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Pourquoi L’
EVALUATION FORMATIVE (
et AUTO - FORMATIVE ) ? |
Travail de recherche sur le suivi d’un élève en formation .
NOTA : Attention : on ne confondra pas
« contrôle formatif » et
« évaluation formative » qui
sont les deux parties du « devoir formatif ».
Pour situer l’élève dans sa formation : lors
de l’étude d’une leçon ( avec objectif à atteindre
) on
fera passer un devoir formatif à chaque élève (le même devoir) . Ce
devoir est composé de deux parties distinctes : Un contrôle formatif et une évaluation
formative .
Le devoir formatif que doit passer et réussir un
« élève » pour faire valider la réussite de ses apprentissages dans l’ étude du cours considéré doit comprendre deux parties
distinctes et indissociables : le contrôle et une évaluation.
Dans ce document
nous allons présenter l’évaluation formative.
L’ évaluation formative est la deuxième partie
du devoir formatif . ( la première partie du devoir n’est pas une évaluation mais un contrôle)
C’est en étudiant
et observant les élèves que j’ai
pu comprendre et identifier les étapes
qu’il faut franchir pour mener à bien et
réussir les apprentissages dans l’ étude d’une leçon
.
L’individualisation en formation : Le suivi
individualisé impliquent que
l’on possède la liste des objectifs de formation. Il faut ensuite identifier les compétences et le
niveau de performances qu’il faudra atteindre pour que soit validé la formation , et
que l’on considère que l’ étude de chaque objectif est terminée .
Lorsque l’on connaît chaque compétence à atteindre on identifie peut identifier les savoirs faire à maîtriser et
en déduire les « savoirs »
qu’il faut posséder pour « savoir faire ». .
Lorsque l’on a listé les savoirs et les savoirs faire , Il faut ensuite rédiger un contenu
« information – cours » .(le plus ou le mieux adapté )
Pour aider l’élève à « analyser » ,
comprendre cette information cours, il faut élaborer un questionnaire : ces questions porteront
sur les savoirs qu’il faut connaître et retenir . ( ce
document peut être remis à l’élève) . ( partie « CONTROLE »)
On ajoutera au questionnaire des exercices types
qui permettront de mettre en œuvre ces
savoirs et de vérifier si les savoirs
« déclaratifs appris » sont maîtrisés (compris et utilisés) .
Ces travaux sont
réunis sur un document appelé : travaux auto – formatif
.
De ces travaux on en retire l’essentiel :
c’est le devoir formatif ( le contrat formatif ) .
Ce devoir , une fois
réussi, permettra de valider les
apprentissages menés dans l’étude entreprise .
Le devoir auto – formatif et le contrat auto –
formatif contiennent deux types
d’épreuves : un contrôle et une évaluation .
L’évaluation
formative ( et auto formative ) : qui, où, quand,
comment, pourquoi, pour qui ???)
Préambule :
La formation
individualisée ( intègre le suivi individualisé ) ne
peut être effective et réalisable que si l’on a clairement
identifié et listé le contenu des savoir et savoir faire qu’il faut
capitaliser , au fur et à mesure de l’avancée dans l’acquisition de ces
connaissances .
Le programme
de formation est connu il doit être découpé en « objectif -cours » ou
« chapitre de leçon » ,.
Pour chaque étape
on définit l ‘ objectif
à atteindre et les compétences à atteindre.
Pour chaque objectif cours et en
prenant appui sue les compétences visées, on
liste l’intégralité des savoirs
à capitaliser et « savoir -
faire » qui devront maîtrisés et faire l’objet d’une validation.
Après ce travail , Il est
possible d’élaborer pour chaque objectif
, pour chaque niveau , un devoir
formatif , qui devient un contrat , qui définit
les minima à faire valider.
Ce contrat est communiqué et
donné :
- avant la
formation (pour l’informer celui qui va se former sur ce que l’on veut qu’il
soit su et appris).
- pendant la
formation : il sert à accompagner celui qui se forme dans ses
apprentissages, il faut apprendre et s’entraîner à réussir le devoir.
- comme
devoir pour vérifier si l’ apprentissage est correct
et si le niveau est atteint . Ce devoir est un travail de récitation et de réalisation , c’est une répétition , par écrit des travaux
précédents.
- Ce devoir
est redonné ,
en devoir de rattrapage , après
qu’une formation spécifique ait été donné pour compléter l’
apprentissage. (en cas de renégociation) .
- Ce
contrat est toujours
réutilisé , jusqu’à ce que les travaux ait été
validés..
En général, un objectif (2)
se situe après un objectif
(1) et
avant un autre objectif (3) .
L’objectif (1)
devient , après avoir été traité, un objectif
dit « pré requis » (4)
L’objectif « pré requis » doit être réussi si l’on doit travailler un objectif de niveau immédiatement
supérieur.
Ce « contrat » qui est
utilisé pour franchir toutes les
étapes qui vont conduire à la réussite
des apprentissages est appelé :DEVOIR
FORMATIF.
SOMMAIRE :
On trouvera traité successivement :
1°) Questions sur ce que pourrait
- être l’évaluation :
2°) Présentation d’une mise
en pratique de l’évaluation formative.
Présentation , pourquoi cette évaluation, le cadre
,le moment ,les outils , les résultats escomptés , les
bénéficiaires, utilisation des résultats., les difficultés rencontrées , le feed
- back , les décisions..
3°) Analyse de l’évaluation
formative.
Adéquation ,position de soit , procédure
de formation , les normes auxquelles ont se réfère,
les bénéficiaires de ce dispositif , passation de l’évaluation formative et interprétation des
résultats , les effets produits par le dispositif
, analyse des performances obtenues et ses limites .
1°) Questions qui peut faciliter l’émergence d’une l’évaluation :
Définitions
à connaître :- Qu’est ce qu’ un contrôle ? ;- Qu’est ce qu’
une évaluation ?;- Qu’est ce qu’ un test ou une épreuve
d’examen ?.
On évitera de confondre :
« contrôle » , « évaluation » .
Lorsque l’on veut
évaluer il est nécessaire de s’interroger et il faudra répondre à plusieurs questions :
Que veut-on évaluer ? Veut-on utiliser l’évaluation pour mesurer la performance : D’un élève ? D’un groupe ? D’une classe ? D’un niveau ? |
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Quel contenu à évaluer ? Veut-on évaluer des compétences ? Veut-on évaluer des savoirs ? Veut-on
évaluer des savoir - faire ? Veut-on évaluer un savoir être ? |
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Que fait -on des
résultats de l’évaluation ? -à entériner une performance
? - opérer une régulation. ? - à classer. ? - à
« cataloguer » ? |
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Quand évalue- t- on ? -
avant la leçon ? -
après la leçon ?
une semaine après , un mois après . ? -
jamais ? |
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Où se déroulera cette évaluation ? en salle de classe , ou d’examen , à la
maison ? |
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En présence de qui ? avec le professeur, d’un
surveillant, seul, en groupe ? |
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Quel support ? Ecrit ou oral ou micro |
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Avec ou sans aide ? avec documents ou sans document ? |
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Qui corrige
et quand ? Que fait -on des
résultats ? que fait-on lorsque l’on constate une
erreur ? |
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A qui est
destiné le résultat ?: au prof ? , à l’élève, à un groupe d’élèves,
à une institution ou
administration ? |
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Quelle décision est prise ? doit- on ou peut-on repasser tout ? en partie ? |
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Quelle
doit - être la place du
professeur et son implication dans le résulta du devoir de l’élève |
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Quelle
type d’évaluation peut -il donner ? |
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Le professeur
peut-il « certifier » le niveau de ses élèves ? |
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Qu’évalue - t- on : la performance d’un élève ou la « qualité
» de la formation ? |
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Le résultat doit-il remettre en cause :
l’élève, le formateur, l’institution qui est chargée de la faisabilité de la
formation entreprise ? |
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A un résultat donné, quelle décision doit-on
prendre ? ;Arrêter la formation, la
suspendre, continuer la
formation ? |
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Travaux
utilisés pour déterminer un niveau : Les évaluations : Formative, sommative, diplômante,
certificative, régulatrice, de remédiation, Tests , auto - évaluation , partiel ,
examen, devoir, contrôle ,ponctuel …. |
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L’ EVALUATION FORMATIVE. ( et AUTO -
FORMATIVE ) ; Comme : Outil d’aide à la mise en œuvre et au
suivi dans les apprentissages et outil
d’aide au développement cognitif. |
Ce travail d’analyse a pour but de montrer qu ‘ une formation et le suivi individualisé n’est réalisable que si l’information « cours »
est accompagnée d’un contrat normatif
et d’une évaluation auto -
« formative ».
A chaque
« objectif cours »
correspond une évaluation formative.
Dans le développement d’un individu, le rôle
du contrôle et évaluation dans l’accompagnement d’une formation est fondamental. .
L’évaluation « formative » utilisée
en formation individualisée a deux fonctions essentielles :
- accompagner celui qui se forme, et mettre celui -
ci en situation d’autoévaluation
permanente dans ses apprentissages,
et l’aider à comparer ce qu’il sait et sait faire par rapport à la
norme fixée.(identifier les lacunes en matière de
savoirs déclaratifs non su ou mal comprise)
- aider le formateur dans le suivi et l’aide qu’il
peut apporter, identifier les progrès et les lacunes.
L’
EVALUATION FORMATIVE ( et AUTO - FORMATIVE ) :
Débouche sur des actions destinée à parfaire , continuer ou compléter un ou des apprentissages.
Elle permet de diversifier les interventions et les
rendre plus efficace. Elle va responsabiliser l’élève dans la prise en charge de
sa formation.
Cette évaluation ne réduit pas à un simple constat , elle sera utilisée comme « devoir » , de
l’analyse des résultats , on en déduira des formes d’actions qui auront pour
but de terminer ou parfaire
l’apprentissage entrepris dans un objectif donné.
Deux parties :
A) Présentation de l’évaluation : associant
un « Contrôle » et « une évaluation » formative. |
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B) Analyse de l’évaluation. |
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A) EVALUATION FORMATIVE. ( et AUTO -
FORMATIVE ): présentation. |
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Dans le cadre d’une pratique pédagogique d’ apprentissage.
L’évaluation formative est utilisée comme
instrument de régulation dans un processus de formation individualisée.
Elle intervient dans le cadre des acquisitions des savoirs et savoir - faire en mathématique.
A titre
expérimental : cette pratique
« démarche » s’est adressée à
des élèves entrés dans un cycle de formation en CAP 2 ans et n’ayant pas pu
effectuer une poursuite d’études dans le cycle long, pour des raisons d’échecs
scolaire ; notamment en mathématique et sciences.
« L’évaluation formative » est un devoir
écrit, à «réaliser entièrement » et dont le contenu interrogatif
est relatif à un « objectif -
cours » à atteindre, à une date fixée. (la durée dans un apprentissage pouvant
varier d’un individu à l’autre ,la date doit tenir
compte du temps d’apprentissage minimum
et suffisant. ( il faut donner
aux élèves , une durée
« moyenne de 15 jours » nécessaire à
« l’apprentissage ») . La date limite proposée, fixée, l’élève
doit se soumettre au devoir qui
permettra d’évaluer son niveau de « formation » ,
à un temps « t ».( de la correction et du degré de performance obtenu
, il sera ou pas proposé une remédiation pour compléter l’apprentissage)
Cette « évaluation intermédiaire »
(Devoir) comprend deux parties, un contrôle
sur les savoirs et une évaluation sur les savoir- faire, dont les
exigences de réalisation attesteront que l’apprentissage est effectif et le
niveau de formation est atteint.
L’ EVALUATION FORMATIVE est un contrat remis à
l’élève en entrée en formation, et à pour but d’impliquer activement l’élève
dans son processus de structuration ou restructuration.
Elle est « auto formative » si elle
est préparée, et corrigée
avec ou sans aide.
1°) POURQUOI CETTE
EVALUATION FORMATIVE ?
En L.P. un cours « magister »et les
activités « tous exercices »
ne peuvent se faire et se
dérouler sans perturbation.
L’hétérogénéité (âge, sexe, origine socio -
culturelle, niveau scolaire, niveau de maîtrise du langage écrit et parlé,…)
est telle qu’un cours « magister » ne peut satisfaire l’élève et susciter son envi de savoir. Il a
donc fallu chercher une nouvelle
approche « pédagogique » pour responsabiliser l’élève dans sa prise
en charge de ses apprentissages de sa formation
et garantir sa réussite scolaire, si il
le désire.
L’évaluation formative (ou auto - formative) s’est imposée comme « outil
fondamental et déterminant ». Elle devient l’élément moteur, dans le
processus d’apprentissage, son
contenu qui est « communiqué »
responsabilise celui qui se forme.
Du fait même qu ‘elle soit communiquée , préparée et corrigée dans la
cadre des apprentissages ,le fait même qu’elle soit réutilisée complètement ou partiellement
comme « devoir noté », elle
devient l’ outil d’évaluation qui
confirme la qualité ou non de l’apprentissage entrepris.
La rédaction du contenu de cette évaluation -
formative est élaborée à partir d’un
objectif - cours de formation clairement défini.(
c’est en général , un chapitre ,’une leçon ; ou un item d’un référentiel)
Dans un référentiel, le contenu de formation est découpé en objectifs
à atteindre. Les exigences minimales qu’il faut
atteindre et qui « satisfassent » et « attestent » la formation sont
définies dans les référentiels.
A un objectif est associé
une évaluation formative. Cette évaluation
est communiquée à celui qui se forme , elle
aura, successivement la fonction :
-
diagnostique.(situe le
niveau d’entrée et le niveau de sortie exigé)
-
d’auto - évaluation. (aide à l’analyse des
informations cours)
-
Formatrice ; (aide à l’apprentissage des
savoirs)
-
Devoir (estimation du niveau atteint dans
l’apprentissage à un niveau donné)
-
Régulatrice. (dans le cas remédiation si l’objectif
n’a pas été complètement atteint.)
-
Normative. (Pour l’institution): la notation
permettant d’établir une moyenne et une
analyse fine sur le niveau atteint en
fin de trimestre. Sur les savoirs acquis (capitalisés) et les savoirs - faire (mise en œuvres des savoirs déclaratifs et procéduraux)
2°) Pourquoi cette
évaluation ?
L’évaluation
formative (ou auto formative)
doit :
-
permettre de guider l’élève dans l’étude d’un
chapitre, d’un objectif cours ou une leçon,
-
permettre à
l’élève de connaître et identifier ses manques et ses acquis, pendant l’étude.
-
préparer le devoir sommatif et donc d’anticiper les erreurs
et avoir la possibilité d’évaluer ses chances de réussite.
-
permettre au professeur de suivre, en permanence
et en continu, le travail de chaque
élève ou individu.
-
Permettre d’intervenir efficacement en fonction des manques ou oublis constatés.
Cette stratégie interrogative est
accompagnée du corrigé et
l’analyse comparée des réponses fournies
et du résultat escompté permet au formateur d’intervenir
efficacement.
-
Nota : on se rendra compte par cette pratique
des difficultés réelles rencontrées par les élèves, que ceux ci ont d’autres
problèmes qui les gênent pour
progresser et sur lesquels on pourra ou
devra agir. Ces problèmes peuvent être
dû à un problème de compréhension ( vocabulaire et
orthographe,traduction des signes ou symboles….),un manque d’organisation dans
le travail (gestion du temps,des documents…. ,une difficulté pour ou
« à » apprendre…… (l’aider à trouver
une méthode,….), un déficit de connaissances.
Ce déficit
pourra être comblé en revenant sur les
« pré requis » exigés lors de l’entrée en formation dans l’objectif
traité), pour répondre aux interrogations de celui qui se forme ( dire à quoi ça sert ce que l’on fait ou doit faire;
proposer des activités interdisciplinaire), apporter des informations
complémentaires et continuer la progression au delà des exigences visées.
3°) Le cadre. (de l’expérimentation)
Institution : le champ éducatif est le lycée
professionnel de l’ameublement de
Saint-Quentin, dans le département de l’Aisne en Picardie.
L’évaluation, après avoir été utilisée dans les
différentes phases de l’apprentissage, et reprise en phase finale, pour un
devoir afin de confirmer (ou infirmer) que la formation dans l’objectif visée
est effective.( la note obtenue a fonction d’indice de
performance )
L’évaluation est alors un devoir écrit sur
feuilles, daté. Celle -ci se déroule dans une salle, sans document autre que le « contrat » remis au
départ.
L’indice de performance obtenu peut être améliorer pour cela
un devoir équivalent est proposé en remédiation.
Préparation du devoir :
Après avoir remis le dossier complet d’un objectif cours, l’auto formation débute :
Pour préparer cette évaluation- devoir : et
pour répondre à toutes les exigences l’élève dispose d’un « quota
horaire » de mise à
disposition « professeur ».
Ce quota représente un capital de 8 heures
réparties comme suit.
-
4 heures, classe entière (décomposée en 2 h + 2 h) inscrit dans l’emploi du temps
officiel de l’élève. (4 classes de 23 élèves soit 92 élèves devant atteindre le
même niveau)
Il est
proposé à ces 92 élèves d’autres créneaux horaires, pour les aider en
cas de difficulté …..)
- 2 fois une heure ,
pendant le midi , accessible aux élèves
de même niveau , l’activité étant réservée en priorité aux renégociations ( rattrapage), à l’analyse de la correction
du devoir à renégocier ou autocorrections,…..
- 2
heures de 14 h et 16 h , dans le milieu de la semaine , ou l’activité est
réservée à l’aide personnalisée , à la préparation des évaluations
formatives,…….
Commentaire :
Les heures « en plus » ne sont utilisées que pour
la réalisation d’activités qui
conduisent à faire progresser l’élève en
difficulté.
En cas de très grande difficulté, on fera travailler l’élève sur le pré requis.
Alors cette mise à niveau sera prise en
compte. (on fera passer l’évaluation formative correspondante
, la note sera comptabilisée, un rattrapage peut être proposé.)
Les travaux de mise à niveau et de rattrapage (devoirs) sont notés, ils sont prit en compte dans le calcul de la
moyenne trimestrielle.
C’est un rattrapage : seules les notes
« maximales » (proche de « 20 ») sont prises en compte.( exemple :les savoirs doivent être entièrement
capitalisée , il faut obliger l’élève à tout apprendre , s’il faut faire 3
mêmes devoirs avant que le niveau soit atteint ;on fera faire ces devoirs
) .
Le
rattrapage peut se faire en plusieurs
étapes, pour considérer que ce rattrapage est réalisé il doit satisfaire aux exigences
de l’évaluation formative de l’objectif
travaillé.
L’évaluation formative (contrôle et évaluation des
savoirs et savoirs faire) est communiquée à celui qui se forme, avant que ne débute
la formation dans l’objectif concerné. Elle doit être utilisée au cours des cinq principales phases de
l’apprentissage, jusqu’ à la certification de la formation.
Ces cinq phases correspondent à différents moments.
Moment T1 :
Remise des documents : les informations
« cours » et l’évaluation formative.
L’évaluation formative est un devoir qui se compose
d’un questionnaire « contrôle » sur l’étude des savoirs et une
évaluation sur la mise en œuvre des savoirs. Elle doit servir de point de
départ de l’apprentissage.
Moment T2 (entre T1 et T3)
Recherche personnelle de celui qui se forme.
Un délai maximal de 8 jours est donné pour se
diagnostiquer, s’auto évaluer, préparer les propositions de réponses aux
questions posées et effectuer un maximum d’exercices ou problèmes.
Celui qui se forme
pour cette activité choisir, le
lieu pour travailler , le moment de la journée , avec
le matériel qu ‘il peut obtenir (livres ou micro), seul ou en groupe……
Moment T3 : Travail en classe
Correction des « préparations de réponses
écrites »
La correction
des travaux personnels peuvent s’opérer ainsi :
-
soit par consultation des corrigés mis à la
disposition de chacun. Puis « discussion » avec le professeur si
nécessaire.
-
Soit pendant le cours magistral qui prend appui sur
les questionnaires.
Cette
correction et l’échange qui s’établit mettent en évidence l’importance
de l’écrit, on travaillera sur le « sens » des propositions, on
mettra en évidence la nécessité d’un
langage commun, de l’utilisation et la maîtrise
d’un code élaboré.
Commentaire : ce
code élaboré est utilisé pour la rédaction des sujets, la rédaction des
« consignes » que les élèves en difficulté ne savent pas
« déchiffrer ».
Ne dit-on pas que nos élèves ne savent pas lire la
consigne ? Pour remédier à cet état de fait il faut communiquer par l’écrit et vérifier l’exactitude des réponses avec
beaucoup de rigueur.
Moment compris entre T3 et T4
Travail personnel
Pendant cette période, l’élève va apprendre, s’approprier
les savoirs déclaratifs et les savoirs procéduraux, il complétera sa formation
par la réalisation d’exercices. Ce travail
est réalisé avec l’aide des questionnaires.
Moment T4 :
Devoir en salle. Les exigences à satisfaire
sont contenues dans le devoir formatif.
Le questionnaire du devoir formatif peut être repris en totalité ou en partie.
Moment T5
(fin de l’épreuve)
La copie de
l’élève est ramassée, la correction et la notation peut commencer.
(On redistribue ces copies à d’autres)
Discussion, négociation pour valider des réponses
« approximatives », la formation se complète.
On relève sur le carnet (fiche de suivi) de notes
la note obtenue pour chaque élève.
Moment T6
Par élève : analyse des résultats, proposition
d’actions en vu de parfaire les apprentissages et décider d’une date pour refaire un devoir à l’ identique , noté et comptabilisé.
Moment T7 : « rattrapage » Il a lieu
pendant les heures proposées « en plus », c’est dans ces
créneaux que se déroule les « rattrapages »
et aide.
A chaque objectif
on renouvellera cette pratique ou
forme d’apprentissage.
Les outils de l’évaluation formative sont deux
documents papiers distincts.
a)
le contrôle
des savoirs.
Ce premier document est relatif aux « savoirs
déclaratifs » que l ‘élève doit décliner.
(Pour une information cours il faut, pour
satisfaire à l’apprentissage : connaître, reconnaître, apprendre, assimiler,
« digérer », utiliser, …)
En mathématique : Il faut « savoir » traduire en langage symbolique « normalisé » un langage littéral et vis versa
, il faut passer d’ une écriture symbolique à une représentation
graphique , ou convertir en équation ou construire des tableaux de données,……On
demande de passer d’un mode de représentation à un autre mode….
Il faut
aussi connaître les « procédures ou
ordres chronologiques » pour parvenir à un résultat. (exemple: pour faire une division il faut : …… )
b) Evaluation des savoirs faire :
Ce second document est relatif aux savoirs -
faire et il comprend
( dans la mesure du possible ) trois niveaux de difficultés :
-
le premier niveau
contient des exercices dont le degré de difficulté
« minimal »est défini par le référentiel E.N.
-
le second niveau
contient des exercices répondant aux exigences du programme (ici
programme collège / CAP)
-
Le troisième
propose des difficultés de niveau, au
moins égal, aux exigences de fin de cycle de formation.
-
Des activités « interdisciplinaires »
sont souvent proposés , en vu de justifier la
formation .
Donner à chaque élève (individu) la possibilité de
structurer toutes ses connaissances antérieures acquises en pointillées ou mal acquises ou déficientes en
mathématique. L’aider à trouver une méthode de travail à gérer son temps
et son espace pour les apprentissages.
L’évaluation « contrat » à pour objet
d’impliquer celui qui se forme dans la
prise en charge de toutes les étapes de sa formation, incité par la stratégie
qui ne valide que les acquis
, sans compromission, autre que celui d’atteindre le niveau .
L’objectif recherché
-
Garantir que le niveau, en fin de cycle de formation sera
atteint, indépendamment du niveau d’entrée en début de cycle.
- Permettre
à chaque élève à prendre en main sa formation.
- Le
responsabiliser face à sa formation.
- Lui faire prendre conscience de ses possibilités.
-
L’apprendre à s’organiser dans le temps et l’espace. (Intéressant toutes
les matières enseignées).
- Lui montrer qu’il n’existe pas de modèle pour
réussir scolairement, que si chacun est différent et possède un rythme et une
façon de se structurer , il existe par
contre un code commun pour communiquer et faire valider ce que l’on sait :l’
écrit.
Commentaire : la réussite est proposée, elle
est garantie par la démarche, elle n’est pas assurée. Les paramètres tels
que : la motivation, le courage face à l’effort, la volonté de réussir (ou
de ne pas réussir) peuvent nuire à toute progression.
La totalité de la formation basée sur une formation par objectifs et de contrat, il est possible pour une
raison ou une autre d’interrompre ce processus de réussite et de le reprendre à tout moment. (Ces
raisons peuvent être d’ordre intellectuel, par souci extra scolaire, social ou médical).
Avec ce type d’évaluation formative
, il est possible de reprendre une formation , de s’intégrer dans une
progression , et d’atteindre le niveau nécessaire pour passer une épreuve
normative ou certificative avec succès.
7°) LES
BENEFICIAIRES : (explicites)
-
ceux qui entreprennent une formation.( élève , ou adulte)
-
les parents.
-
L’institution.
-
Le professeur.
Les élèves (ou adultes en formation)
On lui garantit
la réussite et on lui assure que tout est fait pour qu’un
minimum de facteurs extérieurs n’interviennent dans son échec éventuel et pour cela :
Une première « formation » à la méthode
est indispensable, elle est différente en durée, et dépend de celui qui va se
former.
Il a la
garantie qu il sera évalué à leur « juste valeur » ( il possède le contrat )
Les premières « évaluations formatives »
vont servir de support, elle auront pour fonction
d’apprendre à :
-
auto - évaluer son niveau de culture en
mathématique.
-
Corriger, si nécessaire ses erreurs.
-
Compléter les manques
-
Savoir
rechercher des informations manquantes, et indispensables à la
progression.
-
Correspondre par l’écrit (maîtriser et comprendre)
-
Apprendre à apprendre, et apprendre à s’auto - évaluer.
-
Apprendre
à s’organiser dans la gestion du
temps et de l’espace. ……
L’ élève , après avoir réussi , les
épreuves des premiers objectifs ,
devient conscient qu’il possède des « potentialités » qu’il peut
développer et qu’il peut les utiliser pour obtenir le niveau « scolaire » qui le défini comme
étant « bon élève et au niveau »
Les mises à niveau systématiques et les rattrapages
( considérés comme étant parties intégrantes de
l’apprentissage et comptés comme tels ), sont les garants d’un « bon
niveau ».
Le passage obligé de toutes les évaluations
formatives de tous les objectifs de formation, validées sans compromission sur les exigences, permet à l’élève qui se
forme d’avoir la garanti qu’il possède
la culture mathématique, qui lui permettra
d’envisager, avec plus de sérénité, son avenir.
Les parents : ( ou
l’organisme « financeur »)
Les « parents » sont informés, en continu et de façon permanente sur l’évolution de leur enfant. Ils peuvent
avoir l’assurance du suivi de la
formation que tout est fait pour permettre à leur enfant de réussir.
L’institution : (ou l’organisme de formation)
La garantie que
tous les élèves sont évalués à
leur « juste valeur », et que la réussite n’est pas un vain mot.
Que la formation dispensée est favorable à tous les
usagés du système éducatif :
Cette méthode responsabilise l’élève dans son processus et sa prise en charge de sa formation. Elle rend « acteur »
l’élève et modifie son comportement. La réussite positive et facilite les rapports
et les relations avec l’ensemble
du personnel éducatif et pédagogique .
Le professeur :
Cette méthode améliore, en qualité et en efficacité, la pratique du
professeur :
-
Il gère, avec rigueur, et sans difficulté,
l’hétérogénéité de sa classe.
-
Elle
valorise son rôle de Pédagogue.
-
Elle lui
permet d ‘intervenir efficacement, au moment propice, puisqu’ après avoir
suscité le besoin d’apprendre il n’interviendra
que sur sollicitation de
l’élève.
Cette méthode déclanche chez l’élève « le
geste d’intentionnalité ».(lire : La
Garanderie)
Les bénéficiaires
implicites :
Les professeurs des autres matières qui ne peuvent
envisager cette méthodologie, mais qui profiterons des « méthodes de
travail » acquises.
Mais aussi : les acteurs
économiques ; la société
, les employeurs et les employés.
1°) constat : les métiers évoluent, se
transforment, disparaissent, le salarié
se doit d’évoluer au risque de ne
plus avoir d’emploi.
2°) De plus en plus de personnes doivent envisager
une reconversion, ou une adaptation à un nouveau poste de travail.
Ces
formations ne peuvent avoir lieu que dans le cadre d’un parcours personnel et individuel .
Ces constats montrent bien que la formation en
générale et professionnelle en particulier est dépendante du contexte
économique et qu’une mobilité ou une
adaptabilité du salarié est indispensable
pour conserver ou avoir un emploi.
Le seul
moyen de retrouver un emploi dépend dans un premier temps du niveau de formation que l’on possède et des capacités à pouvoir
et vouloir s’adapter.
La formation individualisée, utilisant l’évaluation formative ,
permet de répondre immédiatement au demande
de formation ,formulée par les employés , l’entreprise, les institutions
, en garantissant la faisabilité et la qualité de la formation sans en limité
le niveau qui peut être atteint.
8°) L ‘
UTILISATION DES RESULTATS.
Pour un objectif à atteindre : Les résultats
de chaque « évaluation formative » (savoir et savoir- faire) sont
analysés avec l’élève, un feed - back
s’instaure, le contrat n’est pas rempli, une négociation sur l ‘objectif
à atteindre s’impose.
9°)
LES DIFFICULTES RENCONTREES.
Pour parvenir à construire l’outil qui régulera et
gérera le développement d’un individu
dans ses apprentissages, il a fallu successivement se poser les
questions :
En partant
des 36 leçons du programme C. A .P.
-
comment à
partir d’une leçon et en faire un module
de formation ?
(en
lister l’ensemble des pré requis , identifier
les difficultés à traiter)
-
comment
faire correspondre un chapitre de leçon
à une séquence de formation. (que veut -on que
l’élève sache en fin de leçon , que doit -il savoir faire , que peut -on lui
demander ?)
-
comment identifier dans une séquence les objectifs
et définir leur contenu ? (pour
chaque difficulté à traiter que doit -il retenir
(savoir) , que doit -il savoir faire ? )
-
lorsque l’on a identifié un objectif, comment
identifier le ou les pré
requis, et comment l’intégré et le
mettre en lien dans une
progression ? (que faut- il
connaître pour entrer en
formation ? que devait-il savoir ? que devait-il savoir faire ?
quand ?)
-
Comment justifier ces apprentissages, de ce qu’il
faudrait retenir (les connaissances)
quelles en sont les
applications ?
Mise au point du contenu :
Il a fallu élaborer dans le même temps
, le questionnaire portant sur le savoir à acquérir et « inventer » des exercices qui sont compatibles avec le degré
minimal de difficulté critérié et
attestant que le niveau est atteint.
Evaluation de l’évaluation : en vu de la mise au point d’un
document satisfaisant.
L’évaluation
et le contrôle sont testés en situation réelle de formation, les
utilisateurs ( élèves) jouent le jeu .
Chaque question - réponse est disséquée, analysée et critiquée : reformulée, compléter ; …. Chaque échec
« élève » est analysé afin de mettre en évidence les causes de cet
échec.
Pour mettre au point un devoir qui avait du sens,
et accessible à tous :
il a fallu :
Me remettre
en cause sur ma pratique, remettre en cause mon pouvoir vis à vis de l’élève
pour :
-
pouvoir
éviter les situations de blocage,
-
pour faciliter le dialogue,
-
pour détecter ce qui a entraîné « l’échec au
devoir ».
Ce document, pourquoi alors encore des PB de
réussite !!.
Il a fallu rechercher les raisons :
-
est ce un problème de non- acquis, un problème de
temps, un problème d’organisation, un problème d’apprentissage à apprendre, un problème de
compréhension ?
-
A quel moment donné « ce document
secret », avant ? pendant, après ?
-
Que fait -on si l’objectif
est atteint ?
-
Que ne sait-il pas qu’il aurait normalement
« su » ?
-
Le niveau est peut-être trop élevé, alors il faut
abandonner ce doc. et en concevoir un autre dont l’objectif « moins » ambitieux.
Ce travail a
nécessité plusieurs années de travail de recherche ,
de modification :
-dans ma pratique professionnelle.
- dans la recherche de la bonne information
, pour débloquer une situation d’ apprentissage.
- faire un document qui intervient au bon
moment pour une efficacité maximale , il a fallu
définir le cadre de son utilisation
( où , quand , comment pourquoi ?)
10°) Objet sur lequel porte le « document »
qui va permettre de déterminer un niveau :
A partir d’un objectif donné ; le devoir à
pour objet de contrôler ( si les savoirs sont connus
et sus et retenus) et d’évaluer si le niveau de mise en oeuvre
des savoirs ( savoir - faire) est conforme aux exigences définis par les
textes, en vu de v la réussite à un
examen.
11°) Les
décisions. (Après passage du contrôle
et de l’évaluation)
Pour un objectif donné et à atteindre, le niveau
est attribué si :
Pour le contrôle :
le niveau est attribué si le
« référent » et le « référé » se superposent. Si ce
n’est pas le cas un
dialogue pédagogique est mis en place pour détecter et corriger ce qui
pose problème. Un contrôle à l’ identique est a nouveau donné , jusqu'à la validation
complète . (Parce que les savoirs exigés dans l’objectif que l’on traite sont
identifiés comme devant être des
prés requis pour un objectif de niveau supérieur)
Concernant la notation du contrôle: Une
première a été donnée, si la note est inférieur à 20, une renégociation
s’impose, si celle -ci est effectuée, corrigée et validée ( 20 / 20) , alors
on calcule une moyenne de ces deux
notes.
(Remarque: avec un adulte en formation, si on veut
que le niveau soit atteint, on ne valide que la dernière épreuve qui constate
que le niveau est entièrement atteint.
(le niveau est atteint on note
« A » , sinon tant que ce niveau n’est pas
validé on note « B »)
Evaluation des savoir - faire : ( 2ème partie du devoir )
3 parties sont notées :
- la partie « exercices » de niveau
défini par le référentiel. (sur 10 points)
Les 10 autres points sont répartis dans :
- la partie niveau « programme »
- la partie « niveau + » ou
« problème. »
dans tous les cas le contenu du devoir a été communiqué au préalable.
Toutes les notes obtenues sont intégrées dans la
moyenne.
Toutes les décisions sont prises en présence et en
accord avec l’élève. On ne transige pas sur la qualité de l’écrit
, tout ce qui peut faire progresser et prit en compte , tout ce qui peut
aider à réussir ( note à l’appui) fait
l’objet d’une négociation , indépendamment du lieu et du temps de formation.
PARTIE II |
|
Après obtenu
un certificat d’études à 14 ans , un CAP mécanique général en 1968 , un CAP dessinateur industriel en 1970 , j ’ai participé à titre expérimental et après sélection nationale à une formation pour adulte de mise
à niveau bac , ces études été financées par le ministère du travail et le ministère des Armées , supervisées par
le ministère de l’ E.N . Le financement de ces études était subordonné à la
réussite aux épreuves (examens,
concours) sans limite dans la durée des études. C’est ainsi qu’en 1975 j’obtenais le D.U.T. Génie mécanique.
En 1976, après concours externe j ‘entre à l’ Ecole. Nationale. Normale .d’ Apprentissage (E NNA) .de Saint Denis pour une formation de deux ans au métier de Professeur en Enseignement Technique
Professionnel. (PTEP) . Ces études sanctionnées par un
diplôme : le C.A.E.L.E.T.
En 1983 ; J’exerce comme Professeur en Enseignement Technique
Théorique. (PE TT en dessin
Industriel)
En
1987 ; j’entreprend une reconversion, après une
formation en ENNA à Anthony, je suis
nommé P.E.G. Lycée Professionnel. en Maths sciences.
Tout au long de ces parcours de formation j’ai du
déployer des stratégies pour m’ informer , me former , compléter ma formation, pour combler des
lacunes de connaissances ( ?) , inhérentes au parcours « anormalement » suivi .Pour
franchir chaque obstacle , pour réussir il a fallu que je recherche pourquoi je me trouvais en situation de
« blocage » dans une progression qui semblait accessible à d’autres ,
que savaient -ils que j’ignorais ?
Que fallait- il que je sache pour savoir
faire ce que les autres
réussissaient ?
Je ne devais pas douter ,en plus d’une forte motivation , les «instigateurs »
de ma mise en « expérience »
en formation continue, sans limite de niveau à atteindre , m’ont
seulement informés et assurés que je n’avais pas à douter de mes
capacités intellectuelles, que j’étais capable de poursuivre des études.
Ces expériences personnelles m’ont permises de mettre en évidence :
Pourquoi le contrat « devoir »
formatif, composé d’un contrôle et d’une évaluation, était un« outil de formation »
fondamental.( Si l’apprentissage repose sur le développement de capacités et
compétences intellectuelles on est seul ,face à soit, dans ce que l’on
appelle l’ Apprentissage cognitif, et
que le professeur dans un devoir
sommatif ne mesure pas une performance
« écrite » et surtout pas le parcours intérieur de celui qui
se forme ni le
niveau qui est atteint dans un apprentissage.
L’évaluation formative va permettre à celui qui se forme de mesurer l’écart entre ce qu’il sait et ce
que l’on attend de lui .
A lui de
corriger ses erreurs, au pédagogue de l’aider dans sa démarche.
Ce travail de « renégociation intérieure»
étant à faire seul ou avec un tiers.
A l’institution, et non au professeur qui forme (le
pédagogue) de mesurer le niveau de performance atteint en fin de cycle chez celui qui a entrepris la formation.
Le travail du professeur est de réduire l’écart
qu’il y a entre les connaissances que
possède celui qui se forme et les connaissances qu’il doit acquérir pour valider
la formation entreprise. La progression doit être continuelle .Le niveau
ne doit qu ‘ augmenter et constater, le niveau attendu doit être
atteint, on ne doit pas fixer la date à
laquelle il doit être atteint.
Dans une
formation le niveau à atteindre ne doit
pas dépendre du paramètre « temps ». La durée d’un
« apprentissage » est différente d’un individu à l’autre. Les
objectifs sont communs à tous. Tous devraient atteindre le niveau !!!
Pourquoi
« l’évaluation formative » comme outil de formation en mathématiques ?
J’ai cherché à mettre en place la stratégie
formative que j’ai utilisé lorsque j’ai enseigné en formation
professionnelle « à
l’atelier » où l’enseignement théorique ( la technologie professionnelle et générale ) et l’enseignement pratique (
atelier) sont deux enseignements
indissociables, l’un ne progresse qu’avec l’autre.
Si le stade
formel ( PIAGET) est atteint par l’élève, (ce
stade étant atteint par les adultes
) la formation professionnelle pratique
et technologique peut être dispensée
individuellement .
Dans ce type
d’enseignement, les problèmes d’ hétérogénéité ( âge , et capital culturel) n’interfèrent
pas dans la démarche pédagogique .
Les premiers contenus de formations sont nouveaux
pour la majorité.
La première période de formation est centrée sur l’ acquisition de connaissances , qui sont communes à tous, pour exercer le
métier préparé. Ces connaissances
intellectuelles concernent , par exemple , les codes et les outils de communication (
dessin industriel - plan et symbole de représentation) par la nécessité d’un
langage commun, autre que les mots.
A l’atelier, on débute le travail par
l’exécution d’
opérations élémentaires ( on réalise avec des outils des formes , on
mesure , on compare ….) . On apprend la
connaissance du milieu ( on nomme les lieux
, on définit les rôles, les fonctions ) . On identifie et apprend à maîtriser tous les outils ( intellectuels et manuels) qui permettront , à tous , de
réaliser un objet matériel en respectant les consignes technologiques et
matériel ,on cherchera à rester dans la limite des tolérances imposées pour
considérer que chacun à réalisé un objet
conforme aux objectifs fixés. ( Objet qui se devrait « identique » et qui ne le sera pas , voir jamais) .
Ainsi prenons
dix élèves qui doivent réaliser
un même objet à partir d’un plan, avec
les mêmes matériaux , les mêmes outils , les mêmes moyens de vérification et de
contrôle en cours de fabrication, et aussi précis sera les contraintes pour
réaliser l’objet , les mesures finales mettront en évidence des différences.
De ces différences constatées en découlera une décision pour déterminer si
« l’objet est conforme ? »
ou « pas conforme ».
On vérifiera que les erreurs constatées se trouvent
à l’intérieur des limites de tolérance
fixées par le contrat « plan ».
Le concepteur de cet objet à déterminer la fonction
de celui - ci , dans un cadre donné , si la fonction
est conforme , on peut considérer que l’objet est conforme.
En formation professionnelle (technologique et
pratique) chaque objectif à atteindre , dans la réalisation , ne peut s’opérer que
dans un processus d’auto - évaluation , évaluation , mesure , et d’auto -
régulation et régulation.
La réalisation d’un objet (
matériel ou intellectuel) met en œuvre un processus qui repose sur l’analyse intellectuelle :
- Inventaire
qui est préalable à l’action), on
détermine des contraintes d’antériorités , en
respectant un ordre logico - mathématique , qui n’est rendu possible que par l’ accumulations successives de
savoirs et savoir - faire techniques et technologiques .
-Inventaire en cours d’action. Il faudra
connaître et savoir utiliser les moyens
de mesure , de vérification et de validation qui
permettront de réguler l’action pour
parvenir à la conformité .
Ainsi chaque
formation intègre dans son processus d’acquisition un apprentissage
associé à des éléments régulateurs. (d’où les rôles déterminants du
contrôle et de l’évaluation par le
processus de développement , et de la recherche du but
à atteindre).
Donc, l’évaluation formative structure
l’Apprentissage, à l’intérieur de l’ Apprentissage on
trouvera des phases d’apprentissages (identifiables par des actions telles
que : mise à niveau , médiation, autoformation, auto- évaluation , auto -
contrôle,renégociation ,….)
La formation dans un cadre donné est réalisée si celui qui se forme rempli
entièrement et seul, avec les moyens qui
lui son propre, un contrat critèrié avec
des limites d’acceptabilité. ( Il propose le minimum
requis )
Commentaire :
C’est en
1988 que j’ai entrepris, en mathématique, de travailler sur la conception, la
réalisation et l’utilisation
d’évaluations formatives.
La gestion de l’hétérogénéité passe par l’individualisation de la formation et de son suivi
individualisé.
C’est de
façon « militante » que j’ai entrepris ce travail. (avec tous les
problèmes que cela représente
)
La constitution d’une banque données, pour assurer une formation de niveau V , a demandé plus
de 8 années.
Pour mettre au point ce processus (documents et
méthodologie) remettre en cause les pratiques institutionnelles et approfondir
ou compléter l’ensemble de mes
connaissances, en particulier, sur :
I ) L’ épistémologie et la didactique en mathématique.
Avec la mise en évidence de la maîtrise :
-
de la graphophonologique partant sur les savoirs et
savoirs procéduraux déclaratifs.
-
Des identifiants et mises en œuvre des savoirs
faire ( travail sur l’ invariance du signifié sous
certaines modifications du signifiant).
II ) L’approche
clinique :
a)
élaborer une nouvelle gestion du temps et de
l’espace.
b)
Travail sur la relation pédagogique.
c)
Travail sur les connaissances du fonctionnement
cognitif portant sur :
-
La pensée logico mathématique.
-
L’intelligence artificielle
-
Les fonctions neuronales et phénomènes physico -
chimiques.
III)
Recherches et études sur les différentes pratiques et courants
pédagogiques.
Dans le même temps, et en fonctions de mes investigations
j’applique ces connaissances :
1)
j’élabore une banque de données, contenant les connaissances qui sont abordées sur l’ensemble du parcours scolaire de la
primaire jusqu’ au niveau V (CAP - BEP) . le niveau
recherché est défini par les textes ,
pour la durée de formation en deux ans , pour chaque objectif , il est prévu
distinctement , une information cours écrite et l’évaluation formative.
2)
Je redéfinis, en accord avec les élèves, les
contraintes de temps et d’espace pour favoriser le déroulement de
l’apprentissage individualisé.
3) J’institutionnalise le droit à
l’erreur, comme partie prenante et intégrante de la formation. Elle correspond
un palier identifié dans l’apprentissage, il est « personnel », et il
est considéré comme nouveau point de
« reprise » de la formation.
Commentaire :
1°) Il faut que l’erreur soit pronostiquée par celui qui participe à la
formation, elle est donc identifiable elle doit être identifiée par le
formé. Cette erreur, si elle est commise, doit être tolérée ou admise dans une phase d’apprentissage,
elle ne doit pas être admise en phase d’évaluation sommative (en fin de
formation) . Pour
limiter ce risque d’erreur dans un devoir il
faut proposer pendant la phase
des apprentissages, l’auto -évaluation et l’auto -régulation et des outils qui
puissent aider à ces fonctions.
2°) en fabrication, on apprend à maîtriser
l’erreur, sur les machines ou avec des
outils on anticipe celle ci. La perfection , la cote idéale n’existe pas , l’outil ou
l’instrument de mesure étant
construit lui même avec une marge
d’erreur. Pour chaque « opération » , action , objectif , des
contraintes sont fixées , des tolérance
accordées , l’étape finale de réalisation est précédée d’une
ébauche ,puis d’une première mesure , d’une analyse entraînant une
décision (on peut continuer !!) puis on effectue une demi - finition suivie
d’une autre série de : mesure ou contrôle, recherche de l’erreur ou pas ,
analyse , décision ; puis vient la
phase normative : le résultat attendu est obtenu . Un dernier contrôle ou
évaluation permettra à l’évaluateur qui n’est pas celui qui se forme, de
prendre la décision :
La pièce (ou l’évaluation) est bonne ; On continue la progression, on passe à une autre difficulté
La pièce est « mauvaise » ou
« pas terminer ».
En fabrication suivant le cas, les mesures sont
mauvaises :
a)
il reste de la matière alors on peut décider que l’on peut encore agir sur la pièce, on la
reprend pour « terminer le travail », il est encore possible
d’atteindre l’objectif (cela aura pour conséquence d’avoir mis plus de temps
que prévu)
b)
il ne reste pas assez de matière, on ne peut plus
agir, ni faire de retouche,la pièce est éliminée , la
matière est recyclée, il faut reprendre
la formation , au début de
l’objectif, a - t- on fait l’impasse sur
les pré requis ? Est ce le manque
de connaissances liées à la façon
dont on a utilisé l’outil de mesure,
est- ce un manque de connaissances globales ou dans la procédure ?
J ‘ai décidé de transférer cette méthodologie à l’enseignement des mathématiques et
sciences. Sans imaginer ou cela allé me conduire :
-
mise en évidence de redescendre le niveau , pour
reprendre les élèves en difficulté , voir grande très difficulté .
-
travail pharaonique pour construire une banque de
données exploitable immédiatement,
-
Conflit de
tout ordre :
- avec les collègues, qui n’ont pas voulu changer leur pratique et croire que chaque élève pouvait progresser
et arriver au niveau
- avec les inspecteurs qui n’ont pas voulu prendre
le soin de chercher à comprendre. L’individualisation et la réussite scolaire
n’étant leur priorité,seules les activités liées à
« l’occupationisme » , « distraire » et « gérer les
états d’âmes » de nos élèves semblent
susciter de l’intérêt et alors
ils interviennent pour faire accorder
des moyens en « argent » et en « temps libre » pour de ces « professeurs -
animateurs ».
- avec l’administration locale ,
qui a étouffé tous les projets ou contre
projets ,qui demandé des moyens .
-
Les seuls conflits qui ont été agréables à gérer
ont été ceux provoqués chez les élèves, qui cherchaient « à réussir »
et qui voulaient obtenir « des bonnes notes » et donc une bonne
moyenne.
Ce que j’ai cherché , en développant cette pratique
, est de permettre à l’élève ( chaque
élève qui le souhaite) de rentrer en formation et de s’intégrer dans un
processus d’ Apprentissage, en mathématique , tout en s’inscrivant dans un
processus de formation qui sera validé (tout au long de sa scolarité) et qui sera
confirmé ( ou pas) lors de l’épreuve normative ou certificative
qui a lieu pendant ou en fin de cycle de formation ( examen).
2°) POSITION
DE SOIT .
L’échec scolaire est l’échec d’une pratique
éducative et l’échec d’une forme de
mesure du développement cognitif qui se satisfait d’un constat pour conclure un
« apprentissage ».
La non mesure
des étapes synchroniques dans un
objectif visé , surtout chez des élèves en développement , ne permet pas aux
professeurs d’analyser précisément les
raisons ou les causes d’une réussite ou d’un échec.
Les expériences que j’ai mené tendent à montrer que « l’échec
scolaire » d’un élève ou adulte
n’est qu ‘un retard « conjoncturel », et qu’en aucun cas on peut assimiler « échec scolaire » à « déficience cognitive » ou « désordre ou handicap mental ou
neurologique ». Ce retard peut être comblé si l’on accepte de bien vouloir
« accompagner l’élève » dans une sorte de remédiation. La première forme de médiation est une négociation avec celui qui se forme sur la
nécessité d’ une remise à niveau.
Il existe des outils « fondamentaux » qui
s’ils ne sont pas acquis font barrage à tout développement (savoir lire
écrire et compter !!!!)
Mon but est d’agir pour « la réussite
scolaire » et non de lutter
« contre l’échec scolaire ». A l’heure actuelle, toutes mes
expériences ont été menées avec des élèves qui ont été orientés, vers la formation professionnelle, suit à une succession d’échecs scolaires (à 90 %).
Constater un échec, c’est mesurer un état de
développement à un moment donné. Pour l’avoir vécu et l’avoir vérifié dans des
matières différentes que tout n’est pas fait pour éviter l’
échec (Certains formateurs sont conscients que « l’erreur » est inévitable parce que l’élève ne possède
déjà pas les pré requis qui …….).
Pour ce qui est des mathématiques, la formation technologique et professionnelle, ne peut pas se
satisfaire du déficit des connaissances des
bases constatées à la sortie du collège et en
faire abstraction. L’hétérogénéité des
élèves et de leur niveau est telle qu’
avant d’entreprendre la formation proprement dite, on doit, redonner
« espoir » et
« confiance » et entreprendre
une phase de remise à niveau.
Aussi e st-il
nécessaire de faire un constat , concernant l’hétérogénéité des élèves entrant en
L.P. est constituant une classe .
-
l’âge : de 16 à 22 ans.
-
Origine scolaire : CFA , SEGPA, une 3ème ,,
une seconde ( redoublée parfois) , une première ( parfois redoublée) ,d’une
réorientation CAP , d’une classe Bac Pro. ….auxquels ont ajoute parfois des
adultes en contrat de formation,….
-
nombreux sont ceux qui posent des problèmes
relationnels, ou autres désordres affectifs.
-
Beaucoup ont des problèmes de méthodologie, et sont en conflit ouvert avec la société et les
lois qui la réglemente.
-
La majorité de
ces élèves ont un grand rejet
concernant les mathématiques.
On ne peut
pas échapper à cette hétérogénéité.
On ne peut plus
ou pas gérer une classe ,
en utilisant une méthode qui ne tiendrait pas compte de ces différences , au
risque de ne plus pouvoir enseigner . Le cours « magister » devient
insupportable pour les élèves comme pour le professeur.
J’ai eu la
chance de faire deux formations différentes en ENNA ( l’une comme Professeur Technique en
Enseignement Professionnel , l’autre comme Professeur en Enseignement Général )
, j’ai appris à élaborer du matériel didactique et audio visuel et expérimental
, pour compléter ma démarche pédagogique , ces formations ne suffisent plus au
regard du public concerné.
En 1988, J’ai décidé de pratiquer autrement.
Je suis parti des hypothèses suivantes :
1) Tous les
élèves possèdent les potentialités qui doivent leur permettre d’avoir le niveau
de connaissances, pour continuer des études
et pour obtenir le CAP , soit par examen final , soit par Contrôle
Continu, en mathématiques.
Rappel :
sur les avantages et les inconvénients de l’attribution du diplôme par C.C.
Le Contrôle
Continu défini un minimum de savoir faire « à passer » et « valider »pour atteindre le
niveau minimum (niveau bien inférieur aux exigences du programme).
Pour ce faire,
les professeurs ont donc élaboré des épreuves certificatives. Mais ils les ont utilisé comme outil
d’évaluation en formation.
Les professeurs
étaient « juges » et « partis ».
Lorsque les
élèves de LP ont eu la possibilité de poursuivre des études ,
on s’est aperçu des effets pervers de la méthode utilisée.
Le niveau
atteint par les élèves qui obtenaient le CAP
était « catastrophique ».
De ce fait,
sans analyse des raisons de cet état,
les professeurs ont décidé d’abandonner
la délivrance du CAP par C.C.
Il
fallait distinguer « le
certificatif » du « formatif »
Le référentiel
défini des « savoirs - faire ».
Le référentiel fait abstraction des
« savoir » qui devraient être « capitalisés » parce qu ils
sont nécessaire et pré requis pour
envisager une poursuite d’études
de niveau supérieur.
Ainsi
les enseignants qui ont
voulu former les élèves en utilisant
comme objectifs à atteindre :les
points du référentiel, ont remarqué que
ce minima était devenu le maximum de travail fait par l’élève.
Le
« Contrôle Continu » au désespoir des élèves a été abandonnée lorsque les professeurs se
sont aperçus , que des connaissances n’ avaient pas
été abordées , sues et maîtrisées , pour les élèves qui voulaient préparé un
bac pro .
2°) La remédiation
ou remise à niveau. (Pour homogénéiser le groupe à un vocabulaire et
outils commun).
Le seul moyen de gérer l’hétérogénéité est de
reprendre, pour tous, les bases ;
(pour effectuer cette remédiation ou mise à niveau des évaluations
formatives (contrats) sont remis) . L’élève part de
ses présupposés acquis, le but est de
combler les manques.
Décisions prises pour atteindre le résultat escompté :
-
Découper la liste « programme », en objectifs de formation.
-
Pour chaque objectif donner un contrat
précisant : les savoirs et les savoirs qu’il faut savoir et maîtriser.
-
vérifier que chaque objectif est atteint par
« chacun ».
-
admettre l’erreur, refuser l’échec sanction eu
proposant une ou plusieurs renégociations.
-
admettre chaque individu comme apte à réussir, et
pour que cela se fasse, je décide de lui
laisser le choix sur :
La façon de
« se former » et « apprendre » (le lieu et le moment)
Lui laisser le
choix sur la façon d’obtenir les informations
Lui fixer une
seule contrainte : le lieu où se
passera le passage de l’épreuve
« écrite » à une date limite maximale . (Pour vérifier que le travail des apprentissages de formation est en cours ou si il est effectivement terminé . )
Pour mettre en place ce processus je suis,
seul :
- A avoir élaboré ces évaluations formatives :
les contrôles portant sur les savoirs et l’évaluation des savoirs faire comportant 3 niveaux de difficulté. - A utiliser ces évaluations formatives.
- A être, totalement, impliqué dans ce dispositif
d’apprentissage et de formation et de suivi.
- la progression des élèves est incontestable.
Pourtant, malgré cela, j’ai fait l’objet d’une
censure systématique de la part des
réseaux internes financés par
l’E .N. Aucun des projets que
j’ai déposé n’a abouti , alors que d’autres ayant la
même vocation ont été financés et doté de moyens en heures pour ceux qui se
lançaient dans ce type d’expérience de remédiation cognitive,aucun n’ont abouti
, les moyens ont été donnés sans aucunes contreparties.
Je rappelle
que pour reprendre les bases, j’ai d’ abord utilisé la méthode traditionnelle,
je m’adresse à la classe : « cours - exercices - devoir ».Le niveau
« paraît » trop bas pour les élèves qui suivent, ces cours ont été déjà vus, revus. Les meilleurs s’ennuient, les moyens essaient de
suivre, les autres, qui n’osent pas dire qu’ils ne comprennent
« rien », supportent difficilement l’écoute du cours, ne suivent pas
la correction, n’ont pas envi de savoir
et encore moins d’apprendre .Malgré tous les efforts entrepris : les forts
restent fort, chez les moyens et les
autres aucun progrès n’est constaté.
Je suis passé
ensuite, à la seconde méthode : proposer une remédiation
individualisée afin de responsabilisé l’élève et l’obliger à faire le « geste
d’intentionnalité » pour se former. J’ai donné les questions du devoir,
avant de faire cours, ce contrat étant remis , il ne
reste plus qu’ à attendre que le premier devoir écrit se fasse. Après la
correction, on décide ou négocie, avec
chaque individu, de la stratégie à mettre en place pour compléter et terminer
l’apprentissage.
Contenu des informations remis au élève.
Ce contenu
est élaboré à partir des directives ministérielles décrivant les objectifs
terminaux et à partir des référentiels
du contrôle continu qui définissent les minima de
« savoir-faire ».
La liste des objectifs est communiqué aux élèves (ou adultes).
Ces informations sont classées dans des domaines.
Chaque domaine
contient des modules (ou leçons)
Chaque module contient des objectifs (ou chapitres)
Chaque objectif est en lien avec un ou des autres
objectifs placés en pré requis, et en lien avec un ou des objectifs de niveau
supérieur.
Informations contenues dans un dossier
« objectif de formation » :
- Une fiche contenant la liste des informations d’ordre pédagogique (dont les pré requis, l’objectif précédent, l’objectif suivant,
les objectifs de l’objectifs ;…..
- Une information « cours ».
- Le contrat : son contenu intégral.
Ces documents sont des documents papiers ( statiques) et informatiques ( accessible sur CD Rom
interactif )
LES
NORMES AUXQUELLES JE ME REFERE.
1°) Les
sciences de l’éducation montre que plus de 98% du public scolaire en formation à les capacités cognitives pour
assimiler et digérer l’intégralité des savoirs et savoirs - faire qu ‘il est supposé avoir
« capitalisé » à la formation
fin de la 3ème. Evidemment , chaque individu possède son propre rythme et le
développement cognitif d’un individu ne peut correspondre à une norme qui
dépend de l’âge. Pour un temps donné certains élèves développerons des
capacités que d’autres atteindront « plus - tard ».
A l’âge de l’adolescence,le
stade formel ( défini par Piaget) est atteint , le développement cognitif
est parvenu à un stade tel que les
fonctions cognitives (structure mentale) sont suffisantes pour
pouvoir traiter intégralement les
contenus du programme de formation en CAP BEP.
(niveau V).Il est évident que pour que ces contenus soient
intellectuellement accessibles , une mise à niveau,
voir une réorganisation des acquis , est
nécessaire à chaque nouvelle étape du programme , d’une leçon , d’un objectif ,
quelque soit la matière. Cette mise à niveau n’est pas nécessaire lorsque l’on
aborde une « nouvelle matière », c’est ce qui se démontre très bien en formation professionnelle
pratique et technologique ; ou les élèves vont mettre en jeu ces
capacités, dans l’apprentissage du métier .
2°) L’éducation nationale doit emmener 80% des
élèves d’une classe d’âge au « bac ».
Les métiers évolues, des emplois disparaissent d’autres se créent.
L’adaptabilité
à l’évolution des sciences et des techniques entraîne les personnes concernées par ces transformations, à une
plus grande mobilité et une plus grande compréhension et acceptation de l’organisation sociale.
Cette
« mobilité » matérielle, voir intellectuelle, et cette
adaptation à une nouvelle forme d
‘organisation de vie (appelée : sociabilité) implique un minimum de connaissances.
Constat : en mathématique
La majorité des élèves quittent le collège,
soit en état d’échec scolaire, soit avec des lacunes, en culture
mathématique, telles que cet échec
apparaîtra dès les premiers
devoirs, en seconde.
Les élèves de L.P. sont à plus de 80% des élèves en
difficultés, certain sont déjà en très grande difficulté en fin de cinquième,
mais ils restent au collège. Ces
collèges font de la rétention pour maintenir leur effectif.
Les professeurs
ne modifient pas leur
pratique « pédagogique », et
gèrent voir « amplifient » l’état d’échec. Ainsi nous arrive- t-il des élèves résignés, dans
un état mental tel que ceux - ci acceptent comme une fatalité leur échec , qu’il semble pratiquement impossible de les
convaincre que l’on peut renverser cette situation. Aucun, n’envisage une
« réussite scolaire » en mathématique, et pourtant !c’est
une nécessité !!
Tout élève doit, dans notre société
, posséder un niveau de culture général lui permettant de pouvoir
choisir une activité professionnelle en fonction de ses goûts et capacités.
Je ne pense pas utopique qu’il soit possible de
parvenir à 80% des enfants d’une classe d’âge au niveau « bac » , il importe que l’on doit avoir une nouvelle
approche dans la formation de l’individu.
Avant : Dans les L.P. nous nous satisfaisons
d’amener les élèves au plus haut niveau possible, en améliorant ou modifiant
quelque peut notre pratique, par exemple en prenant appui sur les nécessités et
impératifs dans l’exercice du métier.
Nous nous en sortions : le but étant d’amener
les élèves au C.A.P. en leur expliquant
que s’ils n’avaient de bons résultats en enseignement général,
l’enseignement professionnel compensera cet handicap.
Rares sont
ceux qui arrivaient au niveau, ceux qui l’obtenaient l’avait déjà avant de
rentrer dans l’établissement, d’ailleurs la note à l’examen ( CAP)
dépassait rarement le 10 /20.
Une nouvelle forme de délivrance du C.A.P.
Histoire sur
la pratique du C.C. et l’individualisation de la délivrance du diplôme
CAP en formation initiale.
L’introduction du Contrôle Continu dans la
délivrance du diplôme devait nous aider
à améliorer ces performances. Le contrôle continu devait permettre aux élèves
les plus faibles d’obtenir le niveau sur
un minimum de savoir faire, niveau
minimum évalué par le maître et
« entériné » par un jury
réuni pour la cause en fin du cycle de formation. (Ce qui posait des
problèmes puisque le maître était juge et parti)
Malheureusement, les évaluations ponctuelles
certificatives qui devaient être utilisées pour « valider le niveau
minimum » ont été détournées, pour servir d’évaluations en
cours de formation.
Ainsi, ce minima de savoir faire C.C. , participé à faire baiser le niveau des élèves. Les
objectifs du programme n’était pas atteint, certaines
leçons n’étaient pas traitées.
Pour chaque élève , nous
passions notre temps à évaluer et réévaluer des savoir - faire minimum,
qui au cours de l’année réduisait notre principale activité à
gérer, et corriger des documents contenant
un maximum d’exercices et tests,
pour tenter de certifié le niveau.
Il était devenu impossible de savoir où en été le
niveau de l’élève et de la classe dans ses apprentissages. Des informations
« cours » été données au gré et à la
demande de l’élève.
Cette pratique de « désorganisation »
n’avait pas d’incidence grave, le professeur ne jugeait la formation de l’élève qu’à partir des épreuves que celui -
ci avait passé. Le professeur constituait un dossier par élève. Ce dossier
étant communiqué au jury « extérieur à l’établissement » qu’à la demande de celui -ci
et parce que le professeur n’avait pas voulu donnait le « niveau » à son élève.
Autrement la décision du professeur était
entérinée, sans autre remise en cause.
Ainsi le jury n’étudiait que les dossiers des élèves à problème
, faute de temps !!!
Ce faisant, les élèves n’étaient pas dupes et
n’axaient leur activité qu’autour des évaluations diplômantes (ne contenant que
des exercices de même niveau).C’est ainsi que la fraude s’était
institutionnalisée, les premiers élèves ayant passé une première épreuve, se
l’étant faite validée, communiqués les résultats aux autres élèves. Des
centaines d’exercices sur papier, ont été rédigées, sans parvenir à améliorer
les performances des élèves.
La délivrance du CAP en C. C. est
abandonnée !!!!
Par intérêt
ou par manque de compétences on a
confondu « suivi et formation individualisée en Contrôle Continu » et
« délivrance du diplôme CAP par
unités capitalisable en Contrôle Continu ».
Au lieu de faire monter le niveau
, celui n’a jamais progressé par
faute d’évaluation capable de mesurer cette progression.
Ainsi, quand il s’est s’agit de mettre en place un
formation « bac prof », l’ensemble des collègues qui ont fait la
confusion entre le « tout - certification » et
le « rien - formation » ;se sont aperçus que les meilleurs élèves ne possédaient pas le niveau minimal de culture mathématique
nécessaire pour appréhender le début du
programme imposé par les textes.
Par manque d
‘informations, et d’évaluations formatives
sur les savoirs à capitaliser, les élèves ne se sont pas appropriés ces
bases théoriques exigées pour la poursuite d’étude.
La méthode proclamée « motivante » , mais infantilisante du C.C. parce que mal utilisé .
La diffusion de l’information « cours »
remis aux élèves sous la forme d ‘
informations « semi - programmées »
, forme inadaptée à des élèves qui ont déjà des difficultés de lecture (
Il est impossible de compléter un cours
« à trou » avec des mots qui
ne sont pas communiqués ), cette information indigeste étant souvent
accompagnée d’un cours magistral adapté au niveau des élèves , à leur
vocabulaire ( pour se mettre à leur portée , pour que ça passe mieux comme dit
un collègue ).
Cette pratique, à réunie toutes les conditions pour
« cultiver » et « entretenir » l’échec scolaire,et par conséquence , qu’il n’y aurait plus rien à faire
pour ces élèves en difficultés.
« Quelque soit la méthode,ils n’arrivent à rien » disent la plupart des
collègues qui ont été impliqué dans ce C.C.
J’ai décidé de ne plus revenir au système de
formation traditionnel (exercices - cours magistral - devoir ponctuel
« noté pour la cause » et un
peut d’aide et de soutien éventuellement, a gré des moyens en heures attribués
par le chef d’établissement)
La note est uniquement utilisée pour conclure et pour confirmer que les « bons sont
bons », mais rares, les moyens ont la moyenne, « peuvent faire
mieux », et le majorité de « mauvais » sont
« mauvais »,ils le resteront, «ils sont
fainéants », « ils n’apprennent pas leur leçon ».
(Cher collègue : soyons sincère ; rare sont les professeurs qui font apprendre
une leçon et qui vérifie si celle - ci a été
comprise et apprise) alors que l’on sait pertinemment que
ces savoirs « à capitalisés » sont ou seront définis comme étant des pré
requis indispensables pour la compréhension du cours suivant.)
Je décide de reprendre l’intégralité des leçons du
programme, d’analyser le contenu de chaque chapitre, et d’accompagner chaque
élève dans son développement tant au niveau des savoir - faire à maîtriser et des
savoirs qu’il faut nécessairement capitaliser.(ce travail se met en place en accord avec les élèves , je fais
comprendre que je vais interroger chaque
élève sur la leçon , que nous somme en formation et que les exercices ne sont
qu’une partie des exigences , je tente
de justifier qu’en math comme dans les
autres matières il y a des choses à savoir , à apprendre,…
De cette démarche va émerger : l’évaluation
formative comme outil fondamental de la formation individualisée.
Quels seront
LES BENEFICIAIRES : (déjà vu : ils sont
explicites et implicites)
Explicites pour :
-
ceux qui entreprennent une formation.( élève , ou adulte)
-
les parents.
-
L’institution.
-
Le professeur.
Les élèves (ou adultes
en formation)
On lui garantit
la réussite et on lui assure que tout est fait pour qu’un minimum
de facteurs extérieurs n’interviennent dans son échec éventuel et pour cela :
Une première « formation » à la méthode
est indispensable, elle est différente en durée, et dépend de celui qui va se
former.
Il a la
garantie qu il sera évalué à leur « juste valeur » ( il possède le contrat )
Les premières « évaluations formatives »
vont servir de support, elle auront pour fonction
d’apprendre à :
-
auto - évaluer son niveau de culture en
mathématique.
-
Corriger, si nécessaire ses erreurs.
-
Compléter les manques
-
Savoir
rechercher des informations manquantes, et indispensables à la
progression.
-
Correspondre par l’écrit (maîtriser et comprendre)
-
Apprendre à apprendre, et apprendre à s’auto - évaluer.
-
Apprendre
à s’organiser dans la gestion du
temps et de l’espace. ……
L’ élève , après avoir réussi , les
épreuves des premiers objectifs ,
devient conscient qu’il possède des « potentialités » qu’il peut
développer et qu’il peut les utiliser pour obtenir le niveau « scolaire » qui le défini comme étant
« bon élève et au niveau »
Les mises à niveau systématiques et les rattrapages
( considérés comme étant parties intégrantes de
l’apprentissage et comptés comme tels ), sont les garants d’un « bon
niveau ».
Le passage obligé de toutes les évaluations
formatives de tous les objectifs de formation, validées sans compromission sur les exigences, permet à l’élève qui se
forme d’avoir la garanti qu’il possède
la culture mathématique, qui lui permettra
d’envisager, avec plus de sérénité, son avenir.
Les parents : ( ou
l’organisme « financeur »)
Les « parents » sont informés, en continu et de façon permanente sur l’évolution de leur enfant. Ils peuvent
avoir l’assurance du suivi de la formation
que tout est fait pour permettre à leur enfant de réussir.
L’institution : (ou l’organisme de formation)
La garantie que
tous les élèves sont évalués à
leur « juste valeur », et que la réussite n’est pas un vain mot.
Que la formation dispensée est favorable à tous les
usagés du système éducatif :
Cette méthode responsabilise l’élève dans son processus et sa prise en charge de sa formation. Elle rend « acteur »
l’élève et modifie son comportement. La
réussite positive et facilite les rapports
et les relations avec l’ensemble
du personnel éducatif et pédagogique .
Le professeur :
Cette méthode améliore, en qualité et en efficacité, la pratique du
professeur :
-
Il gère, avec rigueur, et sans difficulté,
l’hétérogénéité de sa classe.
-
Elle
valorise son rôle de Pédagogue.
-
Elle lui
permet d ‘intervenir efficacement, au moment propice, puisqu’ après avoir
suscité le besoin d’apprendre il n’interviendra
que sur sollicitation de
l’élève.
Cette méthode déclanche chez l’élève « le geste
d’intentionnalité ».(lire : La Garanderie)
Les bénéficiaires
implicites :
Les professeurs des autres matières qui ne peuvent
envisager cette méthodologie, mais qui profiterons des « méthodes de
travail » acquises.
Mais aussi : les acteurs économiques ; la société , les
employeurs et les employés.
1°) constat : les métiers évoluent, se
transforment, disparaissent, le salarié
se doit d’évoluer au risque de ne
plus avoir d’emploi.
2°) De plus en plus de personnes doivent envisager une
reconversion, ou une adaptation à un nouveau poste de travail.
Ces
formations ne peuvent avoir lieu que dans le cadre d’un parcours personnel et individuel .
Ces constats montrent bien que la formation en
générale et professionnelle en particulier est dépendante du contexte
économique et qu’une mobilité ou une
adaptabilité du salarié est
indispensable pour conserver ou avoir un emploi.
Le seul
moyen de retrouver un emploi dépend dans un premier temps du niveau de formation que l’on possède et des capacités à pouvoir
et vouloir s’adapter.
La formation individualisée, utilisant l’évaluation formative ,
permet de répondre immédiatement au demande
de formation ,formulée par les employés , l’entreprise, les institutions
, en garantissant la faisabilité et la qualité de la formation sans en limité
le niveau qui peut être atteint.
5°) Passation
de l’évaluation formative et interprétation des résultats
(Voir
« jugement de valeur » et interprétation, et voir notre façon d’interpréter le résultat)
L’évaluation formative est un document qui comporte deux parties (
contrôle et évaluation) , elle est remise à l’élève en début
d’apprentissage.
Elle joue le rôle de « contrat » elle
informe l’élève sur ce qui doit savoir (et déclarer) et savoir faire (avec plusieurs niveau de difficultés
croissantes, et dont le premier niveau correspond au minimum à réaliser et valider ).
Cette évaluation va avoir plusieurs fonctions dans la phase des apprentissages
de l’individu. A chaque fonction , au vu des performances
atteintes, une analyse est faite , et une décision sera prise ,en concertation avec celui qui
veut se former.
Les fonctions de l’évaluation formative :
1°) L’évaluation est diagnostique.
Il se teste, l’élève vérifie s’il possède les connaissances
requises.
-
il contrôle
s’il sait répondre aux savoirs
déclaratifs et procéduraux.
-
Il teste ses
compétences de mis e en œuvre de
ces savoirs , à travers les « savoirs -
faire »Il vérifie son degré (ou
niveau ) de compétence :
Niveau référentiel.
Niveau
programme CAP.
Niveau entrée
BEP / seconde
L’élève , à partir de ce qu’il pense savoir et savoir - faire , va définir une
stratégie :
-
se satisfaire de ce qu’il sait et sait faire et
attendre la date limite maximale fixée pour passer cette épreuve sous forme
d’un devoir sur table.
-
Il doute de ses compétences et entreprend un
travail de recherche personnel ou en
groupe.
Après une heure de travail, l’élève peut consulter
le document « corrigé ». et ainsi comparer ses résultats et les attentes .
2°) l’évaluation diagnostique devient évaluation d’ auto - apprentissage .
l’élève veut vérifier et compléter le contenu de son document rempli.
Décision élève :
L’élève , sur la recherche de l’information manquante ou complémentaire ;
peut , au choix travailler :
a)
à partir des cours que l’élève possède des années
antérieures.
b)
A partir de livres,
c)
A partir d’une
leçon écrite.
d)
A partir du CD ROM interactif.
e)
A partir d’une fiche « objectif- cours »
f)
Avec une
aide personnalisée ( copain , surveillant , répétiteur
, professeur,…)
Pour ce travail de recherche, un délai de une
semaine est accordé , l’élève pouvant bénéficier d’un
créneau horaire hors emploi du temps , pour interroger le professeur.
Décision professeur : la semaine écoulée une
proposition de réponses est proposée à la classe entière, cours magistral centré sur les
attentes du questionnaire.
Pour la partie contrôle ( relatif au savoir)
une négociation sur la rédaction de la
réponse attendue est mise en place.
Concernant la partie « évaluation des savoirs
faire » , la façon dont sont obtenus les
résultats sont proposés à ceux qui le
désire ( onse focalisera sur la démarche , et la mise en œuvre des savoirs plus
que l’exactitude du résultat numérique)
Un cours
magistral pourrait être donné à l’ensemble de la population d’un même niveau en
formation , des exercices peuvent être traités. Le
nombre d’auditeurs n’a pas besoin
d’être limité pour ce genre
d’activité. !!
Troisième temps dans l’apprentissage.
L’élève est face à lui -même ,
il passe à la phase de maturation de l’information. Après avoir compris l’information , il
doit apprendre en prenant appuie sur les
documents qu’il possède et plus particulièrement en s’aidant des questions
« contrôle et évaluation » et des réponses obtenues.
·
cette phase est la plus importante et la plus
difficile. Elle ne peut se faire sans motivation ou autre « geste
d’intentionnalité », et que l’élève possède en lui même.
Quatrième temps : la semaine suivante, soit quinze
jour après la remise du contrat)
L’évaluation devient « évaluation
sommative » :
L’élève passe, à la date fixée, cette épreuve par
écrit.(environ 1/2 heure )
La
correction s’effectue aussitôt après. ( celle
ci peut se faire en groupe, dans ce cas un élève corrige une copie )
La décision à prendre sera fonction des deux notes
obtenues ( contrôle / évaluation)
a)
Contrôle : les réponses
« référentes » et
« référées » doivent se superposer. Par réponse bonne on
attribue un « A » , pour une réponse incomplète
un A- (moins), pour une réponse fausse « B ». La note
attendue est proche de 20/20.
Une note est donc attribuée, le total des points
informe l’élève sur sa performance à restituer une information. La note rentre dans le cadre d’un dialogue pédagogique
elle informe sur la différence entre la note obtenue et la note à obtenir.
Analyse : quel est le «manque ou
retard » qu’il faut
combler ?
Décision : le niveau n’est pas atteint, un
complément de formation s ‘impose, une renégociation ,
(à passer hors heure emploi du temps , pendant midi , ou lors d’un trou dans
l’emploi du temps ) est proposée , cette épreuve qui complétera la formation est indispensable.( le 20/20 obtenu
en renégociation est comptabilisé pour le calcul d’une moyenne)
b)
notation de
l’évaluation du niveau obtenu dans les savoirs faire/
le résultat des performances est noté
, la note planchée , autorisée , est de 10 / 10 au exigences définies
par le référentiel. ( seule cette partie fera l’objet d’un rattrapage)
A cela s’ajoute
une note sur 10 qui correspond aux difficultés qu’il faudrait dépasser,
d’après le programme CAP ( ou textes officiels)
Un bonus peut être accordé si l’élève a réussi
l’ensemble des performances précédentes, et s’il a réussit des exercices dont le niveau est supérieur au CAP soit
(BEP / seconde / première) .
Autre décision :
Si le contrôle est validé (avec ou sans rattrapage) , l’évaluation des savoirs faire pourra faire l’objet d’une renégociation.( ce travail
supplémentaire , comptabilisé , s ‘effectuera sur la base du volontariat)
.
Cinquième temps : décision qui peut être prise
en vu de donner un jugement « noté » pour établir un bilan trimestriel :
L’évaluation formative devient évaluation normative.
Pour les élèves qui le désire, ou ayant été absent , aura la possibilité de renégocier tous les
contrôles ou évaluations ,ce qui
lui permettra d’authentifier que le niveau normatif est
atteint .
Une moyenne des notes est
calculée pour chaque élève (avec l’obligation d’avoir satisfait à un minimum de devoirs, un « 0 » est
attribué par devoir non passé, quelque
soit la raison).
LES EFFETS
PRODUITS PAR LE DISPOSITIF :
Qui est : La pratique d’une formation
individualisée par objectif , avec un suivi
personnalisé, et l’utilisation de
« l’évaluation formative » pour aider celui qui se forma dans ses
apprentissages.
Ce
dispositif à permis d’établir un dialogue « individualisé » de grande
qualité entre celui qui se forme et celui qui a la charge de
« former » des individus , tous différents.
La formation qui s’appuie sur une pédagogie par objectifs dont le contenu s’articule dans un processus
logico mathématique met en évidence l’importance de la chronologie dans les
apprentissages.
Elle
garantit à celui qui se forme la possibilité d’effectuer un
remédiation de ses connaissances peu ou mal acquises.
L’élève ou
l’adulte devient conscient que ces échecs passés peuvent être assimilés à un
simple retard, un manque « accidentel, circonstanciel » et que combler ce « retard ou absence » engendre la réussite.
Le premier
discours sur la présentation de ce
dispositif, ses avantages et ses inconvénients créent une forme d’euphorie chez l’élève.
Les élèves sont alors persuadés qu’il est facile
d’avoir le niveau.
En substance :
Reprise à zéro de la formation
Pas ou très peu de cours au tableau.
L’élève fait ce qu’il veut en cours
, seule contrainte d’ordre disciplinaire , le respect mutuel des gens et
des biens, donc pas de bruit pertubateur , pour cela , je conseille , pour ceux
qui seraient tentés de parler , de venir avec un lecteur audio individuel.
Il est autorisé pour ceux qui le veulent de faire
autre chose que des mathématiques.
Le suivi de chaque élève est assuré, pour tout
travail « minimal » il est exigé pour tous ,
un devoir écrit d’une heure par semaine.
La première période
de formation est une suite de remédiations des connaissances sur
les outils mathématiques qui ont été abordées de la sixième
à la quatrième.
Pour éviter toute fraude, tous les élèves
prennent connaissance de l’intégralité
des questions et exercices qui peuvent leur être demandés lors du devoir.
Leur seule difficulté étant de trouver les réponses
aux questions, les exercices étant le prolongement dans l’application des
savoirs.
Si l’élève
ne trouve pas la réponse aux questions posées, je peux lui remettre un
document, dans lequel il est possible de trouver ces réponses.
Si l’élève ne trouve pas la réponse, il aura en dernier
lieu le corrigé du contrôle et les résultats des exercices.
Conclusion, l’élève peut passer l’épreuve sans
crainte.
Si l’élève échoue, celui-ci peut repasser le même
devoir : même questions, même exercices. (Sorte de renégociation).
Si l’élève
est absent, celui-ci peut préparer et passer le
devoir, sans être pénalisé par cette absence.
Si l’élève, pour une raison ou une autre ne peut ou ne veut passer le devoir, il rend une page blanche, celui
viendra la remplir dans la semaine.
Si l’élève a des difficultés passagères ( ou non),
si le nombre d’heures proposées à son emploi du temps est insuffisant , il peut
avoir d’autres heures à sa disposition , réparties pour lui permettre de choisir le moment qui lui convient le mieux ,
pendant un midi ou après les cours . Si cela ne convient pas, toute
discussion est possible pour trouver le
moyen, l’heure qui peut favoriser la réussite dans le devoir.
Seules contraintes :
Les remédiations ou renégociations ont lieu hors
des heures « emploi du temps élève », ces renégociation
sont obligatoires.
Analyse des
performances obtenues en utilisant ces évaluations formatives et les
limites de son efficacité:
Dans ces
conditions, qui semble optimales, on serait
tenté de penser que les résultats des élèves vont être exceptionnellement bons,
ce n’est pas le cas puisque la moyenne des moyennes des classes oscille entre
10,3 et 13,4.
Il faut entre 15 jours et deux mois pour
que le premier objectif de formation soit validé par tous les élèves en
formation.
(la formation n’est pas interrompu pour autant ,les autres
objectifs doivent se succéder à un
rythme de un tous les quinze jours en moyenne. (Voir toutes les semaines pour
les objectifs les plus simples).
Les premiers objectifs à travailler sont
relativement faciles et de niveau accessible à tous. Le rattrapage est
possible sans prouesse excessive .On
profitera de cet avantage pour creuser les raisons de ces
difficultés « à réussir » et
on centrera nos activités sur tout ce
qui peut aider l’élève à s’organiser et
apprendre , on tentera d’ agir sur les
paramètres qui l’aideront à mieux
se connaître , afin de mieux progresser.
Ces paramètres qui
posent de réels problèmes à l’élève qui ne réussit pas et sur lesquels il faut agir sont :
-
Devoir respecter les règles concernant la vie en collectivité .
-
Devoir venir
en cours avec tout son matériel. (feuilles, feuille de brouillon, calculatrice,
règle, classeur,…) préparer son sac !..
-
apprendre à
gérer le temps et être prêt au jour du
devoir
-
S’imposer un rythme de travail.
-
Satisfaire aux exigences et la rigueur dans l’écriture
-
Vouloir s’impliquer pour savoir et pouvoir.
-
Trouver une méthode dans l’organisation et la
gestion des documents et du suivi de sa propre progression.
-
Trouver une technique pour apprendre à apprendre.
C’est ce qui ressort des observations qui peuvent être invoquées
pour justifier la non - réussite.
En conclusion : Il faudra identifier et agir sur ces paramètres si l’on
veut aider l’élève à se former et lui donner la possibilité de progresser.