QU ‘APPREND- ON
au COLLEGE ? |
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« Pour comprendre ce que nos
enfants apprennent » . Le texte suivant est extrait du
livre QU ‘APPREND-
ON au COLLEGE ? réalisé par le
Conseil National des Programmes et
publié sous la direction de l’Education Nationale ; Il défini l’idéal
éducatif du collégien, c’est à dire ce
que tout enfant doit avoir appris, à la sortie du collège. Il s’adresse aux
parents mais surtout aux enseignants pour qui il doit être un outil de
travail indispensable. |
Ce document est la copie du chapitre :
CULTURE SCIENTIFIQUE et TECHNIQUE |
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et plus particulièrement
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Mathématiques -
Sciences expérimentales : physique et chimie. |
Chapitres :
MATHEMATIQUES : |
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MATHEMATIQUES : RESUME DU PROGRAMME ( les 3 parties : travaux géométriques,travaux
numériques, organisations et gestion de données, fonctions numériques,
graphiques) |
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SCIENCES : |
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MATHEMATIQUES : OBJECTIFS GENERAUX
Depuis
l’antiquité, les objets et concepts mathématiques sont des outils de
représentation et de compréhension du monde. Dans ce cadre général ,
l’enseignement des mathématiques au collège, en continuité avec l’école
primaire, insiste plus précisément sur un socle
de savoirs et savoir - faire de base le plus souvent ancré dans des
situations empruntées à la vie
quotidienne. Cependant, les mathématiques ont leur autonomie propre, c’est ce
qui leur permet d’intervenir dans des domaines aussi divers que les sciences physiques , les sciences de la vie et de la terre , la technologie, la
géographie …..
Au
collège , l’enseignement des mathématiques entraînes
les élèves à la pratique d’une démarche scientifique ,en développant progressivement les capacités d’expérimentation, de
raisonnement, d’imagination et d’analyse critique.
Par
un travail progressif sur les quatre années de collège, les élèves résolvent
des problèmes, rencontrent des représntations sous forme de modèles de quelques
situations, comprennent le sens du calcul algébrique, découvrent les propriétés
universelles de figures géométriques et font apprentissage de la démonstration .
Ainsi , ils prennent conscience de ce qu’est une
véritable activité mathématique :
-
identifier,
formuler un problème ;
-
expérimenter
sur des exemples, prévoir un résultat possible ;
-
élaborer une démonstration ;
-
contrôler
les résultats et leur pertinence en fonction du problème étudié ;
-
communiquer
une recherche, mettre en forme et rédiger une solution.
Les
mathématiques sont aussi une discipline d’expression ,
voire un langage, qui doit permettre aux élèves de découvrir d’autres formes
d’expression que la langue usuelle : nombres , figures , graphiques ,
formules, tableaux , schémas. Elles permettent aux élèves de développer leurs
qualités d’ordre et de soin.
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-
Savoir
différencier et calculer le périmètre , l’aire ou le
volume des objets géométriques dans le plan ou dans l’espace indiqués dans le
programme , connaître l’effet d’un agrandissement ou d’une réduction sur ces
grandeurs.
-
Connaître,
savoir utiliser et convertir les unités de grandeurs rencontrées ( géométriques , physiques , composées) ;
-
Connaître
les configurations géométriques du programme et les théorèmes correspondants , connaître les quatre transformations planes
et leurs propriétés ;
-
Savoir
repérer un point sur une droite graduée ou dans un plan muni d’un repère, faire
les calculs utilisant les coordonnées de points.(distances,
milieux,vecteurs….) ;
-
Comprendre
le sens de l’écriture algébrique en respectant les règles de calcul et de
priorité, résoudre une équation ou une inéquation du premier degré, un système
de deux équations à deux inconnues ;
-
Savoir
reconnaître une situation de proportionnalité, une fonction linéaire ou affine,
faire les calculs qui leur sont relatifs, réaliser et interpréter leurs représentations
graphiques ;
-
Savoir
substituer dans une égalité ou inégalité une valeur numérique à une variable,comprendre que le test avec quelques valeurs ne constitue
pas une preuve qu’une égalité est vraie pour toutes les valeurs possibles des
variables.
-
Savoir
transformer une écriture algébrique dans un but bien identifié, comprendre que
le calcul littéral donne plus d’informations qu’une simple application
numérique (une expression littérale révèle plus directement la proportionnalité
de deux grandeurs qu’une table de valeurs, une forme factorisée donne les
solutions de l’équation associée,etc) ;
-
Distinguer
un objet mathématique de ses représentations : en géométrie, distinguer la
figure abstraite de son dessin ; savoir que les nombres symbolisent aussi bien
un dénombrement, une mesure qu’un rapport, et qu’ils permettent un
repérage ;
-
Distinguer clairement une conjecture(l’énoncé
d’un résultat encore non démontré) d’un théorème, un théorème de sa
réciproque ;
-
Savoir
élaborer une démonstration courte dès l’instant où elle fait appel à des
connaissances et des raisonnement déjà rencontrés,
reconnaître la validité d’un raisonnement. Les outils de démonstration
(définitions,théorèmes, raisonnement types, méthodes
de calculs, etc.) sont puisés dans les différents registres (numériques,
graphiques, géométriques).
@ info sur les
programmes. |
Le
programme est constitué de trois grandes parties étroitement liées entre
elles :
-
travaux
géométriques ;
-
travaux
numériques ;
-
organisation
et gestions de données, fonctions numériques et graphiques.
TRAVAUX GEOMETRIQUES :
La
géométrie fournit un terrain de choix pour développer des qualités
d’observation, d’abstraction, d’expérimentation, d’imagination, de
raisonnement, et pour mettre en place un « bestiaire » d’objets
géométriques (calculs de grandeurs attachés à ces objets) , de théorèmes
classiques (constituant des outils de démonstration) et de transformation
simples. Le recours aux logiciels de géométrie dynamique est précieux.
De
l’identification visuelle de figures et de configurations, on passe à leur
caractérisation par des propriétés universelles : on va ainsi du dessin à
la figure abstraite, on différencie cas général et cas particulier. On
développe aussi des capacités de découverte et de démonstration, en particulier
dans des situations qui ne reposent pas sur des calculs.
En
géométrie plane, une part prédominante est consacrée aux triangles : on rencontre progressivement
les droites remarquables, les théorèmes sur la droite des milieux de deux côtés , les théorèmes de Pythagore et de Thalès , ceux
relatifs aux triangles inscrits dans un demi - cercle, la trigonométrie dans le
triangle, etc. Les élèves doivent être entraînés à choisir et élaborer une
stratégie pour , à partir d’une configuration
donnée , obtenir le résultat demandé(calcul d’une longueur,d’un angle,
démonstration d’une propriété, réalisation d’une construction) Ils doivent donc
savoir reconnaître isoler, dans une figure complète, la partie qui correspond à
une figure déjà identifiée.
TRAVAUX NUMERIQUES :
Ils
doivent essentiellement porter sur les différentes manières d’écrire des
nombres, de se représenter la droite graduée complète(avec
le zéro séparant les valeurs positives et négatives) et d’y localiser les
nombres rencontrés, d’assimiler le langage algébrique et son emploi pour
résoudre des problèmes. C’est à travers les différentes situations où apparaît
l’insuffisance des nombres entiers ( mesure ,
repérage, rapport de proportionnalité, fréquence) que se mettent en place le
concept de nombre et ses différentes écritures .Les travaux numériquement
conduisent à une maîtrise de ces écritures ( écriture décimale , écriture
fractionnaire, radicaux….)
Au
collège , il est également nécessaire de poursuivre
l’apprentissage du calcul numérique ( calcul mental, écrit ou instrumenté), la
pratique des règles de calcul et des
formules, l’usage des règles de priorité. Le calcul algébrique littéral est
aussi progressivement introduit : égalités comportant des variables,
équations, fonctions numériques….Il s’agit d’appliquer quelques règles simples
de transformation d’écriture d’une expression algébrique, dans le but de
démontrer une égalité ou de résoudre une équation simple. Les élèves doivent distinguer une égalité d’une
équation, une
inégalité d’une inéquation.
En
particulier, le fait que dans une égalité le signe « = » signifie que
les expressions figurant de chaque côté
ont la même valeur alors que, dans une équation il symbolise une
question : quel est l’ensemble des valeurs de la variable qui fait que
l’équation exprime un résultat vrai ?
Organisation
et gestion de données, fonctions numériques, graphiques.
Dans
ce domaine , l’essentiel est que les élèves parviennent à maîtriser les
différents aspects de la proportionnalité ( échelle , pourcentage ) et se familiarisent
avec les grandeurs utilisées dans la vie courante et les autres disciplines (
longueur , angle , aire , volume , durée , vitesse). Ils sont amenés à
rencontrer des liens entre variables préparant à la notion de fonction qui
n’est pas travaillée au collège dans le cadre général. Il faut les initier à la lecture et à l’
utilisation de représentations graphiques, et leur faire acquérir
quelques notions de statistiques et d’organisation de données.
A
cette occasion, ils apprennent à utiliser un grapheur et un tableur.
Outils
informatiques :
Les
logiciels de géométrie dynamique.
De
tels outils permettent de déplacer les objets initiaux à partir desquels la figure a été réalisée et
de visualiser, en temps réel, les effets engendrés ,
ilms aident donc les élèves à :
-Identifier
plus facilement la nature du problème posé ;
-
visualiser les propriétés qui restent permanentes malgré le déplacement des
objets initiaux (lorsque l’on déforme un quadrilatère quelconque
, les milieux de ses côtés restent en permanence les sommets d’un
parallélogramme) ;
-
repérer les cas particuliers ;
-
faire plusieurs essais pour réaliser une construction ;
tester
une hypothèse( ou conjecture) ;
-
prolonger
une situation problème en formulant de nouvelles questions suscitées par
l’observation.
Les élèves sont amenés naturellement à
exprimer, puis à énoncer des hypothèses et à les démontrer. Loin de rendre
caduque la démonstration, ces activités en donnent un sens plus motivant :
il ne s’agit plus de répondre à la question « est -
ce vrai ? », mais plutôt à la question « pourquoi est- ce
vrai ? »C’est l’aspect surprenant et mystérieux de ce que l’on
découvre qui incite à en comprendre la raison, et non une interrogation souvent
artificielle sur sa vérité.
.Les tableurs - grapheurs
Outre qu’elle relève d’une compétence
indispensable ( validée par le Brevet informatique et
Internet) , l’automatisation des calculs que l’on peut obtenir avec un tableur
a des vertus pédagogiques . En particulier, elle permet de donner du sens à la
notion de « variable » et de « fonction ». Là encore, on
peut exprimer , énoncer des hypothèses avant de les
démontrer , trier et organiser des données , choisir les représentations
graphiques les mieux adaptées pour illustrer les résultats.
Le collégien doit avoir recours à la
calculatrice de façon naturelle. Mais une utilisation pertinente n’est pas
spontanée et relève d’un apprentissage organisé et encadré par le professeur. Les
calculatrices permettent de multiplier les exemples et les tentatives, mais
également d’élaborer une démarche pour résoudre un problème ,
en libérant momentanément les élèves des calculs à effectuer. Dans tous les
cas, c’est une lecture critique des résultats obtenus qui est développée , en
liaison avec le calcul mental.
Une calculatrice pour le collège doit :
-
comporter
un écran d’au moins deux lignes permettant d’éditer et de corriger une séquence
de calcul sans avoir à la ressaisir.
-
Permettre
de saisir , relire et corriger des données
statistiques ;
-
Utiliser
la forme « a × 10n »
pour l’affichage en notation
scientifique ;
-
Offrir
un accès direct aux fonctions utiles au collège ;
-
Permettre
de stocker des nombres dans des variables nommées par des lettres.
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SAVOIRS
EN PHYSIQUE ET CHIMIE
A
l’issue du collège , l’élève sait que la compréhension du monde matériel
dépasse la simple perception des sens.
Il
doit avoir compris :
-
que
des lois régissent le comportement de la matière ;
-
que
la matière est formée d’atomes et de molécules ;
-
que
le courant électrique est transporté par des entités chargées ( électrons,ions)
-
que
la matière se conserve mais peut se transformer sous l’action de réactions
chimiques.
-
Que
la lumière est produite par des sources primaires et secondaires, et se propage
en ligne droite dans des milieux homogènes ;
-
Comment
l’on décrit des mouvements simples ;
-
Qu’une
force exercée sur un objet en modifie le mouvement.
Il
doit connaître :
-
les
principales propriétés de l’eau et de l’air ;
-
les
principes élémentaires des circuits électriques simples ;
-
la
distinction entre courant continu et courant alternatif, ainsi que leurs
principales propriétés ;
-
le
principe de formation des images en optique ;
-
la
notion de vitesse.
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RESUME DU PROGRAMME
en physique - chimie |
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L’enseignement
de la physique et de la chimie débute en classe de 5e
.
Au
cycle central, on étudie le monde matériel à travers l’eau et l’air, deux objets familiers
déjà abordés à l’école primaire .Comment obtenir de l’eau
« limpide » ? Une eau limpide est -elle
une eau pure ?, de quoi est composé l’air que nous respirons ? l’air a t - il un
volume propre ? a t - il une masse ? De
telles questions permettent d’illustrer la conservation de la matière, de dégager
les notions de corps purs, de mélange , de milieux
homogènes et hétérogènes , en dépassant la simple apparence.
La
molécule est introduite en classe de 4e pour décrire la matière et établir les
distinctions entre mélange et corps pur , ainsi
qu’entre les trois états de la matière : solide , liquide et gazeux. On
invite ainsi l’élève à découvrir pour la première fois ce qu’est un modèle. Un
modèle ne décrit pas toute la réalité : c’est une représentation
simplifiée pour rendre compte des observations faites pendant les expériences.
La réalisation de transformations chimiques impliquant des réactions de
combustion d’ intérêt courant ( combustion du charbon
, du gaz de ville …),les synthèses de substances naturelles et artificielles
fournissent l’occasion d’introduire un second modèle , l’atome : la
réaction chimique modifie la nature des
espèces chimiques impliquées sans affecter la nature des atomes présents. Ces
savoirs sont réinvestis en classe de 3e dans l’étude des matériaux quotidiens :
l’élève considère à la fois les cycles
dont ils font l’objet ( élaboration , récupération,
recyclage) et certaines de leurs propriétés physico - chimiques. L’emballage de
produits alimentaires, et plus particulièrement
de boissons, est utilisé comme fil conducteur pour dégager les critères
de choix d’un matériau pour un usage donné.
Dans ce contexte , la prise en compte de la
réactivité chimique d’un emballage est déterminante. La corrosion à l’air
(rouille de fer), la combustion (danger de brûler certaines matières
plastiques),la sensibilité aux acides et aux bases
sont autant d’éléments à prendre en compte.
L’introduction
des ions et la notion d’électroneutralité permettent de compléter la
« famille chimique ».
Le
monde physique est lui aussi construit à partir de l’environnement quotidien. L’ électricité , par sa relative simplicité, son
omniprésence et son très large domaine d’application dans la vie courante, est
un instrument de choix pour initier les élèves aux sciences expérimentales. Ils
découvrent que le courant électrique est transporté par des particules
électriquement chargées , que les charges de ces particules sont toutes des
multitudes entiers (positifs ou
négatifs)d’eune charge élémentaire « e » et que , dans les
conducteurs électriques (contrairement aux isolants),ces charges sont libres de
se déplacer : électrons de charge « -e » dans les métaux, ions de charges de signes
opposés dans les solutions conductrices.
Les
notions d’intensité, de tension et de résistance permettent alors à l’élève de choisir
l’appareil capable de les mesurer dans les unités adaptées (
ampère, volt et ohm),de comprendre que l’intensité est la même, alors
que les chutes de tensions s’additionnent le long d’un circuit fermé et qu’il
existe une relation entre tension, intensité et résistance ( loi d’ohm). Il
peut désormais concevoir et réaliser de façon autonome, à partir d’un schéma,
des circuits simples , en série et en dérivation,
comportant des piles , des lampes, des moteurs , des diodes.
Les
concepts de période et de fréquence sont introduits dans l’étude du courant
alternatif en classe de 3e .Le principe de la production
d’électricité s’explique alors en déplaçant un aimant au voisinage d’un circuit
conducteur. Le rôle des transformateurs et des dispositifs redresseurs
, utilisés pour faire fonctionner des appareils à courant continu à
partir du courant alternatif du secteur, est également étudié. C’est l’occasion
d’aborder les installations domestiques , d’insister
sur les dangers qu’elles peuvent présenter et d’approcher les notions d’énergie
et de puissance en examinant le compteur électrique et divers appareils
familiaux.
Deux
autres domaines, rattachés également à notre environnement physique, font l’objet
d’un développement au collège , quoique avec moins
d’ampleur : la lumière , les mouvement et les forces.
La
vision est en effet un des aspects les plus marquants de la perception
humaine : elle permet une activité expérimentale mettant en œuvre des raisonnement rigoureux fondés sur quelques règles simples.
Ce
n’est pas l’œil qui émet de la lumière pour observer un objet, mais c’est , au contraire, l’objet qui doit envoyer de la lumière
dans l’œil pour être perçu. Les sources primaires (
créatrices de lumière) sont ainsi distinguées des sources secondaires (qui rediffusent la lumière
qu’elles reçoivent). L’élève se familiarise avec quelques notions élémentaires
sur la couleur : l’utilisation d’un caméscope peut permettre d’observer
les grains constituant les points de l’écran de télévision ou d’un moniteur. Il
étudie quelques détecteurs de lumière,
plus particulièrement l’œil. Différentes manipulations sont réalisées pour
montrer que , dans un milieu homogène , la lumière se
propage en ligne droite (limitation du faisceau lumineux avec des écrans,
observation d’ombres….) : sans support matériel, elle va à la vitesse
fantastique 3 × 108 m/s.
Il est alors possible d’interpréter et de prévoir les ombres et pénombres
observées dans diverses circonstances, comme les phases de la lune et les
éclipses. En fin de cycle , on étudie les
propriétés des lentilles minces et leurs
caractéristiques essentielles ; le principe de la formation des images est
expliqué par quelques dispositifs optiques
tels que l’appareil photo, le projecteur de diapositive, l’agrandisseur
ou la lunette astronomique.
Le
champ « mouvement et force » a des ambitions modestes. Un vocabulaire
correct à propos des concepts de vitesse , force, poids , masse permet une
description rationnelle de l’évolution des objets de notre environnement pour
sensibiliser les élèves à différents problèmes de sécurité liés aux transports.
Par observation directe ou exploitation d’images, l’élève étudie quelques
mouvements simples ( êtres vivants, véhicules, fusées
, éléments d’une bicyclette…)et aborde les notions de mouvement , de
trajectoire, de vitesse. IL voit également comment on représente graphiquement
diverses grandeurs relatives aux mouvements des véhicules en fonction du temps
et apprend quelques ordres de grandeur de vitesses usuelles ( en Km/h ou en m/s)
Les
techniques de l’information et de la communication contribuent largement à la
compréhension de ces concepts : l’élève peut effectuer le suivi image par
image d’un film vidéo du mouvement d’un objet (éventuellement réalisé par la
classe) et analyser par des techniques informatiques. Dans une seconde partie,
les effets des différentes actions que l’on peut exercer sur un objet
(modification du mouvement, déformation)introduisent
la notion vectorielle de force. La distinction essentielle entre masse et poids et la relation qui les unit sont
établies par l’utilisation d’un dynamomètre et d’une balance (
en comparant, par exemple, les poids d’un même objet sur
Il
faut enfin souligner que l’enseignement des sciences physique et chimiques au
collège implique d’autres disciplines. C’est notamment le cas de l’étude de la
structure et de certaines propriétés des enveloppes externes de la terre (
atmosphère et océans) et de plusieurs matériaux lorsqu’il s’agit :
-
d’analyser
le fonctionnement du corps humain (sciences de la vie et de
-
-
d’étudier la relation des êtres vivants avec leur milieu (sciences de la vie et
de