! ( contrôle des savoirs et
évaluation des savoirs faire) Les deux ont des
obligations !!! Rappels de quelques règles
élémentaires de vie commune en classe : On se doit de respecter les gens et biens .
(on invective pas , on n’injurie pas , on s’exprime
clairement,………….., on demandera pour prendre la parole, on écoutera le maître
, on ne parlera pas lorsque celui -ci s’adressera à la classe. ;………….. On arrivera à l’heure. On n’aura toujours son matériel pour
travailler. (classeur , feuilles , trousse
complète,….) On fera le travail qui est demandé Il faut aider l’
élève à APPRENDRE à s’organiser pendant toute la durée sur
l’étude d’un cours en vu d’ atteindre l’objectif
visé , et de se faire valider cette formation. |
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INFORMATIONS
PRATIQUES à destination des ELEVES . |
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PAGE 1
Pour chaque élève , pour chaque cours étudié
, pour toutes les matières . |
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UN COURS (à étudier)
- on doit avoir UN DOSSIER (à compléter pendant l’étude.) et une chemise pour ranger ces documents qui compléteront
ce dossier. INFO « élève » : on trouvera ,
ci dessous, la liste des
documents qui doivent se trouver dans
un dossier « cours », à la fin de son étude. Une leçon ou un
objectif cours correspond à un dossier ( à ranger dans une chemise cartonnée ) |
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Etude : chronologie |
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Objectif recherché : |
1°) Doc. Cours polycopié. |
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Le contenu du cours
contient toutes les informations atteindre l’objectif cours. |
2°) Doc. Travaux auto -
formatifs. Polycopié :
questionnaire + exercices |
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Ce document
regroupe les travaux destinés à
«découvrir » et « explorer » le cours seul. |
3°) Doc. Manuscrit Ces feuilles sont
rédigées par l’élève, ils
contiennent la préparation des travaux , que doit faire sur feuille , chaque élève.(dans
ou hors la classe) |
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Travail manuscrit.. Ce document est à présenté, pour
« évaluation ». Il est ensuite corrigé
seul ou en groupe ,en classe ou avec une fiche
contenant le corrigé , ou avec l’info sur micro. Un travail d’ approfondissement du cours avec reprise du document manuscrit ci dessus peut être mis en œuvre avec le prof (qui
peut faire un cours oral) On corrige sur la
préparation avec unstylo rouge . |
4 °) Doc. « Devoir formatif » |
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Ce document
« devoir » est remis pour
être préparé. Les question cours ne
changeront pas . Les exercices ou problèmes
resteront identiques , on prendra la précaution de
changer un ou des chiffres des nombres . |
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Préparation du devoir
« apprendre », s’entraîner à faire le devoir. |
5°) Doc. Manuscrit : Devoir formatif sur feuille
. |
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Les élève ressort le
document « devoir » vierge. |
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Correction du
devoir ; après notation, en fonction du résultat, on fera une activité
de rattrapage. |
6°) Eventuellement : Feuille de « Rattrapage ». |
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Le rattrapage est faisable , lorsque le document est corrigé, un entretien
entre le Maître et l’élève déterminera les conditions du rattrapage . |
En conclusion :
pour chaque dossier « cours » , un élève
doit pouvoir présenter au minimum 5
documents . |
Page 2 : DEROULEMENT DE LA FORMATION .
On peut étudier soit une leçon de
plusieurs chapitres ou une leçon ne contenant qu’un chapitre.
I )
Suivant le cas :
►Vous étudiez soit un cours « complet »
comprenant 3 - 4 ou 5 chapitres ( ce qui correspond à
5 objectifs différent à atteindre) .
D’abord : TOUT SAVOIR SUR UN "OBJECTIF" DE FORMATION.
Ce qu ‘est un « objectif » en « formation » ?
Un objectif de formation est
défini à partir d ’
un « savoir faire » complètement
critèrié .
.Pour être opérationnel il doit répondre à une activité
observable ; pour qu ‘il soit faisable il doit fournir les conditions de sa réalisation et
les critères de réussite.
Sa faisabilité implique des pré requis .
Ces pré requis doivent être
maîtrisés et faire l’objet d ' une auto évaluation pour s' assurer qu
'il sont acquis ..En aucun cas ils
ne doivent faire parti des
« présupposés acquis » au risque de se trouver en position d' échec..
►Ou alors vous
étudiez un objectif cours
Il faut
travailler les cours ou objectifs
- cours dans l’ordre proposé dans les listes. (Sauf précisions
fournies par un tableau synoptique).
II ) Quelque soit le cas on vous
remet un dossier polycopié qui doit contenir :
Ce dossier contient des feuilles « cours » , et des feuilles
de travaux auto formatif
divisés en deux parties un
contrôle ; une évaluation .
III
) CONSEILS pour
se former et réussir .
Dans la méthode utilisée , en formation ,
il faut faire valider chaque « contrôle ».
VALIDATION ou CERTIFICATION ?
Le professeur valide une formation , mais le professeur ne certifiera pas cette formation.
Les connaissances en
mathématiques «à
valider » sont de deux ordres . Ce
sont des savoirs à capitaliser et des savoir-faire à maîtriser.
LE SAVOIR est
« DECLARATIF »
Il est appris et restitué à un tiers (par
devoir écrit ).
il est de deux ordres:
-
a) « le
savoir Objet » : ce sont des symboles , des figures à identifier , il
faut transcrire , connaître des
définitions , des règles , théorèmes ,
......
la fin
de chaque objectif étudié il est demandé:
de définir, reconnaître , nommer ,représenter
en mode littéral , symbolique , graphique, les nouveaux outils mathématiques.
b) le savoir procédural : Application des savoirs objets dans
un déroulement .
Reconnaissance et analyse d’une situation ,Connaissance des procédures de traitement d’une
situation « problème »et déroulement logique d’un travail à
effectuer.
C’est aussi savoir passer d’un ordre de représentation à l’autre
C’est à dire , savoir passer d’un mode de
représentation littérale à un mode de représentation symbolique à un mode de
représentation graphique et cela quelque
soit l’ordre.
Le
« savoir faire » à maîtriser :
C’est une application ( mise en œuvre ) des
savoirs acquis dans l’objectif ou
dans un chapitre de cours .
Cette application comporte un ou plusieurs niveaux de mise en œuvre des savoirs classés par
ordre de difficultés croissantes,
situations
problèmes « Numérique ».
situations
problèmes « Algébrique ».
situations
problèmes faisant appel à des connaissances transférentielles d’ordre inter- pluridisciplinaire.
Tous nouveaux savoirs
et savoir-faire « acquis » doivent faire l’objet d’une certification
par un tiers.
(Voir comment doit
s’effectuer le déroulement de la formation et conditions de réalisation.)
Il va permettre de
« mobiliser » l’ élève , l’impliquer
dans sa formation et l’aider à développer et
découvrir le document
« information - cours»
Les activités
développées l’obliger à :
1°) « savoir
lire un document » , analyser et comprendre un énoncé.
2°) « reconnaître
ce qu’il sait déjà » : identifier un nouveau savoir
« objet » , et
ou « procédural » , mettre en œuvre de nouvelles
compétences prenant appui sur ce nouveau
savoir .
3°) Savoir appliquer
une procédure.
Savoir passer d’un mode
de représentation dans un autre,(savoir appliquer une
procédure dans la réalisation de l’acte mathématique ,par le respect des
conventions ,des opérations ......).
4°) Rendre - compte .
INFO sur le Travail d ‘un cours ou d’un objectif cours ; organisation :
-
Vous
avez un « objectif de formation » à étudier .
-
pour travailler un objectif vous devez respecter l’ordre
ci dessous:
-
1
° ) Découverte du cours : Vous devez lire le cours. .Doc. Cours
-
2°) Vous « explorez » le cours.
Vous prenez connaissance du contenu des travaux formatifs qui accompagne
le « cours ». Vous lisez le
contrôle Doc .
Contrôle.
-
3° ) Vous rechercher les réponses aux questions . Vous
relisez le cours et vous répondez aux
questions du contrôle
.
Il faut rédiger les réponses , en prenant
soin de bien faire attention aux fautes d’orthographe qui modifieraient le sens
de ce que vous voulez dire . En cas ,de difficulté il
faut faire appel aux autres ;…….
-
4°)
Vous prenez le Doc. Evaluation
Il faut faire
l ’ « Evaluation » afin
de tester vos compétences.
-
5°)
Ce travail de préparation terminé , vous passez à
l’auto correction.
En cas de difficultés , vous rencontrez le formateur pour affiner la correction des étapes
3° et 4°.
Ne négligez pas ce
travail : Si vous corrigé seul avec le « corrigé » et si vous
êtes étonné par certaines réponses proposées , vous notez au stylo
« rouge » votre document écrit , vous préparez vos questions que vous
poserez au professeur , vous devez demander des explications.
-
6°)
Ce travail de correction « complètement » terminé ,
avec ou sans aide , vous devez
apprendre . Vous devez demander de l’aide si vous avez des difficultés
pour travailler à mémoriser.
Le devoir que vous passerez est du niveau
abordé dans le cours , pas plus difficile . Le contenu
du devoir vous est généralement remis .
Conditions de réussite :
-
vous devez savoir répondre intégralement et
sans erreurs aux questions du
contrôle. Ce travail porte sur le cours et les savoirs . Il faut
faire le devoir « chez soi »
-
vous devez
savoir refaire les exercices (ou
en faire d’autres à l’ identique aux
nombres près) .
Il faudra « rédiger » . Ce travail porte sur la mise en
œuvre des savoirs , la maîtrise des savoirs sera
constaté lors de la réalisation des exercices et problèmes.
-
7°) Lorsque vous pensez posséder ces savoirs et maîtriser ces savoir-
faire ; vous devez passer ce devoir « formatif » . Voir le formateur
pour vous faire « contrôler » et « évaluer » . ( par écrit )
-
8°) Après la
correction de ce devoir écrit , le niveau est validé si le contrôle est intégralement réussi et si les exercices de base sont réussis .
Autrement
, vous devez comprendre et
analyser vos contre performances avec
votre formateur.
Remédiation : Vous devez
reprendre et continuer votre étude . Il
faut continuer à apprendre. Lorsque vous pensez être prêt vous
prenez date un rattrapage . C’est à dire ,
vous devez repassez le
Contrôle jusqu’ à ce que vous ayez
obtenu « l’acquis » du
contrôle . l’Evaluation peut être repassée , cette possibilité est offerte et laissée à la décision du formateur qui a la
charge de valider l’étude du cours.
Découpage « type » du
TEMPS à l’ étudie d’un dossier et nécessaire pour se former
pour atteindre un objectif
On doit identifier les quatre étapes ou
« séquences » suivantes pour mener à bien une étude
Première étape: |
Semaine 1 : Début la première
séquence |
Prise d’informations écrites. (dossier) Découverte du cours. |
Deuxième étape: |
Pendant la première semaine 1 |
Exploration : Analyse de l’information (analyse de
l’information et compréhension
,auto correction , négociation avec
le professeur ) ; |
Troisième étape |
Pendant la semaine 2 |
« Apprendre » Assimilation et mise en situation
« problème »,en auto évaluation et
autocorrection |
Quatrième étape: |
.Début de la semaine 3 |
« devoir » : Restitution du savoir et Evaluation des
savoir faire. |
Il peut être traité dans une semaine 4 objectifs *, mais dans des séquences différentes.
*Suivant les capacités de chacun il peut être travaillé plusieurs
objectifs ;il est impératif
de maintenir le délai de 15 jours
entre l’entrée dans un objectif et sa certification.
Toutes les épreuves
, pour être validées et certifiées , doivent se faire
que par écrit.
TABLEAU :
|
Semaine 1 |
Semaine 2 |
semaine 3 |
semaine 4 |
Semaine N° ? |
Objectif N°1 |
Information et préparation. |
Correction de la préparation |
Devoir et correction. |
Analyse des résultats ,notation. |
Validation ou Remédiation ? |
Objectif N° 2 |
|
info+prépa. |
Correction |
devoir,correct |
Analyse,not |
Objectif N° 3 |
|
|
info+prépa. |
correction |
devoir,correct |
Objectif N° 4 |
|
|
|
info+prépa. |
correction |
Au
vue de ce tableau au bout de 4 semaines ,il est
possible de travailler plusieurs
objectifs.
Procédure à respecter pour se
former dans « un objectif »
Pour la première phase : découverte du cours (lecture
) et exploration qui est une recherche en compréhension du cours
:
Ce travail se réalise
avec l’aide des 3 documents (de 1 à
plusieurs feuilles)suivant :
- un document « information »;
- un document « contrôle » (en relation avec les
savoirs);
- un document
« évaluation » (en relation avec les savoir-faire);
Un document écrit doit
être rendu à la fin de cette analyse et
étude.
Deuxième phase: correction de l’ analyse
Deux solutions ou possibilités :
Avec un document « corrigé ».
Ce corrigé est remis 8
jours après la distribution des trois documents précédents .Il aide à la
correction des préparations (« contrôle » et
« évaluation »).
Avec l’aide du
professeur : ce
travail que vous avez rédigé sur feuille ,
sert de départ à toutes les
activités pédagogiques du formateur ,ou bien du professeur. Ce peut être
un cours oral , ou une simple intervention sur le point qui vous pose
problème.
Lorsque la correction
est terminée , que l’ensemble des réponses attendues
sont correctes et comprise , il faut
passer à la phase suivante. « Apprendre »
On vous a remis le contenu du devoir que vous devez passer .Il fait
appelle à votre mémoire et à votre esprit d’analyse. Il doit être
, pour la première partie (contrôle entièrement réussi). Pour
l’évaluation (la deuxième partie) une discussion sera nécessaire pour analyser
les raisons qui sont à l’origine de l’erreur,en vue de
corriger et de rattraper.
Troisième phase : DEVOIR
« formatif »
Un délai de 8 jours doit s’écouler entre le moment où l’on vous a
remis le corrigé et le doc. DEVOIR à
préparer et la date de passage de ce devoir .
Ce délai (minimum) est
nécessaire pour régler les derniers problèmes de compréhension, il faut alors
« assimiler » (apprendre)
et s’entraîner à restituer ( s’auto -
mesurer) .Pour être prêt pour passer le devoir sans crainte de l’échec.
Remarques :
Les épreuves reprennent
l ' intégralité des questions du contrôle et
évaluation.
Ce devoir est à faire
par écrit ;en présence de l ' évaluateur , sans
qu’aucune fraude ne soit possible..
Quatrième phase : Phase de validation :
Correction : la correction ne doit pas poser de problème particulier , les réponses ont été données lors de sa
préparation ; C’est donc une simple
« comparaison » .
Validation de cette formation :
-
le contrôle doit être
entièrement réussi ( « A » à toutes les
réponses.
-
L’évaluation :
chaque exercice est noté « A » , pour mettre
une note on divise « 20 » par le nombre de « A » qu’il
aurait fallu obtenir ; cette valeur est multipliée par le nombre de
« A » obtenus .
-
On valide la formation si
on obtient « A » au contrôle et 10/20 à l’évaluation.
Ce qui donnera une note
finale de plus de 15 / 20 à ce travail formatif.
Autrement : on
analyse les erreurs , on aide les corriger puis on
autorise le passage d’une épreuve de
médiation : Tant que le contrôle n’est pas réussi on fait repasser
cette épreuve , on ne valide que lorsque le niveau est « intégralement » atteint .
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