Le développement cognitif

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Ce média informatique n’ a rien de ludique !

Les apprentissages (comprendre ; apprendre ;réciter , mettre en œuvre …. )  sont des activités  indispensables et fondamentales qui permettent de passer d’un  état « initial » (je ne sais pas !) et l’état « final » (je sais !!!).

Ces apprentissages ont pour but  de mettre en lien ce que je sais avec ce que je dois savoir.

Ce  yoyo permanent  va permettre d’intégrer de nouvelles informations et va aider à   l’acquisition des savoirs   et la maîtrise  des savoirs  - faire .

 C’est un travail personnel, une activité individuelle qui s’inscrit dans la durée (sans être limité dans le temps)  et qui nécessite un accompagnement permanent.( nécessité de mesurer le taux de savoirs acquis par des contrôles de « conformité »  et de s’auto évaluer et d’ être évalué pour évaluer le degré de compétences à mettre en œuvre ces savoirs acquis)

 

Valider des apprentissages ne peut se faire que par un tiers. 

 

La réussite d’une formation tout au long d’une  progression dépend  du  contenu de la  formation ,  des objectifs  recherchées (qui correspond à un niveau de compétences)  et du  développement cognitif de l’individu ( qui correspond au niveau de capacité  cognitive, qui lui évolue  indépendamment ,des informations stockées dans le cerveau  ).

 

 

Rappel : les capacités cognitives sont en lien avec la maturation du cerveau. Pour un individu de même age  cette maturation qui augmente les « capacités intellectuelles d’un individu » ne se fait pas à la même vitesse. Pour un  âge civile  équivalent certains pourront travailler dans l’hypothético déductif  ( appliquer des procédures…) alors que d’autres seront au stade de la compréhension et la  capitalisation d’informations. 

 

De la naissance et jusque l’adolescence  le développement mental (cognitif)  d’un individu s’effectue en continuité, son degré ou niveau    n’est pas directement lié à son age civile.

 

D’un individu à l’autre  il n’ y a pas de modèle de maturation cérébrale. Le cerveau se construit ses propres « outils » , il les met à la disposition de celui qui doit ou qui veut savoir .

 

Cet  assemblage de neurones n’est  pas planifiée ou planifiable ,. C’’est un  travail biologique qui repose sur des activités physico chimique propre à chaque personne, ce « travail »l  ne se  réalise pas au même moment , pas en même temps ) (sorte de cases « à remplir d’informations » qui pourront être remplies et reliées entre elles par un lien  logique ) 

 

On peut penser qu’après la préadolescence les élèves ont acquis (atteint)  un développement mental (cognitif)  tel qu’ils peuvent tous obtenir le niveau de compétences exigées pour poursuivre des études dans le secondaire .

(Problème rencontré  au collège dans une classe constituée par « catégorie d’âges » : comment travailler avec une classe  si le niveau de développement des capacités cognitives  n’est pas homogène (avoir les capacités pour …en vu de ….) , sachant qu’ à capacité égale le niveau de connaissances acquises et le niveau de compétences mesurables entre chaque individu est très souvent  « hétérogène » ?)

Pour l’ensemble des  élèves qui veulent poursuivre des études, la difficulté va être  de  solutionner le problème de  niveau non acquis ou mal acquis . « Niveau pré requis »   qui  est indispensable d’avoir pour réussir  dans le secondaire.

 

scolaire   (qui n’est plus cognitif mais purement « académique » ) de niveau de connaissances acquises , et l’absence de lien entre ces savoirs acquis , et des lacunes ou mal acquise souvent de façon hétérogène.

Dans l’enseignement : le niveau de  compétences à mesurer doit être inférieur au niveau de capacité qu’autorise la fonction cognitive.

De chaque individu. Au risque  d’enclencher un processus d’échec scolaire et de l’amplifier dans une progression logique .

Exemple :pour  résoudre «  2,7 x = 73 , 5 » parmi les opérations : « 2,7 + x = 73 , 5 » 2,7 - x = 73 , 5 » 2,7 : x = 73 , 5 »  .

Il faut savoir que « par convention » :    « 2,7x » c’est   2,7 fois « x » donc que c’est 2,7 multiplier par « x » , en algèbre on appelle « 2,7 et x » des facteurs..

Il faut savoir que 73,5 est  le produit d’une multiplication , donc de 2,7 et « x » sont le multiplicande et le multiplicateur , il faut  savoir que pour trouver l’un ou l’autre il faut diviser le produit.

Pour diviser il faut connaître la pratique de la division « décimale », il faut savoir transformer la division en fraction équivalente.

Il faut savoir pour diviser les tables de multiplications de 0 à 10 .Et ainsi de suite ………..

Il y a donc plusieurs niveaux de connaissances à acquérir et à mettre en lien ( reconnaître, identifier , définir…)faire un inventaire  pour retrouver et appliquer des procédures et des procédures dans des procédures,……... Toutes ces connaissances « capitalisées » sont des acquissions doivent se faire « dans le temps » et  s’effectuer eu respectant une logique intellectuelle. 

 

  Ces capacités intellectuelles dont nous faisons appelles  dans le milieu scolaire, pour développer des compétences qui seront « mesurées » lors d’un travail  ,sont donc différentes  d’un individu à l’autre.   cela jusqu’à vont apparaître au cours de la formation

et qui concerne le développement intellectuel d’un individu (mesurable) qui consiste à  capitaliser de savoirs déclaratifs  et à les appliquer dans  des savoirs faire faisant appellent ou non  à des procédures ) n’est effective que si l’on donne des activités « en apprentissage »  qui sont en phase avec son développement cognitif.

 

Ces apprentissages  sont  les activités  qui doivent être   au centre des préoccupations   de celui qui veut se former .

 A chacun son rythme , pour chaque objectif à atteindre , ou compétence à posséder , la formation se fera indépendamment d’un calendrier imposé.

« Se former »  nécessite  beaucoup d’efforts, de courage, de volonté.

 Le logiciel permet toujours d’être en situation de réussite. Redescendre de niveau n’est plus un handicap. Les devoirs (productions écrites) sont obligatoires pour celui qui veut réellement se former.

Il n’y a pas de devoir surprise, celui- ci est préparé ; le questionnement sur le cours et les exercices et problèmes du devoir  sont contenus  dans le travail auto - formatif  qui est fourni  dans chaque cours.

Si les travaux auto formatifs qui accompagnent chaque cours ont été sérieusement travaillés et  si tous les devoirs « formatifs » ont été passés  , corrigés , rattrapés, la formation sera  validée sans autre difficulté.

Se souvenir que  l’ erreur  est  l’indicateur d’un « certain » niveau atteint. Ce niveau « constaté »  est le point de départ  d’un complément de formation pour atteindre le niveau prévu , défini au départ . 

 

 « Beaucoup de gens pensent que la démocratisation de la culture passe par un abaissement du niveau , par une vulgarisation. C’est une vision manichéenne ! C’ est justement quand on ne transige pas sur l’exigence qu’on obtient quelque chose. »

 

Les enseignants ne peuvent agir sur cette forme de développement (maturation cognitive)  , c’est à partir des référentiels que l’enseignant va découvrir si ces outils « cognitifs » sont disponibles pour que l’élève , dont il a la charge,  peut « stocker » et « gérer » et « mettre en œuvre »  les informations « cours »  .

 

L’enseignant ne peut pas  mesurer le niveau de capacité cognitive acquise par un élève.

L’enseignant   pourra « estimer » le niveau de capacité cognitive   acquise  par cet élève. en évaluant et analysant  les compétences mises en œuvre par l’élève au cours d’un  « devoir » 

 

Réf. IDDN . FR. 001.080005.00.R.P.2001.000.31235