Une formation centrée sur la
réussite est une formation de
qualité.
Qu’est que l’ « Echec scolaire » ?
Dans le milieu scolaire , si l’on écoute les enseignants ,
pour une majorité d’entre eux L’échec
scolaire serait l’affaire de l’élève.
C’est un constat qui condamne l’élève .
L’ échec scolaire est un constat que fait un
« professeur » après avoir
« donné » un devoir , corrigé et
noté. Ce constat est « une condamnation » si la note est
mauvaise . Dans le meilleur des cas , le devoir la notation correspond
à un écart
qui est mesuré entre le niveau
théorique « à atteindre » et
le niveau « constaté » chez
celui qui aurait dû « réussir » .
Dans le système scolaire actuel : la note
sanctionne « un état » . Elle ne définit pas un niveau , ce devoir
est inexploitable par le professeur, il est pratiquement impossible d
‘identifier les manques ou lacunes, qui ont conduit l’élève à l’échec .
Comment résoudre ce problème d’échec scolaire ? « Faut-il lutter contre l’échec
scolaire ? » ou « faut-il oeuvrer pour le réussite scolaire ? »
Lutter contre l’échec ce serait de reprendre dès le
départ les connaissances de bases.
Chaque élève possède un déficit de
connaissances qui lui est propre et qui n’est jamais mesuré entièrement.
Evidemment , chaque année , dans
le système scolaire qui est le nôtre , on
quitte toujours une classe sans avoir intégralement acquis le niveau , du moins le pense - ton .
Seul l’utilisation par le formateur d’ un référentiel (et communiqué à celui qui se forme) , pendant toute l’année permettra de savoir
si les savoirs et savoir faire qui aurait dû être capitalisés sont réellement acquis.
On peut dire que l ’ échec
scolaire est ,par définition et avant tout , un constat. . Un constat
opéré par un ou plusieurs « profs ».
La réussite scolaire est fonction de l’activité du prof ,
qui voudra et saura utiliser
« l’erreur » au devoir pour
faire progresser l ‘ élève , et le mettre au niveau .
Plus ce « déficit » de connaissance est
mesuré tôt ; plus il est
possible d ’ agir pour le combler, d’ou la nécessité de
lister les pré requis en début de chaque
leçon. Il deviendra nécessaire de combler les lacunes par la mise en place
d’une remédiation , avant de chercher à
vouloir faire progresser un individu . Sans cette remédiation , l’échec est
programmé à plus ou moins long terme. Il suffira d’un simple exercice pour
constater que l’élève est incapable de progresser.
Ce qui pose le « Problème » de ce qu’il faut évaluer en cours de formation, mais avant
d’évaluer des « savoirs faire »
il est nécessaire de contrôler si l’on possède les savoirs de base
:
Par exemple : il faut connaître les tables de
multiplication pour savoir diviser ; en algèbre il est préférable de
savoir raisonner à partir de la loi des nombres , ainsi 7 x = 56 ; il est fortement conseiller
de savoir que « 7 fois 8 = 56 » pour déclarer que « x =
8 » ; est que « si x =
8 , on peut vérifier que l’égalité est vraie en effet si « x=
8 » ; 7 fois 8 = 56 » , la
prochaine démarche et après observation on constate que 56 / 7
= x donc x à pour valeur
« 8 ». )
En toute
évidence si l’on veut lutter contre l ’
échec scolaire , on devra effectuer des travaux , sortes de contrats « à remplir » par celui
qui se forme. Ces contrats qui seront des travaux ( que l’on nommera « évaluation » et
« contrôle » ) devront être donnés et exécutés
tout au long de la
scolarité. Corrigés ,notés , l’analyse des résultats débouchera sur une prise de décision :
la formation est validé « on travaille un autre cours ». La formation
n’est pas validé une activité de
médiation est proposée pour
comprendre et continuer à apprendre jusqu’à ce que le
déficit constater est comblé.
Cette démarche est innovante ! :
Actuellement,
dans notre système scolaire actuel , on passe à autre chose ,les devoirs ont
une fonction de « catégorisation » :
-
élève « bon » ou « mauvais » : sans qu’il soit
vérifié que ce qui aurait du être « su » est « appris »
-
élève qui ne fait rien : sans qu’il soit vérifié s’il n’ a pas
cherché à « faire »
-
élève courageux , qu peut mieux
faire , sans jamais savoir ce qu’il aurait fallu faire pour réussir !!!!i
NOTES sur
l’échec scolaire :
L’échec scolaire d’
un élève
, c’est aussi , dans certains cas, l’échec scolaire du
grand frère ou de la grande soeur ,qui sont passés par
« ce collège » .Cette
accumulation d’échecs scolaires
,dans la famille ou dans la cité , développe chez l’élève
concerné le sentiment diffus que
« ce collège » ne leur
apportera pas , ou plus , la solution qui permettrait de s’en sortir ,il
se sent condamné et il glisse
inexorablement vers l’exclusion.
Ces élèves
rendent responsables ceux qui entretiennent cet état de fait , et en premier
lieu les « profs ».et tous ceux
qui discourent sur
le « tu ferais mieux
d’apprendre au lieu de ......... ».
Ces élèves le savent bien qu’ils ne savent pas , « mais que faut-il faire,que faut-il apprendre? »
Ces élèves savent bien que la seule solution de s’en sortir
« honnêtement » est d’avoir des diplômes ; ils savent aussi que plus le niveau de diplôme est élevé plus
la chance d’intégration dans le monde du travail sera facilité.
L’échec
scolaire,pour l’élève, c’est d’abord
l’échec à un devoir,à des devoirs .
Ces échecs répétés vont
s’accompagner de sanctions ,(sanctions qui ont rarement la fonction de
combler le déficit lié à l’échec) ; ces sanctions (écrites ,verbales , ou
physiques ,apparaissent injustes et sans
commune mesure avec la faute et le remède qu’il faudrait appliquer, alors elles
engendrent la révolte , la révolte engendre la colère,la colère engendre la
violence ,la violence engendre l’exclusion .
A l’inverse ,la réussite ,même si elle
se construit dans la difficulté, engendre la sérénité.